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FFVoile

Jacques Cathelineau : "nous cherchons à accroitre la notoriété de la France par des résultats au meilleur niveau international"

Le nouveau DTN a annoncé l’équipe des entraîneurs nationaux

mardi 9 avril 2013Information FF Voile

Avec l’année 2013, la FFVoile entre de plain-pied dans la nouvelle olympiade. Au nouveau mandat de Jean-Pierre Champion, Président de la FFVoile, s’est ajoutée, début mars, la nomination d’un nouveau Directeur Technique National (DTN) en la personne de Jacques Cathelineau. Ce dernier succède à Philippe Gouard en fonction depuis 2001. Pour Jean-Pierre Champion, Jacques Cathelineau « est le plus apte à comprendre l’ensemble des enjeux de la FFVoile. Le haut-niveau bien sûr mais aussi la dimension territoriale de sa fonction qu’il faut réanimer. C’est un homme intelligent, très compétent sur tous les dossiers. Il sait être à l’écoute des autres et dégage une vraie empathie. Cela ne l’empêche pas de savoir être ferme quand il le faut ».

{{{Interview de Jacques Cathelineau :}}} Quels sont les grands axes de votre projet ? « La toile de fond de notre projet reste, faut-il le rappeler, que la FFVoile, c’est toute la voile : la compétition bien sûr mais également l’apprentissage, le loisir et la croisière. Pour œuvrer à cette vision, nous travaillons sur deux axes : d’une part le haut niveau où nous cherchons à accroitre la notoriété de la France par des résultats au meilleur niveau international ; d’autre part le développement au niveau national de l’adhésion à la FFVoile et à ses valeurs comme conséquence de la pratique de la voile permise à toutes et à tous. Chacun doit pouvoir accéder à la culture maritime et aux joies et aux bienfaits de la navigation à voile. » Comment développer cette adhésion ? « Pour développer l’adhésion à la FFVoile et à ses valeurs, et ne pas en rester à un vœu pieux, nous avons choisi d’un côté de cibler des publics pas encore adhérents et de l’autre, de fidéliser nos adhérents les plus versatiles. Le premier de ces publics, très nombreux, pratique la voile de façon non encadrée : ce sont les plaisanciers, en croisière, et les pratiquants de loisir, en sports de glisse. Il s’agit là d’une véritable conquête, certains n’ayant jamais été licenciés, mais aussi d’une reconquête, car d’autres ont pratiqué la compétition à un moment de leur vie puis ont arrêté et n’éprouvent plus la nécessité d’adhérer à la Fédération. Le second public est révélé par l’outil statistique de la fédération : la tranche d’âge la plus concernée par la défection est celle des « 18 - 35 ans ». Il est remarquable de constater que le phénomène est identique chez nos voisins anglais. A nous de trouver les moyens pour susciter le renouvellement de leur adhésion à travers des services utiles ouverts par la licence FFVoile. Ce sont également les féminines qui quittent plus vite et plus nombreuses la Fédération que les hommes. Il nous faut analyser ces phénomènes et trouver des réponses adaptées. C’est ainsi que la Fédération propose des animations et des compétitions sur flotte collectives afin de compenser la difficulté d’accession de cette tranche d’âge à la propriété d’un voilier. Le travail vers les territoires, qui est l’une de mes missions prioritaires, rappelée récemment par Madame la Ministre chargée des sports, entre dans cette catégorie. Car évidemment le développement des adhésions se fera d’abord par les premiers prescripteurs que sont les clubs, mais aussi les ports de plaisance Ports de plaisance L’actualité des ports et escales . Il faut développer les réseaux de notre millier de clubs et montrer que l’on peut apprendre et pratiquer la voile dans chaque département français. La voile est également un réel vecteur de contribution à l’éducation et à l’atteinte des objectifs de compétences scolaires. Cette nécessité d’un maillage complet du territoire se retrouvera dans la répartition des missions des cadres techniques dans un contexte d’économies budgétaires où il convient de contribuer à l’effort national de diminution de la dette publique, comme le rappelle régulièrement le président Jean-Pierre Champion. Puisque nous ne pouvons plus implanter un Cadre Technique Sportif Régional (CTS-R)) dans toutes les régions, certaines montrant des besoins supérieurs à d’autres, nous pouvons par contre anticiper de façon volontariste en faisant en sorte que chaque région ait au moins un CTS référent. Certains devront donc assurer le suivi de plusieurs régions. Le déploiement de missions interrégionales constituera un enjeu administratif et opérationnel stratégique. Aucune région de France ne doit être oubliée. Le projet présenté prochainement au Ministère chargé des sports défendra cette orientation. » Quelles sont les principales nouveautés projetées pour cette nouvelle olympiade qui nous conduira jusqu’à Rio ? « La première est la désignation d’une vice-présidente du haut niveau, Claire Fountaine, qui marque la forte volonté d’implication politique de la fédération dans la préparation olympique, volonté également consacrée par