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Miranda Merron passe les Açores un jour après Bilou
vendredi 7 février 2003 –
" Nous n’avons toujours pas beaucoup de vent, explique la navigatrice britannique. Pas plus de 5 nœuds. Heureusement la mer est encore calme et nous pouvons avancer à peu près à la même vitesse Vitesse #speedsailing . Mais, on aimerait bien que cela se renforce pour rentrer plus vite à la maison. " Englué dans les calmes de l’anticyclone des Açores, UUDS-République Dominicaine cherche désespérement le flux d’Ouest qui lui permettra de faire route directe vers Belle-Ile dont il était encore distant de 1200 milles dans l’après-midi.
Devant, à guère plus de 115 milles, Sill ne progressait pas beaucoup plus vite. L’écart entre les deux bateaux, s’il n’a guère diminué ces dernières heures, n’a jamais été aussi réduit depuis l’arrêt forcé de UUDS sur la côte de Saint Domingue juste après le départ de la course. Ce qui n’est pas pour rassurer l’équipage de Roland Jourdain. " Nous regardons attentivement dans notre rétrovisseur, reconnaît Bruno Béhuret, car nous sommes un peu inquiets de ce retour aux avant-postes. Il ne faudrait pas que Miranda profite d’une veine de vent que l’on aurait pas vu pour venir nous chatouiller le tableau arrière. "
Pendant ce temps, Eric Dumont, le skipper de La Mie Câline-Viadirect a demandé au comité de course de l’UNCL l’autorisation de s’arrêter aux Açores pour procéder à quelques réparations. Une demande motivée selon le navigateur par des problèmes d’alternateurs qui ne rechargeraient pas normalement les batteries du bord, mais aussi par la déchirure de son génois et par le relâchement de son gréément dormant (les haubans) du bateau. Une autorisation qui lui a été aussitôt accordée.
• En direct du large
Gaël Le Cléach : " On manœuvre beaucoup dans le vent très instable que nous rencontrons. Il varie surtout en force, ce qui nous oblige à changer fréquement de voiles. Dans ces moments, il n’y a plus de quart. Tout le monde est sur le pont, même notre matelot de choc, Pierre-Louis Castelli. C’est quand même plus facile quand on est cinq pour rentrer notre grand spi. "
Miranda Merron (UUDS-République Dominicaine) : " On est passé devant Ponta Delgada, le port de l’île de Sao Miguel. Il a l’air très sympa, même vu de loin. Pour la prochaine édition, l’organisation
Organisation
#organisation
pourrait peut-être nous proposer une escale comme pendant la Mini Transat. Cela nous permettrait de découvrir ce pays que nous sommes peu nombreux à connaître. "
METEO (Louis Bodin/La Chaîne Météo) : Les concurrents qui naviguent à proximité des Açores sont toujours un peu englués dans l’anticyclone et la seule porte de salut se trouve au Nord. Ainsi tous les voiliers, comme Sill le fait déjà, vont s’écarter volontairement de la route directe. Le vent de Sud-Ouest est plus fort et plus régulier au nord du 41e Nord en ce moment. A partir de cette latitude on va voir de nouveau Sill accélérer et reprendre un peu d’avance.
Cette avance ne sera pas forcément définitive car la question de ces prochains jours sera de savoir jusqu’ou il faudra aller vers le Nord avant de refaire la route direct vers l’arrivée. Cela correspondra aussi à un empannage. Il va être difficile de trouver la bonne limite où les vents seront encore suffisamment forts mais sans trop rallonger la route
Information http://www.uncl.com
CLASSEMENT (vendredi 07/02 à 16h00, heure française) :
1. Sill (Roland Jourdain/France), à 1053,1 milles de l’arrivée à La Rochelle
2. UUDS-République Dominicaine (Miranda Merron/Angleterre), à 118 milles
3. La Mie Câline-Viadirect (Eric Dumont/France), à 391,3 milles
4. Millimages-Gédéon (Patrick Favre/France), à 908,9 milles
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