En ce dimanche après-midi, les Lorientais ont réservé un accueil incroyable au skipper de Groupe APICIL comme une ultime récompense après une transat menée à un rythme effréné. Son co-skipper lors de la Transat Jacques Vabre, Laurent Bourguès comptait également dans le comité d’accueil de Damien. Lui aussi voulait féliciter Damien de ce fabuleux résultat sur Retour à la Base.
Pendant les neuf jours et 22 heures qu’aura duré la traversée entre Fort-de-France et Lorient, Damien n’aura rien lâché. On sait son engagement mais le skipper handisport a encore surpris alors qu’il effectuait ici sa première course en solo à bord de son bateau équipé désormais de grands foils. Au coude à coude avec les leaders pendant les 4 400 milles de course, il a su tenir le rythme et a donc pris en main très vite les manettes de sa nouvelle machine. Arrivé 5e sur la ligne mouillée au large de Lorient, le skipper a rapidement dit sa satisfaction d’avoir mené son bateau à un très haut niveau de performance. Les traits tirés par la fatigue, le corps usé par une entorse à la main depuis le deuxième jour de course et des contusions au dos, au cou et à l’épaule suite à un vol plané il y a deux jours dans un enfournement, il a aussi soufflé un grand ouf de soulagement à l’heure d’amarrer son IMOCA. La bataille a été particulièrement intense face aux bateaux les plus récents de la flotte menés par des skippers ultra-expérimentés dont il fait désormais partie. Si le ciel était gris ce dimanche, le bateau rouge et blanc a illuminé toute la rade et la base de Lorient tout comme les sourires de Damien et de toute l’équipe technique qui s’est investie dans un immense chantier de huit mois de janvier à août dernier. Les heures passées à imaginer cette nouvelle fusée, à penser le gain de performance, à découper et à construire de nouvelles pièces prennent tout leur sens aujourd’hui. Cette 5e place dit tout du potentiel de Groupe APICIL. Et Damien Seguin ne peut que s’en satisfaire à l’heure de se projeter maintenant sur l’échéance de 2024 : le Vendée Globe.
Damien Seguin : « Là, je ne sens pas trop mon entorse au doigt. Je me suis fait ça au début, le deuxième jour et ce n’est pas facile. J’avais déjà pas beaucoup de doigts en partant ( rires).
Je suis fatigué. C’est sûr. La bataille était vraiment sympa sur la fin avec les quatre autres bateaux. Ça valait le coup de se mettre un peu la race comme ça. En tous cas, ça fait du bien d’arriver. Avec Samantha Davies, nous avons joué au chat et à la souris toute la traversée. C’est sympa. On s’envoyait des petits messages à chaque fois qu’on se croisait ou on s’appelait à la VHF. Toujours dans la bonne humeur. Je suis hyper content d’avoir eu ce match là car ça tient bien éveillé. Et puis c’est une bonne référence pour moi aussi. Le résultat est sympa.
J’ai mis un peu de temps à me mettre dedans. Les quatre qui sont devant, ils sont partis un peu plus fort dès le début. Moi je n’ai pas pris le même rythme. Mais après j’ai réussi à bien me battre et a remonté la flotte. Il y a quelques petits bobos à bord du bateau comme tout le monde. Ça a été une transat difficile mais il a tenu le coup. Pour un bateau que nous avons remis à l’eau il n’y a pas longtemps avec des grands foils, c’est satisfaisant. Cette course clôture bien la saison même si celle-ci a été assez courte pour moi car le bateau a été remis à l’eau en août et c’est vrai qu’après nous n’avons pas vraiment eu le temps de valider certaines choses. La double transat permettait ça. Il y a eu le souci de la bôme cassée sur la Transat Jacques Vabre qui nous a contraints à faire un arrêt à Lorient. Mais ensuite nous avons fait une belle remontée. Au final, ça fait deux belles transats. L’accueil est chaleureux. C’est sympa il y a du monde. C’est bien d’arriver un dimanche après-midi. J’aurais dû me déguiser en père Noel. (rires) »
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