la création de la Commission du haut niveau qui a pour rôle de valider l’ensemble des orientations stratégiques dans les trois domaines de l’olympisme, des pratiques dites « habitables » (course au large et course côtière) et du Funboard. Une des orientations de la Commission du haut niveau est de rapprocher des ligues régionales et des clubs du Parcours d’excellence sportive. Ainsi, la commission rassemble deux autres vice-présidents, Henri Bacchini en charge du département habitable et Jean-Pierre Churet en charge du département voile légère, un président de ligue, Serge Raphalen, un ancien sportif de haut niveau, seul double médaillé d’or olympique de la voile française, Nicolas Henard, chef d’entreprise, auxquels sont associés plusieurs cadres techniques en responsabilité dont Christian Lepape, directeur du Pôle France en course au large de Port La Forêt en Finistère. Autre nouveauté, la désignation d’un directeur de l’équipe de France de voile olympique. Notre choix s’est porté sur Guillaume Chiellino, déjà entraineur olympique et chargé du suivi socioprofessionnel des Sportifs de haut niveau. Il connait donc bien la compétition internationale et les sportifs de haut niveau. Le renouvellement partiel de l’équipe des entraîneurs olympiques présentés plus loin consacre un rajeunissement de nos entraîneurs en responsabilité olympique. » Quels sont les dispositifs du haut niveau globalisé ? « Le haut niveau globalisé s’appuie sur l’idée de transferts de compétences entre les différentes pratiques de haut niveau : l’olympisme, la course au large et côtière et le Funboard. Le Ministère chargé des sports demande à toutes les fédérations sportives olympiques de décrire un Parcours d’Excellence Sportive (PES), c’est-à-dire les dispositifs qui permettent aux compétiteurs français d’atteindre des performances du meilleur niveau international. Le PES qui sera très prochainement présenté au Ministère de tutelle par la FFVoile s’appuie sur quatre strates de dispositifs qui s’interpénètrent et s’alimentent mutuellement : - L’Equipe de France de voile qui se décline dans les quatre domaines de la compétition internationale : la voile olympique, le funboard, la course au large et la course côtière (Inshore) incluant le Match racing, - juste en dessous, les dispositifs France Jeunes décliné dans ces mêmes domaines, ayant vocation à préparer à l’accès en Equipe de France, - ensuite les Bleuets, dispositif reconduit qui vise la préparation aux championnats du monde et d’Europe jeunes de la fédération internationale de voile (ISAF), - enfin, autre innovation, nous associerons au PES les clubs de formation qui génèrent des sportifs de haut niveau et dont l’appellation « haut niveau » reconnaitra la contribution, indispensable à la formation des élites sportives. » Quels sont les principaux objectifs et la stratégie associée en matière de haut niveau olympique ? « Ces objectifs sont très clairement exprimés par une attente de médailles aux JO et Jeux paralympiques et par une attente de titres aux championnats du monde de séries olympiques. Ceci révèle une très forte volonté d’améliorer les résultats des jeux de 2012, en voile olympique comme en voile paralympique. Cela nécessite d’abord, et c’est le premier objectif, de nous sélectionner dans toutes les séries, ce qui ne sera pas facile, vu l’augmentation de la concurrence internationale. C’est pourquoi le championnat du monde ISAF de Santander en septembre 2014 sera un rendez-vous essentiel dans notre calendrier puisque nous devront y sélectionner le maximum de séries olympiques et paralympiques. » Comment intégrera-t-on l’équipe de France olympique ? « Deux entrées seront possibles. En premier lieu, par une performance du meilleur niveau : figurer dans les 8 premiers du championnat du monde annuel de chaque série olympique ou paralympique permettra d’intégrer l’équipe de France pour un an, un podium olympique et un titre mondial permettront d’y figurer pour 2 ans. En second lieu, le choix du DTN, conseillé par son équipe, au regard d’un ensemble de performances reste possible, notamment pour intégrer des sportifs qui changent de série ou qui viennent d’un autre domaine de course à la voile. La possibilité pour un sportif qui se prépare individuellement d’intégrer l’équipe de France reste aussi possible à tout moment en fonction des mêmes résultats au championnat du monde. La sélection en Equipe de France comme aux Jeux n’est donc ni figée, ni gagnée d’avance pour qui que ce soit. C’est un système de concurrence ouvert qui est proposé. La première composition de l’équipe de France sera annoncée avant l’épreuve française de la Sailing Word Cup à Hyères dans quelques jours. Mais n’y figureront bien sûr pas les nouvelles séries : le nouveau catamaran olympique, le Nacra 17, et le nouveau skiff Skiff #skiff féminin, le FX. On attendra pour cela la SOF à la Rochelle en octobre prochain. La composition de l’équipe de France olympique complète 2014 avec son programme sera présentée lors du salon Salon #Salonnautique nautique de Paris, juste avant la soirée des champions. »

