Course croisière • La Palma - Marie-Galante

Rallye des Iles du Soleil 2024 : 24 bateaux au départ et 24 bateaux à l’arrivée

jeudi 19 décembre 2024Redaction SSS [Source RP]

Retour sur cette édition 2024 dont le RDV avait été donné à l’ensemble de la flotte à compter du vendredi 25 octobre à Marina La Palma (Santa Cruz, île de La Palma, Canaries). 24 bateaux au départ du Rallye des Iles du Soleil 2024, avec 13 monocoques et 11 catamarans et ce, avec l’ensemble des chantiers partenaires représentés, soit trois catamarans de chez Fountaine Pajot (un Lucia 40 et deux Astrea 42), deux Amel Yachts (un Amel 55 et un Super Maramu), un Bali Catamarans (Bali 5.4), un Dufour Yachts (Dufour 405), trois bateaux VogFleet et deux bateaux de propriétaires VogavecMoi, sans oublier les bateaux ayant fait appel aux services de la bourse des équipiers, partenaire de l’événement.


Quelques jours de présence dans la marina canarienne qui vont permettre d’effectuer les contrôles (sécurité et médicaux), les briefings (météo, sécurité, médical, communication et première étape), sans oublier les traditionnels petits-déjeuners, apéritifs du soir et soirée de Bienvenue et des Equipages, afin que tous les équipages se rencontrent et partagent leurs histoires, leurs projets, leurs attentes... Sécurité et convivialité restent bien les maîtres-mots du Rallye des Iles du Soleil.

Le départ de la première étape vers Mindelo dans l’île de Sao Vicente au Cap-Vert sera donné le vendredi 1er novembre à 11h00 heures locales devant Santa Cruz de La Palma (Canaries), dans un vent de 3/4 nœuds dû à un axe anticyclonique orienté Nord-Est / Sud-Ouest se déplaçant lentement vers le Sud. Pas vraiment de grandes options tactiques et météorologiques à envisager pour le début de cette première étape vers Mindelo (Cap-Vert), l’idée était de s’éloigner des dévents occasionnés par les hauteurs de l’archipel canarien et de mettre le cap au Sud/Sud-Est pour aller chercher l’alizé qui se rétablissait le long des côtes africaines, en évitant de trop longer les côtes mauritaniennes propices à la présence d’ofni (objet flottant non identifié), de filets dérivants et de pêcheurs trop curieux. Ensuite, ce sera un flux d’alizé de Nord-Est de 15 à 20 nœuds qui permettra de descendre vers l’archipel capverdien et plus spécifiquement Mindelo à Sao Vicente, terre d’escale traditionnelle du Rallye des Iles du Soleil. Si le monocoque Jean Le Duc parti plus de deux jours après la flotte bouclera le parcours en 9 jours, les 23 bateaux de la flotte mettront entre 5 et 7 jours avant de toucher la terre natale de Césaria Evora.

Après quelques jours d’escale à Mindelo permettant de découvrir l’île de Sao Vicente et l’île voisine de Santo Antao, la flotte reprendra le large le mercredi 13 novembre à 11h30 locales. Cap vers l’île de Marie-Galante en Guadeloupe, deuxième étape et fidèle île arrivée du Rallye des Iles du Soleil depuis 2017, distante de 2 130 milles (3 945 km). Plusieurs options vont, dès la sortie de l’étroit canal entre Santo Antao et Sao Vicente, se dessinaient avec pour certains le choix de se caler sur la route directe et d’autres de plonger Sud. Si les premiers ont cherché à gagner dans l’ouest tout de suite, quitte à souffrir quelques instants sous le vent de la haute île, d’autres ont plongé Sud pour chercher à minimiser le dévent de l’île qui peut s’étaler sur plusieurs dizaines de milles, pour reprendre ensuite leur route vers l’Ouest. Côté route à suivre, le choix est relativement simple : naviguer principalement tribord amures en jouant les petites oscillations du vent tout en se recalant un peu vers le Sud, quand le vent est à l’Est… sachant qu’une zone de molle descendant du Nord allaient privilégier ceux qui mettaient du Sud dans leur route. A bord des bateaux, on alterne les voiles d’avant en fonction des conditions et pour se recaler sur le cap choisi. L’Atlantique a pris le dessus et chaque bateau a mis en place son rythme de vie à bord… Les quarts se succèdent, on pêche où on tente de pêcher pour arranger l’ordinaire, les rêves et autres rêveries prennent place et l’immensité Atlantique se pose en témoin privilégié. Les premiers grains arrivent et appellent à la vigilance. La majorité de la flotte va rapidement se caler au Sud de la route directe en tentant d’éviter les zones de molle et ce vent instable qui arrivent par le Nord et qui viendra perturber un alizé asthmatique… Un alizé qui s’imposera qu’en fin de parcours de cette édition 2024. Comme quoi et pour faire fi aux idées reçues : un alizé est tout, sauf régulier…

