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L’Hibiscus party 5

La Nantaise Marie Gicquel et le Rétais Antoine Albeau se sont imposés dans les vagues de Morgat

lundi 31 décembre 2012Redaction SSS [Source RP]

Une cinquantaine de windsurfeurs, dont quatre filles, étaient au départ de l’Hibiscus party 5 le week end passé : une épreuve de windsurf Windsurf #Windsurf (et de SUP, quand le vent fait défaut) organisée par les magasins l’Hibiscus Quimper/Morgat et le Centre Nautique de Crozon-Morgat et qui rassemble chaque année l’élite du windsurf Windsurf #Windsurf tricolore sur les fabuleux spots de la Presqu’île de Crozon pendant les fêtes de fin d’année.

Le samedi matin, les organisateurs, présents dès le lever du jour sur le spot de Goulien, avaient pu constater que les conditions étaient conformes aux prévisions météo : le vent de Sud soufflait fort et de très grosses vagues (un bon 4m) déroulaient déjà sur le spot, avec une houle encore annoncée à la hausse en journée.

Autrement dit, un temps à ne pas mettre un windsurfeur du dimanche sur l’eau, mais des conditions idéales pour que la fine fleur des wave riders français qualifiés pour les quarts de finale puissent sérieusement s’expliquer !

A dix heures du matin, la procédure de départ était lancée comme prévu, et la première poule de 4 coureurs s’apprêtait à affronter les déferlantes. Mais malheureusement, après un grain, le vent tournait de 90 degrés tout en perdant deux forces d’un coup... Avec un vent beaucoup plus Ouest que prévu (et donc de face, ou presque) et une houle aussi grosse, il n’était plus envisageable de lancer l’épreuve : les windsurfeurs auraient été totalement incapables de franchir la barre et il fallait donc se résoudre à se replier sur le spot beaucoup plus abrité et mieux orienté de l’Aber, en Baie de Douarnenez Douarnenez #Douarnenez .

Une fois la décision prise, il fallut bien deux bonnes heures à l’équipe de bénévoles et aux coureurs pour déménager l’ensemble du matériel, puis pour tout remonter sur le nouveau site ! Mais une fois sur place, tous purent constater avec soulagement que les conditions étaient tout à fait correctes, et largement suffisante pour relancer l’épreuve ; dans des vagues certes beaucoup plus petites (2m), mais avec un vent plus fort et mieux orienté.

Le premier quart de finale pouvait enfin débuter, avec trois heures de retard sur le programme initial ! Bien que le classement s’effectue sur le total des points des deux meilleurs sauts et des deux meilleurs surfs, il s’avérait rapidement que les sauts allaient « payer » davantage et qu’il allait être difficile de trouver de bons scores dans les surfs, très techniques vu l’orientation du vent.

Après des demi finales très serrées, qui voyaient notamment l’élimination des deux Lorientais (tous deux excellents en surf Surf #Surf ) Fred Jézéquel et Fred Debuire, c’est donc logiquement les meilleurs « sauteurs » du lot que l’on retrouvait en finale : Albeau, De ridder et Sune. Ainsi que le patron de l’Hibiscus, organisateur de l’épreuve et « local de l’étape » : Thierry Belbéoch.

Les conditions étaient peu à peu devenues nettement meilleures, avec un vent régulier (20 nœuds) et des vagues beaucoup plus lisses qu’en début d’après-midi, à la faveur de la marée montante. La dernière série du premier tableau allait donc pourvoir se dérouler idéalement, sous les yeux d’un public extrêmement nombreux, et devant les objectifs de plusieurs chaînes de télévision ! Dans les premières minutes, les quatre hommes faisaient à peu près jeu Jeu #jeu égal dans les surfs mais avec, déjà, un léger avantage pour Antoine Albeau et Jean-Matt De Ridder dans le domaine aérien. A mi-parcours, Albeau tuait définitivement le suspense en posant à la perfection (tout comme il l’avait déjà fait en demi) les deux plus difficiles loopings du répertoire : un « backloop » vertigineux (à douze mètres de haut !), suivi d’un « pushloop » d’école, à près de dix mètres !

C’est là, certainement, l’arme principale du colosse de l’île de Ré en compétition de vagues : d’autant plus qu’il les pose avec un taux de réussite de l’ordre de 90% (un seul looping « raté » en quatre manches !), contre plutôt 50% ou 60% pour ses adversaires. Yann Sune, lui aussi un très bon « sauteur », se classait finalement troisième devant Thierry Belbéoch, qui quant à lui trouvait deux très bons surfs mais ne parvenait pas à bien poser deux loopings.

Dès la fin de ce premier tableau masculin, et avant d’entamer dans la foulée le premier tour qualificatif d’un second tableau, une manche féminine était lancée : comme la veille, c’est la Nantaise Marie-Hélène Gicquel qui s’imposait assez nettement, en devançant Nathalie Cottard et MarineHunter.


Voir en ligne : Info presse Pierre-Yves Baraer / Hibiscus Quimper-Crozon


Le classement :

Hommes :

1/ Antoine Albeau (Ile de Ré)

2/ Jean-Mat De Ridder (Ile d’Oléron)

3/ Yann Sune (Wimeureux)

4/ Thierry Belbéoch (Morgat)

5ex/ Fred Jézéquel (Ploemeur) & Fred Debuire (Ploemel)

7ex/ Antoine Albert (Nouméa) 1er jeune

Benoît Gendre (Ile d’Oléron)

etc. (42 classés)

Femmes :

1/ Marie-Hélène Gicquel (Nantes)

2/ Nathalie Cottard (Etel)

3/ Marine Hunter (La Rochelle)



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