L’équipe d’encadrement olympique

Jacques Cathelineau a cherché « des entraineurs travailleurs, solidaires et responsables collégialement et individuellement des résultats. Pas d’entraîneur individuel, au moins dans la première étape de la préparation olympique, parce que la confrontation régulière de plusieurs unités constitue une des conditions du progrès, à très haut niveau comme aux niveaux inférieurs ». Voici la composition de cette équipe d’entraineurs de voile olympique.

Guillaume Chiellino, Directeur de l’équipe de France de Voile Olympique, 34 ans, entraîneur national de la série 49er durant les 3 dernières olympiades (depuis 2003), assurait également le suivi socio-professionnel des sportifs de l’équipe de France Olympique depuis 2009. Il a été sportif de haut niveau en laser et en 49er.

Ce que Jacques Cathelineau dit de Guillaume Chiellino : « Il connaît parfaitement les sportifs, le fonctionnement de l’équipe de France et dispose du recul nécessaire pour embrasser cette responsabilité dans toutes ses composantes. J’apprécie ses qualités de rigueur et de recherche de l’excellence qui correspondent à ce que j’attends de mes proches collaborateurs. Il excelle dans l’organisation et la recherche de performance. Il dispose également d’un assentiment général ce qui est important dans cette période charnière où il faut construire la transition vers la préparation olympique de Rio. Enfin, il a montré ses capacités à monter des équipes qui marchent dans une discipline nouvelle comme en 49er, prenant alors le relais d’Alain CHAMPY à une époque où il n’y avait pas de culture du skiff en France. Or, la nouvelle olympiade propose deux nouvelles séries à construire, le catamaran mixte nacra 17 et le féminin FX, outre les autres séries où il faut également remonter en puissance. Guillaume est l’homme de la situation pour booster nos élites olympiques vers les podiums. »

Deux autres coordonnateurs sont nommés par le DTN :

Cédric Leroy, coordonnateur du dispositif « France Jeunes »

Il sera également Entraîneur National en RS-X. Ex-directeur du Centre d’excellence National de La Rochelle, il a une double expérience de préparation olympique en tant que Sportif de Haut Niveau de 93 à 99. Il gagne les Jeux méditerranéens en 1997. Il a entraîné le Groupe France Espoir des séries Tornado et RS-X.

