Le départ de la sixième Transat AG2R sera donné, pour les vingt-cinq équipages inscrits, à 12h00 précises, à la sortie de la rade de Lorient. Les 49 navigateurs et l’unique navigatrice de la course mettront alors le cap vers l’île de Madère distante de 1105 milles (2000 km) du port breton.
C’est le navigateur Alain Gautier, vainqueur de l’édition 1996, qui donnera le coup de canon libérateur. Les vingt-cinq monotypes couperont la ligne de départ mouillée dans la passe ouest du chenal de Lorient. "La ligne est matérialisée par l’Épée, le patrouilleur de la gendarmerie maritime, et une bouée" précise Christophe Gaumont, le président du comité de course. "Ils iront virer une porte distante de deux milles environ avant de venir enrouler une marque proche de la zone de départ puis virer une porte de sortie située dans la passe Sud. Elle sera matérialisée par le Cormoran, un patrouilleur de la marine nationale, et une marque latérale appelée Les Errants." A l’issue de ce petit parcours de 8,8 milles de long que les Figaro devraient couvrir en une heure et trente minutes environ, ils laisseront l’île de Groix sur bâbord et mettront le cap vers le large. Les premiers concurrents passeront au niveau du cap Finisterre en Espagne, point de passage obligé sur la route de Madère et porte de sortie du golfe de Gascogne, entre deux et trois jours plus tard.
Les conditions météo qui règnent actuellement sur la Bretagne sont assez clémentes. "Ça ne va pas être la baston !" prévient Hervé Laurent (Colbert Orco). "Le vent est relativement faible sur le golfe de Gascogne. Pour le départ, on devrait avoir du noroît, et peut-être même de l’ouest. Mais il y a des petites cellules sans vent qui sont indépendantes et qui se déplacent. Cela rend les prévisions très changeantes." A un jour du départ, les organisateurs attendent effectivement entre 10 et 15 noeuds de vent de nord à nord-ouest. Les premières heures de course s’annoncent donc sous des allures portantes pour les navigateurs. Les responsables de Météo France le confirment. "Il y a un petit front atténué qui arrivera le jour du départ sur la côte morbihannaise. Pour le vent, il y aura un flux de nord-ouest force 2 à 3 qui devrait passer nord en soirée puis nord-est. Lundi, le flux de nord-est soufflera à force 2 à 3."
• LISTE DES 25 CONCURRENTS
N°Voile- Bateau Chef de bord Equipier
1 - JEAN FLOC’H Eric DROUGLAZET Vincent RIOU
3 - GAME BOY ADVANCE Bruno JOURDREN Jérémie BEYOU
4 - CERCLE VERT Gildas MORVAN Charles CAUDRELIER -BENAC
6 - MYRIALIS Nicolas TROUSSEL Armel LE CLEAC’H
7 - THALES - ARMOR LUX Erwan TABARLY Philippe VICARIOT
16 - VAR MEDITERRANEE - EJO Gérard NAVARIN Pierre-Laurent GARNERO
17 - HAPPYCALOPSE Philippe CARDIS Alexandre SCHNEITER
18 - DEPARTEMENT DE L’AISNE Jeanne GREGOIRE Arnaud BOISSIERES
24 - AFFICHES PARISIENNES Jean-Christophe CASO Daniel VALLANCIEN
28 - COLBERT ORCO Hervé LAURENT Rodolphe JACQ
29 - AVIS - ILE DE ST BARTHELEMY Luc POUPON Jean-François LEDEE
33 - SAIL FAST - Evénements Nautiques Denis LEMAITRE Yann GREGOIRE
38 - ST BARTH ASSURANCES Markku HÄRMÄLÄ Richard LEDEE
39 - "TRES" ROYAN Alexandre PERAUD William KOSTYRA
46 - POLIMMO François GUIFFANT Guillaume VOIZARD
50 - ONLY Thierry LUNVEN Thierry FOURNIER FOCH
59 - ENTREPRENDRE AU PAYS DE LORIENT Yannig LIVORY Laurent MASSOT
61 - D & J DEMELLIER & JOULIA Christophe BOUVET Olivier SERVETTAZ
97 - MARSEILLE ENTREPRISES Jean-Paul MOUREN Alexandre TOULORGE
99 - UHARTZ - ABSOLUT(E) Amaiur ALFARO Vincent LAUMAILLE
123 - PILOT Antoine CANOVAS Pierre PECCOUD
134 - SOS ENFANCE EN DANGER Alain d’EUDEVILLE Loïc MERLIN
147 - PETIT NAVIRE LE BON GOUT DU LARGE Thierry CHABAGNY Corentin DOUGUET
150 - SAINT - NAZAIRE ESCAL’ ATLANTIC Ronan GUERIN Ronan COINTO
210 - BDS Hacène ABBAR Jean-Claude HERVY
Les Figaro Beneteau 3 ont tiré leurs derniers bords ce samedi, offrant un ultime ballet en baie de la Forêt, malgré une journée marquée par un vent capricieux. Après seize jours intenses et aux multiples rebondissements, Paprec by Normandy Inshore Program grave son nom sur le prestigieux Trophée du Tour Voile. Dunkerque-Kiloutou et La Réunion (…)
A 16 heures, 21 minutes et 14 secondes, le Groupe Réel a passé la ligne devant Port Haliguen. Alexis Loison et Corentin Horeau sont vainqueurs de la 15e édition du Tour Bretagne Voile !
