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Les uns après les autres, les concurrents de la Mini Transat approchent de Lanzarote et Puerto Calero, escale avortée de cette édition. Malgré tout, la famille Calero, le personnel de la marina reste sur le qui-vive guettant les éventuels arrêts au stand, inaugurés ce matin par Nicolas Boidevezi (Nature Addicts). Accepter de perdre douze heures pour mieux les regagner par la suite, tel est l’un des dilemmes qui se présentent aux concurrents avant la grande traversée.
Ça y est, ils y sont… Même si le passage de la porte de Puerto Calero ne correspond qu’à un quart du parcours total de la Mini Transat, sa dimension symbolique est forte. C’est le début de l’autoroute des alizés, une des dernières opportunités de s’arrêter avant d’attaquer près de deux semaines de mer sans aucune échappatoire.
C’est aussi l’heure des décisions : choix de route tout d’abord. Vaut-il mieux mettre du sud dans sa route pour aller à la recherche d’un alizé plus puissant, mieux établi. A l’inverse, n’est-il pas plus rentable de chercher à gagner au plus proche de la route directe. Pour seule information, les concurrents n’ont que les bulletins météo fournis par l’organisation qui leur permettent de positionner les grands centres d’action et de déterminer leur stratégie pour les jours à venir.
Investir sur une route
Pour les Ministes, cette route est en quelque sorte une épreuve initiatique : depuis dix ans, les chemins de la traversée de l’Atlantique conduisaient vers le Brésil. Même pour les récidivistes, c’est donc une nouvelle donne qu’il convient d’affronter. Seule l’expérience de courses comme les traversées annuelles de l’Atlantique des coureurs du circuit Figaro peut leur donner quelques indices. Si l’on s’en fie aux simples statistiques, gagner dans le sud semble être le plus raisonnable. Mais ces traversées ont lieu au printemps et non à l’orée de l’hiver. Il va donc falloir choisir son camp et savoir être opportuniste.
Perdre pour mieux gagner ?
Deuxième élément de choix : s’arrêter à Puerto Calero ou bien continuer sa route. Le règlement prévoit que toute escale devra durer a minima 12 heures et au maximum 72. Douze heures d’arrêt à l’échelle d’une traversée de l’Atlantique ne sont pas irrémédiables. Que vaut-il mieux ? Se présenter avec un voilier au top de son potentiel quitte à perdre une demi-journée ou bien estimer que les petits bobos sont gérables en mer et ne méritent pas une escale ? Ajouté à cela, le facteur psychologique risque d’être déterminant. Après quatre jours de course où les solitaires se sont bien faits secouer, la tentation de l’escale peut être vénéneuse. Le risque de perdre le rythme est réel et l’envie d’y retourner peut vite s’émousser. Il faut donc avoir l’envie de traverser chevillée au corps et bien connaître sa capacité à rebondir pour décider d’un arrêt au stand. Si Nicolas Boidevezi est déjà au port, d’autres ont annoncé leur intention de s’arrêter pour réparer tels David Genest (Bingo), Raphaëla Le Gouvello (respectocean.com), Yoann Tricault (Schlüter Systems), Erwan Pellen (Mordilou) ou Julien Pulvé (MEXT – ICA). A contrario, d’autres ont fait le choix inverse pour rester dans le rythme de la compétition comme Simon Koster (Go 4 it) qui devra monter dans son mât pour travailler sur son aérien ou bien Rémi Fermin (Boréal). Accroché à une très belle cinquième place en prototype, Rémi qui est aussi l’architecte et le constructeur de son bateau a décidé, malgré la panne de sa pile à combustible de continuer sa route, en faisant confiance à ses panneaux solaires. Il lui a déjà fallu une ténacité hors du commun pour être présent au départ, ce ne sont pas quelques contingences matérielles qui vont arrêter sa quête.