Loïc Billon, coordonnateur du dispositif « Bleuets »

Il sera également le coordinateur fédéral des Pôles et centres d’excellence. Antérieurement référent national du Parcours d’excellence sportif – (PES), il a une expérience de coureur puis d’entraîneur national en 470. Coordinateur du Collectif France Jeune (PO 2004), il assurait également des fonctions de cadre technique sportif en Région Rhône-Alpes jusqu’en 2012.

5 entraîneurs nationaux coordinateurs de série sont également désignés par le DTN, chargés d’assurer l’entraînement des sportifs de l’Equipe de France Olympique. Le rôle de ces coordinateurs consistera à renforcer la cohérence transversale depuis la détection et le dispositif des Bleuets jusqu’à l’Equipe de France Olympique, en s’appuyant sur les pôles France et autres structures et clubs du haut niveau.

Franck Citeau, entraîneur Nacra 17 (mixte) et coordinateur catamaran.

Sélectionné aux JO 1996 en Tornado, champion du monde de F18 en 2001 et 2nd en 2002, il a participé à la Coupe de l’America comme régleur de Grand Voile avec 6e sens de 1998 à 2000. Coureur et entraîneur sur les circuits ORMA, IMOCA, D35, et Extrême 40, il assure depuis 2006, la direction du CER de Course au Large de La Grande-Motte (Hérault).

Gildas Philippe, entraîneur 470 et coordinateur dériveur double.

Champion du Monde de 470 en 1998, champion d’Europe en 2000 et 2003 et double sélectionné Olympique en 2000 et 2004, il a également été champion du monde de Mumm 30 en 2006. Il a managé les Bleuets en 2009 et 2010 et a été Cadre technique en région Bretagne. Entraîneur National depuis 2009, il était aux JO de Londres en charge de l’équipage de 470 féminin.

Stéphane Jaouen, entraîneur RSX et coordinateur planche à voile.

Sportif de Haut Niveau de 1993 à 2003 il a été champion du monde jeune en 1994, entraîneur du Pôle France de Brest, série RS :X depuis 2005. Il devient entraîneur national en 2009, en charge de la série RS :X féminine aux JO de Londres.

Nicolas Huguet, entraîneur 49e et coordinateur Skiff.

Il a pris part aux Préparations Olympiques de 2000, 2004 et 2008. Il obtient la médaille de Bronze aux championnats du monde de planche olympique en 2004 et devient champion du monde en 2005, année au cours de laquelle il gagne également les Jeux Méditerranéens. En 2008 il devient entraîneur du Groupe France Espoirs en 49er et Manager de ce groupe à partir de 2009.

Pascal Rambeau, entraîneur laser et coordinateur laser.

Double champion du monde de Star 2003 et 2005 et médaillé de Bronze aux JO 2004. Il a été sélectionné Olympique en Soling en 2000, puis en Star en 2004 et en 2008. Il a navigué également en Laser, Flying dutchman et Finn. Au cours de ses PO, il a également occupé des fonctions d’entraîneur sur le CEN de La Rochelle.

D’autres entraîneurs Nationaux auront également en charge une série olympique, outre une mission transversale à l’Equipe de France Olympique. 4 entraîneurs nationaux renforceront cette équipe. Une mission transversale leur sera également confiée par le DTN au service de l’ensemble de l’équipe de France.

Benjamin Bonnaud, entraîneur série FX.

Il a gagné les Jeux Méditerranéens en 470 en 2005 et pris à 2 reprises la seconde place des Jeux Mondiaux de la Voile en 2002 et 2006. Champion d’Europe de 470 en 2006 et vice-champion d’Europe en 2005, il a gagné 2 fois le tour de France à la voile. Entraîneur de l’Equipe de France de Match Racing hommes puis femmes à partir de 2010, il entraînait l’équipage de match race féminin aux JO de Londres en 2012.

