Toutes les versions de cet article :
[English][français]
La 33e Coupe de l’America n’a jamais été aussi proche… d’avoir lieu. La Chambre d’Appel de la Cour suprême de New-York a débouté la Société Nautique de Genève, en particulier en ce qui concerne le lieu des régates. Les Suisses voulaient Ras al-Khaïma aux Emirats Arabes Unis. Ce sera Valencia. En février prochain.
La décision n’a donc pas été changée en appel. Comme la Coupe doit avoir lieu en février et que seuls sont possible selon les règles ancestrales (le Deed of Gift) un port de l’hémisphère Sud ou Valencia en Espagne, la 33e édition de la Coupe de l’America aura donc lieu dans le port de la 32e édition et vers où se dirige déjà le bateau américain.
Les Américains du Golden Gate Yacht Club de San Francisco menés par le team BMW Oracle Racing ont donc une fois encore gagné sur le tapis vert face aux Suisses. Ils avaient contesté le choix par le Defender de jouer la régate à RAK dans le golfe persique. La décision de la cours d’appel de New York a suivi leur demande.
En ce qui concerne les safrans, une décision annexe implique qu’ils ne peuvent figurer dans la longueur totale du bateau à la flottaison. Cette fois-ci, c’étaient les Suisses qui demandaient à ce que le trimaran américain soit "dans la jauge" considérant que les safrans devaient compter dans la limite des 90 pieds imposés par les Américains. C’est rejeté.
Si on attend maintenant un gentleman agreement au sujet du nombre de régates à disputer (le Match pourrait avoir lieu au meilleur des 5 régates et non des 3 comme initialement prévu par le Deed of Gift), tout va dans le sens d’une régate en février en Espagne. Il était temps.
CG
– Fred Meyer, Vice-président de la SNG : "Une fois de plus, la stratégie de BMW Oracle visant à gagner l’America’s Cup par le biais des tribunaux plutôt que sur l’eau est réussie. Pour la première fois dans l’histoire de l’America’s Cup, le Defender se voit privé de son droit fondamental de choisir le lieu de l’événement. La Société Nautique de Genève accèpte cette décision et Alinghi a hâte de courir sur le plan de Valencia en Espagne en février 2010". Source www.alinghi.com
– Tom Ehman, porte-parole du Golden Gate Yacht Club : "C’est un grand pas en avant. En lieu du doute et du retard, le monde de la voile veut de la certitude. Il veut voir ce match être disputé et être disputé selon des règles équitables." source www.ggyc.com
Légende photos : – En haut : Alinghi 5 lors de son arrivée à RAK
– Ci-dessus : BMWOracle Racing partant de San Diego pour rejoindre Valencia
Le Protocol prévisionnel publié par le Defender Emirates Team New Zealand le 23 mai dernier, fruit de discussions impliquant toutes les équipes, marque différentes avancées que nous soutenons.
Lorsqu’en avril dernier, Alinghi Red Bull Racing a décidé de ne pas participer à la 38e America’s Cup, c’était en raison de sérieuses préoccupations concernant l’administration et la gouvernance de l’America’s Cup par le tenant du titre, Team New Zealand.
Le plus vieux trophée sportif du monde ne déroge pas à sa maxime établie il y a plus de 170 ans, « il n’y a pas de second ». Et donc, qu’un seul vainqueur. Ce vainqueur étant, pour la 3e fois consécutive - la 5e au total - le Royal New Zealand Yacht Squadron. Le club et son équipe, Emirates Team New Zealand, sont les grands gagnants de cette (…)
La Coupe de l’America ? A la fin, ce sont encore les Kiwis qui gagnent ! La 9e manche aura été la dernière régate disputée sur le plan d’eau de Barcelone. Les Néo-Zélandais ont écrasé leur concurrent. Un premier tour avec une avance bâtie avec facilité face aux Anglais. Trop facile même, au point que le Defender en perd son match-race et laisse (…)
Comment dit-on « there is no second » en italien ? La sélection du Challenger qui affrontera les Néo-Zélandais dans quelques jour pour la 37e édition du plus vieux trophée sportif du monde est terminée. Et ce sont les surprenants Anglais qui se sont imposés au terme d’une Louis Vuitton Cup pour laquelle il n’y a qu’un vainqueur. Les Italiens (…)
Le plus vieux Trophée sportif au monde, l’America’s Cup, sait se renouveler, innover sur chaque édition, et pas seulement au niveau technologique. En 2013, les Américains ouvraient la compétition aux jeunes générations en créant la première Youth America’s Cup dédiée aux marins âgés entre 18 et 25 ans ; les Néo-Zélandais ont conservé cette (…)
Assa Abloy timed her finish to perfection to win line honours in the 57th CYCA Sydney to Hobart Yacht Race when she slipped across the finish line in full view of a huge crowd on a busy Saturday morning at just before 10 am local time.
Le maxi-catamaran Orange a été mis à l’eau lundi veille de Noël et achève en ce moment sa phase de préparation technique au chantier de La Ciotat. Il naviguera pour la première fois demain dans les eaux méditerranéennes afin de réaliser ses premiers essais en mer.
La nouvelle gamme Meridian comprend 4 récepteurs GPS à 12 canaux parallèles mémorisant jusqu’à 500 waypoints et 20 routes réversibles de 30 segments maximum.
Nick Moloney, navigateur australien de 32 ans, vient d’être nommé co-skipper du monocoque Kingfisher. Il prend donc la suite d’Ellen MacArthur à la barre du voilier de 18 mètres que la jeune Anglaise vient de mener à la deuxième place du Vendée Globe.
Petit temps au départ de Sydney. Photo : Oskar Kihlborg Team SEB Electronic Image.
C’est à 3h, heure française, ce matin, (soit 13h heure locale), que les huit bateaux engagés dans la Volvo Ocean Race 2001-2002 se sont élancés pour une troisième étape de 2 050 milles, divisée en deux temps.
VO60 s gather at the start of the Sydney- Hobart race which is part of the third leg in the Volvo Ocean Race from Sydney to Auckland. Photo : Oskar Kihlborg Team SEB Electronic Image.
Today, in the early morning coolness, Darling Harbour, Sydney, was a hive of activity as the crews starting leg three of the Volvo Ocean Race made their final preparations and bade their last farewells.
A presque 24 ans, Ellen MacArthur vient d’inscrire son nom au palmarès prestigieux de la Transat Anglaise. En remportant la course mythique dans la catégorie des monocoques, elle succède à de grands noms de l’histoire de la course au large comme Éric Tabarly et Yves Parlier, ou ses compatriotes Francis Chichester et Geoffrey Williams. Pourtant (…)
Des marins comme Francis Joyon, il n’y en a plus beaucoup. La nouvelle donne de la course au large spectacle favorise l’éclosion de jeunes talents médiatiques, tous aussi à l’aise face à un micro que sur un voilier de course au large ou autour de trois bouées. En remportant la Transat anglaise, au nez et à la barbe des machines les plus (…)