Voile classique

Hoalen Brest Douarnenez Classic : Mariquita a remporté la 2e édition

vendredi 30 août 2024Redaction SSS [Source RP]

Il en a fallu de la patience lors de cette dernière journée de la HOALEN BREST DOUARNENEZ CLASSIC hier jeudi. Mer d’huile, vent evanescent... La rade de Brest inspirait plutôt la baignade que la régate. Après avoir patienté sur l’eau durant plus de 4 heures, la flotte des neuf concurrents prenait le départ de la course Incidence Sails et enchainait sur la course du Crédit Agricole.


Pour Jacques Caraës, skipper de Mariquita : "C’est une belle journée ! Nous avons attendu un peu le vent ce matin mais on remercie le comité de course qui a réussi à mettre ne place un parcours vers 14h. Nous avons réussi à faire deux belles manches avec un vent instable mais c’était intéressant stratégiquement. On s’est régalé sur l’eau et avec l’équipage nous avons passé une excellent journée avec de beaux départs ce qui est essentiel pour prendre tout de suite l’avantage sur la course. Dans les petits temps il faut arriver à garder la vitesse sur d es bateaux lourds, 75 tonnes pour Mariquita mais grâce à l’attention de l’équipage on y est arrivé."

LA 2È ÉDITION, GRAND CRU DE LA HOALEN BREST DOUARNENEZ CLASSIC !

Une fois de plus, l’épreuve a été très sportive dans des conditions très variées. Les neuf équipages ont pu s’exprimer sur des parcours côtiers, techniques et des runs. Cette diversité de courses conjuguée au fort caractère des sites, la rade de Brest et l’Aulne, la mer d’Iroise, la baie de Dournenez, a confirmé qu’elle comportait tous les ingrédients de la réussite pour les 118 équipiers de ce cru 2024. A noter que vingt jeunes femmes font partie des équipages, particulièrement bien représentées sur les bateaux Pen Duick, Mariquita, Moonbeam, Moonbeam IV.

LES MOTS DE ...

François, barreur sur Stiren : "Excellente journée car le vent est rentré ce qui nous a permis de faire deux jolies petites manches , sans ça, nous aurions été frustrés mais là c’était génial ! Il y avait des rotations de vents intéressantes à anticiper, avec de la tactique et de la stratégie, ce qui a donné de l’ouverture pour les plus petits bateaux. D’ailleurs je crois qu’on a du battre un "Moonbeam" aujourd’hui nous sommes très contents. Ce sont des courses fantastiques car faire courir des petits et des grands bateaux en course finalement c’est assez rare ! Là on a notre chance , on la dispute âprement et tout cela donne un spectacle magnifique dans la rade de Brest. Les runs sont assez rare pour des classiques, c’est en général réservé à des bateaux de course qui font des démonstrations comme les Imoca ou les Ocean 50, mais pour les Classiques c’est une très bonne idée car cela permet de faire tourner les bateaux à des rythmes différents et de se croiser régulièrement."

Lola, équipière sur Moonbeam : " Je navigue sur Moonbeam depuis cet été. Avant, je naviguais sur Moonbeam IV. Mon poste, c’est pied de mât. Je suis vers l’avant du bateau et je gère tout ce qui est drisses, envois de voile, affalage et je garde l’espace propre et rangé. Il y a énormément de courses et ça peut rapidement devenir le bazar si on ne range pas au fur et à mesure. Je partage les tâches avec Malo. Quand on hisse la grand-voile, on est 4-5 personnes de chaque côté pour bien se coordonner et nous, nous donnons le rythme !"

Chloë, équipière sur Pen Duick : " Je navigue à bord de Pen Duick depuis le mois de mars. J’ai eu l’occasion de naviguer sur le bateau en contrat de service civique pour les jeunes. Alors à bord habituellement on est cinq, capitaine compris, mais en ce moment on est en régate, donc on est sept et on a tous choisi un poste. J’ai un poste assez volant, je suis en support au pied de mât et à l’écoute. Voir tous ces équipages, avec beaucoup de jeunes, beaucoup de filles, c’est quelque-chose qui n’était pas si normal que ça dans le milieu de la voile il y a un certain temps. C’est cool de voir que cela change. Le fait d’avoir des services civiques ou même des jeunes sur les bateaux montre que les jeunes aussi savent faire de la voile. C’est vraiment super !"

Marius, skipper de Pen Duick : "Ca a bien commencé pour nous car le bateau marche bien dans la pétole, nous désespérons un peu plus quand le vent monte mais au final c’était chouette car le plan d’eau est resté plat, nous avons pu rester un peu avec les copains. On s’est fait une petite frayeur avec un bel affalage à l’australienne près de la bouée. Un affalage à l’australienne ? On navigue assez près du vent avec le spinnaker, on lâche complètement la drisse puis on abat la voile par le bas... Cette manoeuvre conjugue le joli spectacle et le gain de temps pour les manœuvres !"

LE CLASSEMENT GENERAL APRÈS JURY


 Communiqué Kaori

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