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Ça y est, le SpeedDream27 tire ses premiers bords. Sans Alex Thomson perché sur son bulbe mais avec son côté pratique pour éviter les bouées de casiers dans les ports du Nord-Est américain, ce monocoque à quille pendulaire extrême et coque à redans, navigue.
Si on connait en France les monocoques à quille pendulaire depuis que les frères Desjoyeaux avaient lancé dans les années 80 le mini n°29, celles-ci sortent rarement en dehors de l’eau. Une raison à cela, le débattement est limité pour des questions de sécurité. Les jauges des minis et IMOCA (les voiliers du Vendée Globe), imposent aux voiliers de pouvoir se redresser en cas de charriage et ce n’est pas compatible avec une quille qui pointe son bulbe au-dessus de la mer - sauf pour certains coups de communication.
Ici, avec le SpeedDream27, il s’agit bien au contraire de se libérer de la traînée d’un bulbe et d’augmenter le couple de redressement au maximum. Dessiné par Rodger Martin Yacht Design suivant une idée de Vlad Murnikov, le monocoque full carbone qui vient d’être mis à l’eau aux USA a pur objectif de servir de bateau d’essai avant la conception d’un voilier de 50 pieds environ. Un bateau véritablement open - donc libéré de toute jauge - qui devrait s’attaquer à tous types de records de vitesse à la voile et s’attribuer ceux des monocoques.
Cam Lewis, le skipper du bateau, semble assez enthousiaste après les premiers bords : "j’ai travaillé avec de nombreux architectes navals, chantiers navals et partenaires tout au long du processus de développement du projet SpeedDream et je peux dire qu’il sont tous aussi talentueux que motivés. Ce bateau est à la pointe de la technologie comme peuvent l’être les AC72 sur la Coupe de l’America. Avec ce programme, nous allons être en mesure de changer une petite partie de notre monde."
On peut espérer que les premiers bords seront plus fructueux que ceux du catamaran américain… Reste que le projet est intéressant à suivre et vivement les premiers chronos.
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