Les premières arrivées en Baie de Saint-Louis se feront le mardi 26 novembre avec les deux Amel Yachts Thauride V en 13 jours avec seulement… 8 minutes d’écart après les 2 130 milles de rallye. Le même jour, trois autres arrivées avec le Bali Catamaran Giliss (Bali 5.4), Côte Aquitaine Plaisance sur lequel était embarqué Maryse Etzol, la présidente de la Communauté de Communes de Marie-Galante, puis Ortegal VIII, le Dufour 405 qui participait à son deuxième Rallye des Iles du Soleil. L’ensemble de la flotte arrivera en Baie de Saint-Louis en un eu plus de trois jours, le dernier bouclant le parcours Atlantique en 16 jours et 18 heures. 24 bateaux au départ pour 24 bateaux à l’arrivée, soit 100% de réussite et surtout… de satisfaction.

ILS ONT DÉCLARÉ À L’ARRIVÉE…

Léon-Philippe Clergeau (Ortegal VIII, Dufour 405 Dufour Yachts) : « Sur les deux rallyes que j’ai pu faire, soit celui de 2022 et celui-ci qui se termine, il y a une très bonne ambiance, à la fois entre les participants et entre les participants et l’organisation. Il y a une ambiance Rallye qui est très appréciable et sympathique. C’est ce que je venais chercher ici une 2e fois. J’y ai pris goût et j’ai souhaité faire un 2e rallye en 2024. Ici, c’est tranquille, les gens à Marie-Galante ont envie de vivre tranquillement et cela se sent et se vit… C’est une très bonne destination pour le Rallye. On y vient et on y revient ! La préparation du Rallye proposée par Grand Pavois Organisation est excellente. C’est une aide technique qui nous permet justement quand on ne connait pas trop de se préparer très correctement. Elle est bien faîte pour se préparer soi-même et préparer le bateau ! »

Thierry et Emmanuel Seite (Cap Taïa, Lucia 40 Fountaine-Pajot) : « La sécurité pour moi est le maître-mot du Rallye. Tout au long du Rallye, nous avons été encadrés en amont et j’ai toujours eu une entière confiance et je n’ai jamais eu aucun sentiment de peur… C’était génial ! Toute l’organisation nous a permis de se sentir être encadré, en sécurité, et de faire partie d’un groupe, même d’une famille avec les quelques jours passés à Marie-Galante, c’est formidable. L’arrivée est extraordinaire avec le bateau de l’organisation qui vient vous accueillir. C’étaient des émotions fortes, les autres bateaux klaxonnent, vous saluent… Le moment de partage avec les scolaires était également très fort ! »

Alain et Sylvie Pinet (Thauride V, Amel 55 Amel Yachts) : « Pour moi deux mots : convivialité et sécurité ! Cela a été une aventure collective avec d’autres bateaux autour de nous et côté sécurité, l’organisation a été sans faille en se sentant toujours épaulé, tout en vivant cette première aventure pour nous. On a rencontré des équipages extraordinaires. Ce n’est pas une course mais le fait d’avoir une cartographie et de voir le positionnement de tous, nous permettait de savoir où étaient les autres et de ne rien lâcher (rires). J’ai apprécié la beauté de cette arrivée et de cette magnifique baie. Cette île a une implantation fabuleuse aux Antilles. L’arrivée à la voile reste fabuleuse et unique, on voit les oiseaux, on sent les odeurs… C’est magnifique. J’ai trouvé cette île extrêmement luxuriante après avoir quitté le Cap-Vert, assez désertique, c’est un véritable émerveillement… ».

Jean-Nöel Bittar (Giliss, Bali 5.4 Bali Catamarans) : « Pour moi, c’est la sécurité qui domine. C’est très bien encadré avec des équipes au top… je n’aurai pas envisagé de le faire seul avec ma famille comme cela (ndr, Jean-Nöel était avec sa femme et ses quatre enfants à bord), et le faire dans le cadre du Rallye a été très sécurisant pour moi. Je ne connaissais pas du tout les Antilles et arriver ici est formidable car il y a un accueil particulier avec un esprit zen, une certaine tranquillité. L’accueil des marie-galantais a été génial. Tout le monde a été très content de nous voir, c’est le meilleur site pour arriver ! »


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