TOP LEAGUE

Le match entre Prada Luna Rossa et Alinghi n’a pas été disputé suite au retrait du défi italien. Ces derniers souhaitent profiter de ce temps libre supplémentaire pour poursuivre les modifications sur leurs bateaux sachent que lors de ces quarts de finale, ils étaient très proches des Suisses en performance. Ce coup tactique permet de préserver leur bateau et leurs navigateurs alors que des matchs très tendus les attendaient face à Alinghi lors des régates suivantes. Décalés vers les quarts de finale de rattrapage, il vont pouvoir tester leur bateau face à un adversaire bien moins coriace...

Oracle BMW Racing se qualifie pour les demi finales

Photo : F.Socha

Match 2 Oracle BMW Racing USA 76 bat OneWorld USA 65 (33")

Deux challengers sont d’ores et déjà qualifiés pour les demi-finales ’directes’. En s’imposant face à OneWorld pour la quatrième fois consécutive, les Américains d’Oracle BMW Racing ont obtenu leur ticket pour affronter les Suisses d’Alinghi.

Mais d’ici là, vont se disputer les quarts de finale de rattrapage avec les deux challengers battus de la Top League face aux deux vainqueurs de la Bottom League. Bien que vaincu par Oracle BMW Racing par un sévère quatre à zéro, les Américains de OneWorld auront l’avantage de pouvoir choisir leur prochain adversaire parmi les deux vainqueurs de la Bottom League qui ne s’est pas achevée cette nuit... Ces régates commenceront le 23 novembre prochain.

La régate avait pourtant commencé par un léger avantage obtenu par le bateau de OneWorld. Mais USA 76 parvient à s’imposer sur le côté gauche du plan d’eau pour enrouler la première marque avec une légère avance sur son compatriote. Le deuxième bord, au vent arrière, est le plus serré. Le bateau bleu revient à 12 secondes sous le vent... Mais il reste encore deux tours que les hommes de Chris Dickson contrôlent sans souci pour franchir la ligne d’arrivée avec 33 secondes d’avance.

 James Spithill, barreur OneWorld : "C’est course est un marathon et pas un sprint ! Nous avons encore une longue route devant nous. Nous avons beaucoup donné sur les deux dernières années et si une équipe peut aller de l’avant, c’est bien la notre !"

Source OneWorld Challenge

BOTTOM LEAGUE

Le Défi est revenusur les Suédois pour les battre

Photo : F.Socha

• Match 3 Le Defi FRA 69 bat Orm SWE 73 (34")

Les Français ont mangé du lion cette nuit pour s’imposer sur les Suédois. Une excellente performance au vu de leur piètres résultats depuis le début des phases de sélection pour la Coupe de l’America. Le sort des jaunes est donc en sursit et l’espoir encore permis...

La régate a commencé dans du médium par un phase de départ agressive entre les deux équipages. Motivés, les hommes du défi Areva ont pris l’avantage sur ceux du Victory Challenge pour pousser Orm à la bouée et couper la ligne de départ avec deux petites secondes à leur avantage.

Plus rapides et meilleurs en cap, les Suédois reprennent ensuite l’avantage pour enrouler la marque au vent avec un delta positif de 18 secondes. L’écart reste à peu près stable à l’issue du premier tour puis augmente à mi parcours malgré une bonne navigation du Class America tricolore.

A l’issue du second bord de vent arrière, Orm compte 31 secondes d’avance et semble en bonne voie de qualification pour les quarts de rattrapage... Sûrs d’eux, ils ne contrôlent pas le bateau français qui tente le bord du facteur sur la droite du plan d’eau. Une bascule de vent plus importante et Areva repasse en tête. Les virements de bord s’enchaînent et les Suédois ratent leur approche de la bouée. Ils perdent du temps sur les Français qui passent avec 17 secondes d’avance.

Philippe Presti et ses équipiers peuvent alors tirer profit de la bonne vitesse Vitesse #speedsailing de leur voilier au portant pour s’imposer une première fois lors de ces quarts de finale.

 Philippe Presti, barreur-skipper : « On a fait un bon job d’équipe. Nous n’avons pas lâché. A aucun moment. Nous avons toujours pensé que nous pouvions gagner. Nous avons fait des erreurs mais nous avons été capable de rejouer à chaque fois. Je suis fier de ça. A la fin, nous étions tous émus d’avoir réussi une belle course ensemble. C’est mon premier point dans la Louis Vuitton Cup et je tiens à le dédier aux 90 personnes du Défi qui bossent nuit et jour et à tous ceux qui nous aident et nous supportent ».  
 Pierre Mas, directeur sportif : « Nous avons fait des changements mineurs sur les ailettes cette nuit. Cette modification et toutes les précédentes apportent un vrai plus au portant. On l’a vu aujourd’hui. Et on commence à trouver un fonctionnement vraiment juste du bateau au près. Grâce en particulier aux speed-tests avec FRA 79. Ce point est le bienvenu. Le premier que nous attendions. Nous nous réjouissons pour aujourd’hui mais nous nous concentrons déjà pour demain ».

Source Le Défi

Trois victoires consécutives pour Stars and Stripes

Photo : F.Socha

• Match 4 Stars & Stripes USA 77 bat Wight Lightning GBR 70 (34")

Comme les Français, les Anglais on tenté le tout pour le tout en modifiant leurs habitudes au sein de leur cellule arrière. Le barreur des phases de départ, Andy Beadsworth a laissé sa place au barreur-skipper régulier, Ian Walker. Mais il n’a pas pu contenir l’agression de l’Américain Ken Read lors de la phase de départ. Read parvient à le chasser de la ligne de départ pour s’élancer avec déjà 14 secondes d’avance sur le bateau britannique quand le coup de canon est donné. La régate est finie.

A la première marque le Team Dennis Conner possède 35 secondes d’avance sur le défi anglais. Les Anglais de l’île de Wight tentent de revenir mais en vain. Le bateau portant la bannière étoilée augmente même son avance sur quatre des cinq derniers bords pour s’imposer d’un peu plus d’une demie minute.

 Ken Read, barreur Stars and Stripes : "Les conditions étaient très perturbées avec beaucoup de trous. Le type de temps où vous ne devez pas être trop en avant ! Le vent était plus fort à l’extrémité haute du parcours ce qui veut dire que le bateau qui menait se retrouvait sous spinnaker avec des vents de plus en plus faibles pendant que le bateau poursuivant avait plus d’air. C’était très prenant pour les nerfs car nous avions pris une bonne avance mais nous la voyions diminuer à chaque fois !"

Source Team Dennis Conner