475 milles au compteur depuis hier midi à 19,82 noeuds : autant dire que le maxi-catamaran Orange continue d’afficher des moyennes plus qu’honorables d’autant que les conditions météorologiques sont loin d’être optimales. Mais tout va bien à bord, les manoeuvres se succedent à un rythme élévé et le bateau pointait à 14h00 à la latitude de (…)
Une « transgascogne » de réglage , une succession d’empannages pour contourner le cap Finisterre, puis la barre au 180, plein sud, et c’est toute la côte du Portugal qui défile en accéléré au vent d’Orange. Après un jour et demi de course, les treize cirés des hommes de Peyron sèchent déjà au soleil ibérique.
Bison Futé l’avait prédit : ce samedi 2 mars est classé « Orange », dans le sens des retours, comme dans celui des départs ! Chassé-croisé dans l’Atlantique pour deux « Géants » : retour au port pour l’infortuné Geronimo et nouveau départ ce matin à 8 heures 36 minutes et 21 secondes (heure française) pour Bruno Peyron et son maxi catamaran « (…)
Le 18 février, à 2 heures 25 minutes et 16 secondes, Geronimo, emmené par le team Cap Gemini & Ernst Young / Schneider Electric, coupait la ligne départ du tour du monde au large de Ouessant. Le détenteur du trophée Jules Verne s’attaquait ainsi à son propre record, jamais battu depuis 1997. A bord de ce majestueux trimaran de course, le (…)
Bruno Peyron, skipper du maxi-catamaran Orange entouré de Gilles Chiorri (boat captain), Yann Penfornis (architecte du bateau) et Eric Mas (Météo Consult), a annoncé lors d’un point presse à Vannes qu’il appareillera aux alentours de 18h00 pour mettre le cap sur Ouessant et prendre à nouveau le départ du Trophée Jules Verne demain dans la matinée.
Hier en début d’après-midi, le trimaran aux couleurs de Cap Gemini Ernst & Young Schneider Electric, grâce à des alizés légers d’est-sud-est, pointait déjà par le travers de la pointe nord-ouest du Brésil à environ 550 milles nautiques du continent sud-américain et glissait alors majestueusement sur les vagues de l’Atlantique sud à plus de (…)
En un temps record, le chantier naval Multiplast, constructeur des Jet Services, des sister-ships Club Med et Orange / Innovation Explorer ou encore de Geronimo et des deux derniers Class America français, a réparé le mât brisé du catamaran de Bruno Peyron.
A bord de Geronimo ce mercredi. Photo : Cap Gemini Ernest & Young - Schneider Electric http://www.grandsrecords.com
« Un peu plus de 9 jours pour franchir l’équateur, ce n’est pas un score qui restera dans les annales » constatait Olivier de Kersauson à la vacation du jour. « Avec un bateau comme Geronimo, sans fanfaronner, on peut prétendre passer dans l’hémisphère sud en 6 jours. On a vécu un Pot au Noir horrible.
Bruno Peyron l’a confirmé lors d’une conférence de presse tenue ce midi à Paris, Orange devrait être prêt pour repartir autour du monde dès la fin de la semaine. L’équipe de l’organisateur de The Race profitera d’une fenêtre météo favorable samedi midi pour partir aux trousses de Geronimo.
A 200 milles de l’équateur (à 13 h TU), les conditions de navigation ne s’arrangent guère pour Geronimo. Le vent d’une dizaine de nœuds rencontré par le trimaran du team Cap Gemini Ernst & Young - Schneider Electric cet après-midi ne lui permet de progresser qu’à faible allure vers l’hémisphère sud. « Même les prévisions météos sont dans (…)
L’idée d’un tour du monde à la voile en moins de 80 jours date de 1985. Yves Le Cornec et d’autres marins rêvaient de ce que réalisera le premier l’équipage de Bruno Peyron en 1993.