François Lecastrec, entraîneur Finn.

Sportif de Haut Niveau de 1981 à 1995, il a été champion d’Europe de Laser en 1989 et a gagné les Jeux Méditerranéens en 1991. Il a participé à la Withbread de 1993/1994 à bord du voilier « La Poste ». Il devient kiné puis préparateur physique de l’Equipe de France de 1997 à 2000, puis entraîneur national des solitaires, sur les PO de 2004 (laser), 2008 (laser et radial) et 2012 (finns). Il était l’entraîneur de Jonathan Lobert, médaillé de bronze aux JO de Londres en 2012.

Bertrand Dumortier, entraîneur 470.

Champion du monde de 420 en 1988, il a navigué en dériveur et en habitable. D’abord moniteur et entraîneur de club, il devient entraîneur national jeune sur la préparation olympique (PO) de 1996 puis entraîneur National sur les 4 PO suivantes, en 470 pour les préparations 2000 et 2004, en Yngling pour celle de 2008 et enfin en Stars pour 2012. Depuis 2009 il est en charge de l’étude du plan d’eau des JO 2012. Il a également exercé des missions de CT à Nautisme en Finistère puis plus récemment en région Aquitaine.

Cédric Leroy, entraîneur RSX, déjà cité.

En outre, le DTN met en place 5 cellules d’accompagnement de l’équipe de France olympique et paralympique :
- une cellule d’étude du plan d’eau pour ses conséquences tactiques et stratégiques,
- une cellule recherche et développement pour l’optimisation de la performance des engins,
- une cellule de suivi individuel pour l’optimisation de la performance physique avec surveillance médicale réglementaire,
- une cellule règles de course pour rester au fait de leur utilisation en course et face aux jurys,
- une cellule logistique et communication pour accompagner les équipes. Le DTN précise que « l’accompagnement de l’équipe paralympique s’effectue en pleine collaboration avec la fédération française handisport et avec le soutien de l’Ecole nationale de voile et des sports nautiques, Pôle France paralympique. ».

Biographie de Jacques Cathelineau

Né en 1956, passionné dès son plus jeune âge de sports de nature, de mer et de voile, Jacques Cathelineau a pratiqué la compétition au niveau national en 470, laser et planche à voile. Professeur agrégé d’Education physique et sportive, diplômé de 3e cycle universitaire en droit et économie du sport, breveté d’Etat d’éducateur sportif 3e degré en voile, il exerce très tôt des fonctions de moniteur, d’entraîneur et de dirigeant sportif en Aquitaine, en Picardie et en Guadeloupe. Il intègre en Bretagne l’Ecole Nationale de Voile (1984-1988) puis rejoint la FFVoile pour laquelle il conçoit un système d’enseignement de la voile et de formation des cadres. Chargé de la Mission Formation et Emploi pendant plus de vingt ans, il contribue au développement des compétences de plusieurs générations d’entraîneurs et de cadres, et coordonne l’organisme de formation professionnelle de la Fédération (2007-2012). Il produit plusieurs ouvrages et articles notamment sur l’enseignement et l’encadrement de la voile et l’analyse des emplois du secteur.

Dans le même temps, directeur adjoint de France station voile (1988-1992), il s’implique dans le développement sportif, touristique et économique des territoires. Il conçoit et met en œuvre avec les élus locaux le ʺplan voileʺ de la ville de Nantes (1994-1996) puis conduit des séminaires nationaux de formation des dirigeants sportifs (2000-2005) et des cadres techniques en charge des ʺplans de développement sportifʺ (2000-2008). Il participe également à la formation des entraîneurs olympiques à l’INSEP (2006-2010).

Plus récemment, il s’engage avec l’appui des services du Ministère chargé des sports à la sécurisation des parcours professionnels des sportifs de haut niveau (2004-2012). Il participe à la mise en place de la Convention Collective Nationale du Sport et représente les employeurs sportifs au sein de la branche du sport. Il a piloté deux projets européens de certification (2008-2012).



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