Pollution plastique
La Race For Water Odyssey sera lancée le 15 mars 2015 de Bordeaux
Stève Ravussin : " We must act as quickly as possible to preserve the planet’s most important ecosystem"
jeudi 29 janvier 2015 –
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Initiée par la fondation Race For Water basée à Lausanne en Suisse, la « Race For Water Odyssey » (R4WO) sera lancée le 15 mars 2015 de Bordeaux (France). Cette expédition unique a pour objectif de réaliser le premier état des lieux global de la pollution des océans par les plastiques en se rendant sur les plages des îles situées dans les 5 vortex de déchets.
On estime que plus de 260’000 millions de tonnes de plastique polluent actuellement les océans. Ces déchets s’accumulent au sein d’immenses tourbillons d’eau créés par les courants marins, de gigantesques amas de détritus appelés « gyres » ou « vortex » de déchets. Cinq gyres sont recensés aujourd’hui mais seulement un, celui du Pacifique nord, est activement étudié.
Partant de Bordeaux, la R4WO ambitionne de rallier ces 5 gyres afin d’étudier dans ces lieux reculés les déchets qui s’y accumulent. Si des études ont déjà été réalisées isolément sur certains vortex, cette expédition inédite permettra pour la première fois de récolter et d’analyser des données systématiques et comparables sur l’ensemble des 5 gyres de la planète.
Durant près de 300 jours, le trimaran ultra performant « MOD70 Race for Water » et son équipage étudieront les plages des îles situées dans ces vortex. Sur chacune d’entre elles, les équipes scientifiques suivront une méthode standardisée, basée sur l’approche de la NOAA (agence américaine responsable de l’étude des océans) pour l’étude des microplastiques. La R4WO pourra compter sur l’expertise d’institutions prestigieuses telles que les Universités de Duke et de l’Etat d’Oregon, ainsi que de la section Marine de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
Enfin, des techniques innovantes, telles que des drones aériens, seront utilisées, dans l’optique de faire avancer la recherche scientifique dans ce domaine. En parallèle, les équipes iront à la rencontre des populations locales afin de réunir des informations sur leurs solutions pour mitiger la pollution plastique de leur littoral. Marins, pêcheurs, autorités, ONGs locales, les témoignages de l’ensemble des acteurs locaux seront pris en compte.
Un équipage au service des océans
Marco Simeoni, président de la fondation Race for Water et brillant entrepreneur suisse, se consacre désormais entièrement à l’expédition :
« L’eau, et sa préservation, est une thématique qui me tient à cœur depuis de nombreuses années. Après avoir créé la fondation Race for Water, je me suis dit qu’il fallait absolument passer à l’action face à ce désastre que représente la pollution plastique de nos océans. Afin de pouvoir imaginer des solutions, il faut au préalable bien comprendre le problème. De là est née la « R4WO ». J’ai décidé de participer à la mission et d’embarquer sur le bateau pour aller constater moi-même l’ampleur des dégâts. L’objectif de cette mission exceptionnelle étant d’étudier les 5 vortex de plastique afin de trouver des solutions adaptées. »
Totalement engagé, le président de la fondation passera neuf mois à bord du trimaran aux côtés des 5 autres membres d’équipage dont notamment Stève Ravussin, célèbre navigateur suisse. Cet ancien vainqueur de la Route du Rhum, skipper du bateau, est entièrement dévoué à la cause de la R4WO :
« Chaque année, plus de 25 millions de tonnes de déchets plastiques finissent en mer. Nous devons agir au plus vite pour préserver l’écosystème le plus important de la planète. Comme j’ai pu l’observer durant ma carrière, aucun littoral n’est à l’abri de cette pollution, il est vraiment temps de faire quelque chose. Pour moi, il est naturel de mettre mes compétences de marin au service de la mer, cette ressource vitale qui est aujourd’hui réellement menacée ».
La R4WO sera complétée par un équipier média, qui permettra au plus grand nombre de suivre l’aventure dès le départ de Bordeaux grâce à des reportages passionnants en direct du bateau et depuis les escales.
R4WO : un coup de projecteur sur la pollution marine et ses enjeux cruciaux
En parallèle, l’objectif du tour du monde sera de sensibiliser les industries, les législateurs et le grand public aux enjeux capitaux de la préservation des océans. Symboliquement tout d’abord, la rapidité du bateau ambassadeur incarnant l’urgence de la situation. Puis, de manière concrète avec des conférences (la première au siège de l’ONU à New York), des activités pédagogiques et des workshops dans les escales qui ponctueront le tour du monde : New York, Hawaii, Valparaiso, Tokyo, Shanghai, Le Cap et Rio de Janeiro, etc. L’expédition travaille activement à fédérer une communauté de « Water Guardians », composée de personnalités œuvrant activement pour la cause.
La R4WO constitue la première partie d’un vaste projet d’identification de besoins et de développement de solutions pour préserver les eaux du globe. Dans un deuxième temps, des solutions durables de collecte des déchets flottants dans les océans seront mises en place. Toujours en collaboration avec les populations locales et avec les différents partenaires de la fondation. Développer des techniques viables de valorisation des détritus constitue l’objectif majeur de cette seconde phase.
Voir en ligne : Press info www.raceforwater.com
A propos de la Fondation Race for Water
La Fondation « Race for Water » est une organisation dédiée à la préservation de l’eau. Aujourd’hui, cette ressource, indispensable à la vie, est en très sérieux danger ; elle doit impérativement être protégée. La fondation a pour objectif de réunir le public, les institutions et preneurs de décisions autour de deux thèmes essentiels : la préservation des océans et de l’eau douce.
Pour remplir sa mission et trouver des solutions concrètes, la Fondation Race for Water a développé quatre programmes contenant des actions à destination des audiences-cibles qui jouent un rôle clé dans la préservation de ces ressources : le grand public, les acteurs économiques, les enfants et les scientifiques. Dans ce cadre, la fondation travaille étroitement avec des organismes reconnus tels que l’UNESCO, l’UNEP (United Nations Environment Program), l’UICN, le WWF ou encore la WBCSD (World Business Council for Sustainable Development ).