La SPL Bretagne Plaisance s’engage aux côtés de deux jeunes navigateurs malouins de 22 et 23 ans, Marie-Adélaïde Le Gué et Alexandre Carlo, pour promouvoir la voile de compétition, l’innovation et l’inclusion. En devenant sponsor principal du Figaro Bénéteau 3 N°44, Bretagne Plaisance accompagnera LGC Sailing jusqu’à fin 2027, soit sur plus (…)
C’est officiel, le parcours de la 56e édition de La Solitaire du Figaro Paprec a été dévoilé par OC Sport Pen Duick, organisateur de l’épreuve. Avec 1850 milles de course entre Rouen (Seine Maritime), la Baie de Morlaix (Finistère), Vigo (Espagne) et une arrivée exceptionnelle dans le Cotentin à Saint-Vaast-La-Hougue (Manche), ce nouveau (…)
Charlotte Yven et Hugo Dhallenne remportent ensemble la Transat Paprec 2025, au terme d’un final haletant. Arrivés à Saint-Barthélemy ce vendredi 9 mai à 8h18 (heure française), après 18 jours, 19 heures, 16 minutes et 54 secondes de mer, ils signent une performance de haut vol, 42 minutes devant leurs poursuivants directs. Un sacre qui fait (…)
Ils faisaient partie des grands favoris de cette édition. Deux ans après sa victoire avec Loïs Berrehar, Charlotte Yven a décidé de s’élancer à nouveau avec Hugo Dhallenne, un des skippers les plus performants de la classe. Skipper Macif a impulsé le tempo tout au long de la course avant de faire la différence dans les dernières heures. En (…)
Le Néo Zélandais, vainqueur de la Whitbread, deuxième détenteur du trophée Jules Vernes et double vainqueur de la Coupe de l’America aurait été assassiné ce matin en Amazonie.
La maquette du nouveau monotype. Photos : Ch.Guigueno
Le nouveau Figaro Bénéteau serait-il déjà un succès ? La classe Figaro Bénéteau reconnaît comptabiliser entre 20 et 25 intentions d’achat. Le chantier Bénéteau qui a promis de construire 50 bateaux en un an remplit son carnet de commandes.
Après une saison record dont la principale épreuve était la Transat Jacques Vabre en double, Franck Cammas et Alain Gautier ont terminé au coude à coude. Chacun marque 78 points sur la saison mais c’est le skipper de Groupama qui s’impose grâce à sa victoire dans la transatlantique.
Onze skippers sont classés (Joyon, Duprey et Richards n’ont (…)
Le premier Open 570 exposé à la Porte de Versailles. Déjà dix commandes. Photo : Ch.Guigueno
Les chiffres sont inversés mais le concept reste le même. Une raison à cela, le papa des deux quillards moderne n’est autre que le Groupe Finot. “Finot a déposé la marque Open” précise, un brin énervé, Bruno Hervouet, le patron du chantier Phileas qui construit cette version assagie de la bête en série.
Laurent Brossat devant le Fun Power exposé au salon nautique de Paris. Photo : Ch.Guigueno
La carène possède un air d’Europe. Laurent Brossat, son architecte et constructeur, avoue justement être un ancien régatier de cette série. Il a aussi navigué en Laser et s’est inspiré des skiffs, les 18 pieds australiens, pour dessiner un dériveur en solitaire de la nouvelle génération.
L’Australienne Layne Beachley vient de remporter son quatrième titre mondial consécutif en se qualifiant pour les quarts de finale du Billabong Pro Maui. Sa compatriote Neridah Falconer s’adjuge de son côté l’épreuve en battant en finale Pauline Menczer.
Australian Layne Beachley today reached an ’Everest’ of a career goal by equaling the previous record set of four consecutive world titles by claiming her fourth at the Billabong Pro Maui, the final women’s World Championship Tour (WCT) of 2001. Neridah Falconer, meanwhile, achieved her own milestone this afternoon by defeating 1993 world (…)
illbruck arrive à Sydney à 2 heures GMT ce matin. Photo : Daniel Forster / illbruck
En franchissant en vainqueur, à 01h 22 (heure française – 11h 22 heure locale) la ligne d’arrivée de la seconde étape Cape Town – Sydney, illbruck signait une magnifique victoire, arrachée aux différentes fortunes de mer qui ont éprouvé l’équipage battant pavillon allemand depuis le début de cette manche de 6 550 milles. Les ennuis de illbruck (…)