Le suspense n’aura duré que le temps d’un près. Après le départ de la 2e étape donné à Gijon mercredi 23 juillet, Benoit Marie (1067) s’est rapidement envolé sur ses foils à l’avant de la flotte. Dans une allure au près où Nicomatic-Petit Bateau est censé être moins performant, il était talonné par la paire Pozzoli-Chapot (1026). Mais la (…)
C’est à 11h34, jeudi 22 mai, que Benoît Marie (1067 - Nicomatic Petit Bateau) a coupé la ligne d’arrivée en vainqueur de la 12e édition de la Mini en Mai. Après 3j 3h32’00” de course et une âpre bataille, Benoît Marie remporte pour la première fois cette épreuve mythique du circuit Mini, quelques minutes devant son concurrent direct depuis le (…)
À 00h 37mn 54s ce lundi 5 mai, le skipper nantais de 38 ans franchissait la ligne d’arrivée de la 24e édition de LA Pornichet Select en pole position d’une flotte dense de 89 Mini 6.50 au départ. Le skipper de Nicomatic-Petit Bateau aura mis 1 jour 11 heures 37 minutes et 54 secondes à la vitesse moyenne de 8,42 noeuds pour parcourir les 300 (…)
Les années se suivent mais ne se ressemblent pas sur la Plastimo Lorient Mini 6.50. Après une dernière édition sous le signe du gros temps, place cette année à des conditions idéales : une mer calme, un soleil généreux et du vent juste « comme il faut » pour donner un bon tempo. De quoi faire le bonheur des 73 équipages doubles mixtes composant (…)
Comme prévu, le dénouement de la 5e édition de la Duo Concarneau – Challenge BFR Marée Haute s’est tenu ce matin, après un peu mois de 48 heures de course. Une course qui s’est finalement beaucoup jouée sur le premier bord de portant dans le vent soutenu entre Concarneau et la marque SN1 située au large de Saint-Nazaire, mais dont le suspense (…)
Si Alexandre Demange (1048 – DMG MORI Sailing Academy 2) s’est assuré de sa victoire en Proto dans la deuxième étape mais aussi de sa première place au classement général de l’épreuve dès ce matin aux environs de 3 heures, il a fallu patienter un peu pour connaître le tiercé gagnant complet de cette 10e édition de la Les Sables – Les Açores – (…)
Le CNBPP a programmé pour sa saison 2002 une deuxième édition de la Select 650. Les minis menés en solitaire prendront donc à nouveau le départ d’une course de 300 milles environ au départ de La Baule. Cette course se déroulera du 1er au 5 mai prochain.
Parti le 19 septembre dernier de Manhattan, le trimaran de 53 pieds Great American II vient d’arriver en Australie. Il a franchit la ligne d’arrivée mouillée devant le Royal Yacht Club of Victoria. Il était 13h29 mardi après midi (heure australienne).
A finish gun fired from the Royal Yacht Club of Victoria at 1:29 PM today signaled a new sailing record from New York City to Melbourne. The 53-foot trimaran Great American II completed the 15,000-mile voyage to Australia in 68 days 10 hours 7 minutes 52 seconds, breaking a record that had stood for 146 years.
The SeaSailSurfer of the month has won the two-handed transatlantic from Le Havre to Salvador de Bahia. He is from Switzerland and is nearly 33 years old : Stève Ravussin was Franck Cammas crew aboard the 60’ trimaran Groupama.
Le SeaSailSurfer du mois s’est illustré entre Le Havre et Salvador de Bahia. Il s’agit du Suisse Stève Ravussin, vainqueur au coté de Franck Cammas de la Transat Jacques Vabre dans la catégorie des monocoques.
FRA 46 et NZL 32 en plein circling devant l’île de Groix. Photo : Ch.Guigueno
Samedi 24 novembre, dans le petit Solent breton qui sépare Lorient de l’île de Groix, s’est déroulé le dernier entraînement de l’année des deux Class America français, FRA 46 et NZL 32. Les deux bateaux, l’ex-6e Sens, demi-finaliste de la Louis Vuitton Cup 1999 et Black Magic, vainqueur de la Cup 1995, ne reverront la mer qu’en mars 2002 avec (…)
Sailors worldwide will be able to keep up with the latest sailing news with CNN’s new TV programme Inside Sailing starting this Sunday the 25th November at 2030 GMT.
Course au Large était un magazine de l’époque des maxi-multicoques. Édité par l’Union Nationale pour la Course au Large, il était le pendant français du britannique Seahorse, le magazine du RORC. Course au Large avait terminé sa carrière sous un grand format illisible.
The Transat Jacques Vabre 2001 was the last event to count in the biennial FICO-LACOSTE 2001 World Championships, for skipper, crews and sponsors alike, and the results of this race have finally determined the winners, who will be presented with their titles on the 7th December in Paris, at the
official Awards Ceremony.
Pendant que la concurrence s’entraîne à Auckland, les membres du Défi Français pour la Coupe de l’America poursuivent leur préparation à Lorient dans le Morbihan. La nouvelle base, créée entre les deux bases sous-marines, vestiges de la dernière guerre mondiale, va être inaugurée ce soir en présence de Jean-Yves Le Drian. Le président de la (…)