Sea, Sail & Surf newsSolitaire Afflelou Le Figaro
Caen - Portsmouth - St Gilles Croix de Vie - Gijon - Quiberon
Parcours réduit mais exceptionnel pour les 35 ans de la Solitaire
jeudi 4 décembre 2003 –
Le parcours de cette édition 2004 est légèrement plus court que les années précédentes. Une raison principale à cela : une première étape de petite distance mais de grande densité, plus assimilée à une régate au contact qu’à une étape classique de La Solitaire [1]. Au total, une course de 1 476 milles, qui devrait être « bouclée » en 10 jours et 10 nuits de mer environ, contre 12 à 13 jours et nuits pour les éditions précédentes. Et si la distance totale de la course est plus courte qu’en 2003, La Solitaire Afflelou le Figaro 2004 sera tout aussi technique et difficile et consacrera, comme depuis 34 ans maintenant, un grand navigateur et un très grand champion.
La Solitaire prend ainsi son envol de Caen, le 27 juillet. Cette grande ville normande célèbre, en 2004, le 60e anniversaire du débarquement de Normandie, ainsi les premières heures de La Solitaire 2004 s’inscriront dans ces festivités de commémoration. C’est en effet suite à une décision prise le 4 juin 1944 dans la soirée, à Portsmouth par Eisenhower, qu’une partie des 160 000 soldats mobilisés pour l’occasion embarquait, le 5 juin, à bord de plus de 5 500 bateaux de toutes sortes, et traversaient la Manche afin de débarquer sur les plages normandes, non loin de Caen, au premières heures du jour du 6 juin 1944. L’épilogue de cette traversée maritime fait maintenant partie de notre Histoire Histoire #histoire . Lundi 19 juillet à 11h30, le prologue sera donné au large de Ouistreham, puis les concurrents remonteront le canal pour rejoindre le port de Caen.
Les solitaires emprunteront la route inverse des soldats du débarquement pour mettre cap sur la ville jumelle de Caen dans le sud de l’Angleterre : Portsmouth. C’est la première fois que La Solitaire Afflelou Le Figaro fera escale dans cette ville du sud anglais, grand port de plaisance Plaisance #Plaisance niché à l’est du Solent, face à l’île de Wight. La Solitaire met résolument le cap sur l’Europe.
La troisième « découverte » nous conduira en Vendée, dans la ville où naissent les Figaro Bénéteau 2. Paradoxe des paradoxes, si La Solitaire a coutume de faire escale aux Sables d’Olonne (4 fois) et à Port Bourgenay (3 fois), elle n’avait encore jamais abordé les rives dorées de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Les solitaires y retrouveront, le temps d’un court repos, leurs pénates au siège des Chantiers Bénéteau et dans celui de la Classe Figaro-Bénéteau.
Après la Vendée, Gijon, la perle des Asturies, traditionnelle terre d’escale des skippers et de La Solitaire, qui s’arrête pour la 10e fois dans ce port, Gijon l’attachante, accueillera la fin de la troisième étape pour une belle escale, dans la plus pure tradition espagnole.
Enfin, l’arrivée finale de la course sera jugée en Bretagne, dans la fameuse baie de Quiberon, le jardin de tous les régatiers. C’est donc avec un réel plaisir que nous mettrons le cap sur les eaux du Morbihan, pour de chaleureuses « retrouvailles » avec la ville de Quiberon et Port Haliguen, où La Solitaire n’avait pas séjourné depuis 1988.
[1] NDR : Le principal est avant tout de terminer la course avant le début des Jeux Olympiques d’Athènes comme l’a confirmé Denis Horeau lors de la conférence de presse à Paris.
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