Furtif 60 : Naissance d’un monocoque Open

Partie 4 : La coque passe à l’endroit

Le monocoque d’Elie Canivenc

mardi 29 janvier 2002Christophe Guigueno

La construction du monocoque d’Elie Canivenc se poursuit à Caen. La coque à bouchains est assemblée. Pour fixer les couples et poser le pont, la coque a été mise à l’endroit. Une étape sensible car la moindre erreur peut réduire à néant des mois de travail.


Comme de nombreux prototypes, Furtif 60 a été construit à l’envers. Les bordés en sandwich ont été posés sur des couples de construction alignés les uns derrière les autres sur un ber parfait. Une fois les bordés en sandwich assemblés les uns aux autres, les constructeurs ont fixé la cloison principale, une cloison avant et le tableau arrière. L’étrave par contre, n’est toujours pas fermée et attend la crash box. Ainsi formée, la coque reste souple. Les autres cloisons ne sont pas collées pour alléger la structure lors du retournement.

Pour la soulever, Elie et son équipe ont sanglé l’arrière et la partie avant du bateau. Le tout est soulevé doucement puis incliné degré après degré. Dans la manoeuvre, seuls les néons du plafond du chantier ont souffert. Furtif 60 mesure quand même 5,40 m de large au maître bau. Puis la carlingue a poursuivi sa rotation pour rejoindre une assiette plus logique pour un futur voilier.

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Vue du tableau arrière, ouvert par des trappes pour respecter les règles de sécurité des monocoques Open. Le Furtif vu de l’avant à 90° ! On peut admirer les lignes originales d’une coque à bouchains.
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A 45°, le Furtif dévoile sa cloison principale située à proximité du maître bau. Le retournement est terminé. La coque est devenue une véritable luge des mers.

Pour toute information supplémentaire sur le projet Furtif 60 : efrance.fr/furtif60
Photos : Elie Canivenc

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