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Quarts de repêchage • J2 : Les ’Top’ ont toujours le dessus sur les ’Bottom’
Et toujours pas de surprise à Auckland
mercredi 27 novembre 2002 –
- Le duel américain tourne à l’avantage de OneWorld
- Photo : F.Socha
• Match 1 OneWorld USA 67 bat Stars & Stripes USA 77 (1’ 50")
Même s’il semble que Stars and Stripes puisse être aussi rapide que OneWorld dans de telles conditions, les Américains de Seattle ont encore fait qu’une bouchée des hommes de Dennis Conner.
Dès le départ, James Spithill, le jeune Australien qui barre le bateau bleu, prend l’avantage sur Ken Read, qui barre le bateau de la bannière étoilée. Lancé avec plus de vitesse Vitesse #speedsailing , OneWorld ouvre la route vers la première marque et accroît son avance à chaque bascule. si Stars And Stripes reprend du temps sur les bords de portant pour revenir jusqu’à 12 secondes de OneWorld après un tour, ce ne sera jamais suffisant pour repasser devant le Class America bleu.
Peter Isler, cellule arrière de Stars & Stripes : "C’était un cauchemar pour les tacticiens ou un rêve pour les barreurs ! Tout dépend du côté de la bascule où vous vous trouviez. C’était une journée avec des champs de mines et des tourbillons. C’était une journée où le bateau de tête pouvait prendre moins de risque pour couvrir parfaitement son concurrent. Et c’est ce que OneWorld a fait.
Ce n’était pas contre pas une bonne journée pour évaluer les vitesses mais de ce que nous avons pu remarquer, il n’y avait pas trop de différence entre nos deux bateaux. Cela ressemblait plus à une course entre deux monotypes ! Parfois nous étions plus rapides à la fois au près et au portant. Et il reste encore beaucoup de courses avant la fin de la série."
Source Team Dennis Conner
- Luna Rossa a deux points d’avance sur Orm
- Photo : F.Socha
• Match 2 Luna Rossa ITA 74 bat Orm SWE 73 (1’ 23")
Comme dans l’autre quart de repêchage, celui entre Italiens et Suédois s’est soldé par une large défaite du Victory Challenge. Dans le petit temps qui règne actuellement en Nouvelle Zélande, les Suédois sont victimes d’un déficit de vitesse Vitesse #speedsailing par rapport à un des meilleurs teams de cette édition de la Cup.
Dès le départ, Rod Davis, qui barre Luna Rossa au début de chaque manche, impose sa loi au bateau suédois. Les Italiens coupent la ligne une petite seconde devant, au vent et donc en position favorable par rapport à leur concurrent. Comme hier, ils ont envoyé un homme en tête de mât pour mieux étudier le vent sur le plan d’eau. Les Italiens prennent d’ailleurs les meilleures risées sur le côté gauche du plan d’eau avant d’échanger la place avec les Suédois aux deux tiers du parcours vers la première bouée au vent. A cette marque, ITA 74 compte déjà 43 secondes d’avance...
Le vent monte à 10-12 noeuds. Sous spi asymétrique, Orm lance à la chasse derrière Luna Rossa. Bénéficiant d’un vent plus fort par l’arrière, il revient à 12 secondes du bateau italien. L’espoir est encore permis dans le camp suédois.
Lors du second bord de près, les deux équipes choisissent des routes radicalement différentes. SWE 73 part à gauche. ITA 74 est à droite et ne contrôle pas son adversaire. Quand Luna Rossa vire enfin, c’est que le bateau italien vient de toucher la bascule qu’il était parti chercher. L’écart remonte à 47 secondes à la mi-parcours.
Après un bord de vent arrière où les Suédois ont grappillé quelques secondes, les Italiens décident de contrôler leur concurrent. Ils conservent 43 secondes d’avance l’issue du second tour. Puis le vent retombe. Il est temps d’en finir. Les Suédois déchirent même leur genaker sur le dernier bord. Le temps de remplacer la voile ultra légère et les Italiens sont à portée de victoire. Ils s’imposent pour le deuxième fois consécutive de près d’une minute et trente secondes.
Source Prada Luna Rossa
Classement des quarts de repêchage
| OneWorld Challenge | 2 | 0 | Team Dennis Conner |
| Prada Challenge | 2 | 0 | Victory Challenge |
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