« La construction du bolide continue ! » écrit Ronan Gélébart passé maître en construction de Banjo, de maison et maintenant de Cherub, ce skiff construit en amateur. Lors de cette nouvelle étape dans la vie de chantier du dériveur, on découvre l’utilité d’une trayeuse à vache ! Pas étonnant pour un beau bébé né à la campagne...
La construction du Cherub
A gauche : La bâche à vide est appliquée. L’aspiration va commencer. A droite : Les moules de la dérive.
« Nous avons collé la mousse de la coque. L’opération s’est déroulée sous vide, avec une trayeuse à vache dans le rôle de la pompe à vide (!). Les voisins l’auront supportée jusqu’à 21h15... Pour faire un bon collage, il faut ajuster chaque pièce de mousse (en plaque de 10 mm d’épaisseur), les percer régulièrement de petits trous pour éviter d’emprisonner l’air dessous... Ensuite, il faut enduire les plaques de colle, poser un film plastique perforé pour limiter les remontées de résine mais laisser l’air passer. Par dessus, on place un drain pour que la bâche à vide ne se plaque pas et ne gène pas la circulation de l’air. Pour étanchéifier la bâche à vide, on la colle sur le pourtour du moule avec de la gomme : six heures de boulot à 3 ! Ouf, on y est, on met en route Monica (c’est le surnom de la pompe...). Et le vide se fait ! »
Plus tard, « l’accouchement s’est très bien passé. Le Cherub est sorti de son moule après que nous avons posé la deuxième peau de la coque, sous vide. Le résultat est satisfaisant, la coque doit peser entre 25 et 30 kg. Maintenant, on doit cloisonner et poser un fond de cockpit. L’ensemble fini fera environ 50 kg. Avec 2 bonshommes (150 kg) et 36 mètres carrés de toile, ça promet ! 180 mètres par tonne ! En comparaison, un mini-transat a un couple de 100 m2/tonne et le Banjo en a un de 50 m2/tonne ... »
Suite au prochain épisode.
Un Cherub au champ
Vue de côté de la première coque tirée du moule chez Ronan.
Les Glénans profitent du Nautic de Paris pour exposer le K. I. S. S, un bateau conçu avec une puissante ambition pédagogique. Le Kiss, pour « Keep it Smart & Simple » a tout du petit trimaran d’initiation. Ses trois coques effilées de 6,6 m lui assurent une parfaite stabilité et il est aussi à l’aise sous voile qu’à la rame. Pourtant, la (…)
La construction de l’Oléo Banjo, le Cherub de Ronan Gélébart, est terminée. Après le Banjo, un voilier de course-croisière sur plans Rolland, Ronan a construit et terminé son premier skiff. Le deuxième est déjà dans le moule alors que Ronan tire ses premiers bords sous spi asymétrique à la barre de son nouvel engin. Retour sur la fin de la (…)
La pré-construction du Cherub est terminée. Le moule femelle de coque est achevé et paré à recevoir ses premières couches de fibre. C’est ce que nous raconte Ronan Gélébart en illustrant ses propos des photos du démoulage. Dès cette opération bouclée, Ronan a commencé la fabrication de la première coque...
Vous vous souvenez de Ronan Gélébart ? Pas lassé par la fabrication du Banjo, un voilier de 8,70 mètres de long sur plans Pierre Rolland, le voilà qui se lance dans la construction d’un skiff de 12 pieds. Il devait donc rester un peu de contreplaqué après la fin du chantier du Banjo...
Depuis samedi, le Banjo de Diane et Ronan Gélébart dont on a pu suivre la construction sur SeaSailSurf a été baptisé. Peu de temps auparavant, il prenait de la couleur sous la direction technique de ses propriétaire dont on se demande où ils sont allés chercher cette idée ! Du coup, Ronan a envoyé un mail a tous ses amis avec un extrait de (…)
"l’aventure du Banjo continue, avec les beaux jours, le moral revient, ça sent bon la mise à l’eau !" écrit Ronan Gélébart lors de son dernier épisode en date de l’aventure Banjo. Au menu du jour : la fabrication des safrans et leur pose sous la jupe du Banjo...
Two years after his first attempt, Yannick Bestaven has made an exploit by winning the Transat 650 Charente Maritime Bahia by finishing first in both legs.
image 200 x 283
Deux ans après sa première expérience, Yannick Bestaven a réussi l’exploit inégalé de remporte la Transat 650 Charente Maritime Bahia en s’imposant sur les deux étapes.
Le lundi 5 novembre, au chantier Multiplast de Vannes, débutera la construction d’un nouveau Class America français. Après un an et demi de travail réalisé par un Design Team regroupant douze experts du meilleur niveau mondial, le Défi pour l’America’s Cup 2003 se félicite de remplir à l’heure le planning fixé.
Olivier Desport a franchi la ligne à 13h13 TU (14h13 heure française) en tête des Séries. Coup double pour cet amateur très éclairé qui gagne, comme Bestaven chez les Protos, l’étape et la course. (Olivier n’a cependant pas remporté la première étape en Série qui a été gagnée par Michel Mirabel sur Discount Marine).
Nouvelle surprise au classement cumulé des deux étapes. S’il est déjà étonnant qu’un solitaire s’impose en remportant les deux manches de la Transat 650, un non Français vient de réaliser une excellente performance en s’adjugeant la deuxième place du podium.
“Dans le temps, au Québec, on avait la possibilité de donner à ses enfant un nom de famille différent. Ma mère, Dominique Manny, née en France, et mon père Carl Mailhot, on donc choisi de me donner le nom d’une rivière du grand Nord du Québec. Ils étaient partis là bas en 1968 pour faire une excursion en canot...”