#BWR2014
Barcelona World Race : Retour sur les temps forts du tour du monde de Bernard Stamm et Jean Le Cam
vendredi 27 mars 2015 –
La cohabitation à deux
B.S. : « Je n’avais pas d’inquiétude sur notre cohabitation car nous partions pour les mêmes raisons. Le temps m’a donné raison et notre résultat le prouve. Si j’ai appris un truc de Jean, c’est arriver à naviguer avec une configuration de voile en dessous car dans certains cas, ça va aussi vite, voire plus, que quand on est un peu surtoilé et ça a l’avantage de préserver sérieusement le matériel. Jean est un bon marin. Il y a des choses que nous faisons, l’un et l’autre, différemment, mais le fait est qu’il n’y a pas qu’une seule manière de faire les choses pour arriver à un même résultat ».
J.L.C. : « C’est le premier tour du monde en double que je finis, celui que j’avais attaqué avec Bruno Garcia lors de la Barcelona World Race Barcelona World Race #barcelonaworldrace 2010-2011 s’étant achevé prématurément. A deux, c’est sympa et ce qui est certain, c’est que si nous avions vécu la même course en solo, Bernard tout seul ou moi tout seul, nous n’aurions pas terminé. Monter dans le mât lorsqu’on est en solitaire, ce n’est pas possible. Après, comme dans un vrai couple, nous avons eu des hauts et des bas mais nous nous sommes parfois bien marrés… et nous avons atteint notre objectif commun. Ca c’est bien et c’est la preuve de l’efficacité de notre duo. »
L’arrivée, le temps fort de la course
B.S. : « C’était vraiment top d’arriver dans douze nœuds, sous spi, parce que ce n’est pas très courant. De plus, débarquer à Barcelone, c’est magique parce que c’est beau et qu’il y a plein de monde. Retrouver les gens qu’on aime, c’est toujours un moment extra. Petit à petit, on repasse en mode « civilisation ». Je viens de récupérer mon porte-monnaie et je ne vais pas tarder à rebrancher mon téléphone. La vie reprend son cours. Après trois mois en mer, c’est un sentiment presque bizarre, mais franchement pas désagréable. »
J.LC. : « L’arrivée a vraiment été très belle. Finir à la tombée de la nuit, avec juste ce qu’il fallait comme vent dans les voiles, lay-line sur la ligne, sous spi, avec Barcelone en toile de fond et le W Hôtel rendu tout brillant par le soleil : c’était tout simplement magnifique ! »
La suite
B.S. : « Pour moi, la prochaine grosse course est le Tour de France à la Voile à bord du Diam 24 Diam 24 #Diam24 Cheminées Poujoulat. Pour le reste, je n’en sais rien encore. Ce sont des choses dont il faut que je discute. J’ai une option d’achat sur le 60 pieds. Maintenant, il faut à la fois les moyens et la volonté. Avant de prendre une décision, quelle qu’elle soit, il faut d’abord analyser le paysage de la course au large. Quoi que je fasse, je veux pouvoir être en mesure de régater aux avant-postes. »
J.L.C. : « C’est une bonne question mais ce n’est pas facile de répondre parce que, de toutes les manières, je n’en sais rien. Nous sommes arrivés il y a 36 heures. Pour l’instant, on digère, on discute avec les copains et on profite de Barcelone qui est vraiment une ville extraordinaire, avec des gens gentils et une énergie hors-norme. D’ailleurs, réflexion faite, pas sûr que je rentre en Bretagne (rires) ! »
Voir en ligne : Info presse poujoulat.bernard-stamm.com/fr/
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