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Le Trimaran Prince de Bretagne a été victime hier après-midi d’une fortune de mer. Le flotteur tribord s’étant désolidarisé de la coque centrale. L’équipage de Prince de Bretagne a néanmoins réussi à éviter le pire avec l’aide de la SNSM en ramenant le bateau à Camaret sans se retourner et en préservant le mat. Le skipper Hervé Cléris revient sur l’avarie et livre ses premières réactions.
L’avarie ?
On était en navigation. Il y avait de la mer, de la houle avec un vent autour des 15-18 nœuds mais c’était des conditions tout à fait maniables. On a entendu un gros crac qui s’est prolongé pendant environ 10 secondes et l’on a vu le flotteur tribord qui se désolidarisait des bras. J’ai eu tout de suite le réflexe de lofer et de choquer les voiles sinon, on chavirait n’ayant plus d’appui sous le vent. On a réussi à rester bout au vent en démarrant le moteur pour assurer le mât. Dès que tout était assuré on a lancé un « mayday » qui a été relayé par le Cross. On a été récupéré très près de la côte par la SNSM de Camaret. J’en profite pour remercier toutes les personnes qui sont intervenues pour nous sortir de ce mauvais pas.
Le remorquage ?
Très délicat car il y avait le flotteur qui était simplement retenu par le filet. Il venait cogner dans la coque centrale. Il y avait quand même environ 4 mètres de creux… C’était chaud ! On ne pouvait remorquer qu’à 2 ou 3 nœuds. On a réussi à gérer et surtout on a tout ramené au port de Camaret.
Les causes ?
C’est évidemment trop tôt pour le dire. On a réuni l’équipe. On va travailler pour connaître les causes. Le bateau est neuf c’est certain mais l’on avait fait notre qualif (pour la Jacques Vabre) dans des conditions musclées dans le Golfe de Gascogne pour justement tester le bateau. Il n’y a eu aucun signe avant-coureur.
La Transat Jacques Vabre ?
Forcément, notre participation n’est pour l’instant plus d’actualité avec ce bateau car il ne s’agit pas juste de recoller les morceaux. Il faut comprendre ce qui s’est passé. Un gros chantier nous attend.
Le moral ?
Ca fait un an qu’on travaille tous d’arrache-pied pour ce projet. On touchait à une première récompense de ces efforts. C’est très décevant car nous voilà de nouveau en chantier. Mais on va se serrer les coudes. Et puis l’on va faire ce qu’il faut pour revenir.
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"A little over 9 days to reach the equator isn’t an achievement that will go down in the record books", said Olivier de Kersauson in his radio bulletin today.
A bord de Geronimo ce mercredi. Photo : Cap Gemini Ernest & Young - Schneider Electric http://www.grandsrecords.com
« Un peu plus de 9 jours pour franchir l’équateur, ce n’est pas un score qui restera dans les annales » constatait Olivier de Kersauson à la vacation du jour. « Avec un bateau comme Geronimo, sans fanfaronner, on peut prétendre passer dans l’hémisphère sud en 6 jours. On a vécu un Pot au Noir horrible.
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Ce premier tour de chauffe sur le plan d’eau des Jeux 2004 s’achève sur de belles performances tricolores. Le Finn, la Mistral ou l’Europe remportent leur lot de médailles. Les premiers enseignements sont très instructifs.
With 200 miles still to go to the equator (at 13:00 GMT today), sailing conditions are hardly in Geronimo’s favour. The ten or so knots of wind available mean that the Cap Gemini Ernst & Young - Schneider Electric team trimaran is making very slow headway towards the Southern Hemisphere.
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