Alors qu’il avait passé au petit matin la marque de parcours de l’île de Santa Maria aux Açores en 5e position de l’Europa Warm’Up et qu’il attaquait un long bord de glisse vers le Fastnet (Irlande), le skipper Kito de Pavant a entendu un crac peu avant 13 heures. Le mât du monocoque Groupe Bel s’est brisé en deux alors que le bateau naviguait dans 20-25 noeuds de sud-ouest sous grand voile à un ris et gennaker.
A 12h56, l’équipe technique du skipper a informé la direction de course et précisé que Kito allait bien, qu’il n’était pas blessé et qu’il faisait route vers le port de Ponta Delgada, situé sur l’ile de Sao Miguel à 50 milles de Groupe Bel au moment de l’avarie. La partie haute du mât est restée accrochée et le skipper a sécurisé les choses dans la mesure du possible. Forcément déçu, Kito reste avant tout concentré sur l’objectif de mettre au plus vite son bateau à l’abri.
Joint cet après-midi, le skipper de Groupe Bel revient sur le démâtage et les conditions de navigation :
« Je naviguais sous gennaker et un ris dans la grand voile dans 20-25 nœuds de sud-ouest. Le bateau allait bien et la navigation était plutôt confortable sous pilote automatique. Tout d’un coup, il y a eu une accélération et j’ai entendu un crac. Le mât s’est cassé en deux immédiatement, juste au-dessus du capelage (accroche) de l’étai d’ORC. Ce qui fait que je n’ai plus de voile d’avant et que le mât tient uniquement avec les bas-haubans et cet étai à l’avant.
J’ai sécurisé le bateau et constaté que, mis à part le mât, il n’y a pas d’autres dégâts. La grand voile est encore accrochée au mât et propulse Groupe Bel à faible vitesse. J’ai mis le moteur pour me mettre dans la bonne direction car je n’étais pas manœuvrant. Il me reste environ 30 litres de gasoil, soit six heures d’autonomie. Mon équipe technique et la direction de course cherchent actuellement un moyen de me ravitailler en carburant ou bien de me remorquer sur les derniers milles.
Je progresse actuellement vers le nord de l’île de Sao Miguel pour me mettre à l’abri du vent et de la mer. Je fais actuellement cap à l’ouest à une vitesse de 4/5 nœuds. La situation semble sous contrôle mais peu confortable.
Pour une fois que nous allions régater au portant, cela s’arrête pour moi. Je suis forcément vexé et en colère mais cela aurait pu être bien pire. Il n’y a pas de dégât sur le bateau, ni sur le bonhomme. La priorité est de ramener le bateau à bon port et de le rapatrier au plus vite à Port Camargue.
J’espère que les autres concurrents ne vont pas avoir de soucis et qu’ils vont continuer cette belle bagarre. Je les salue tous ! »
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