21e Grand Prix de l’Ecole Navale
GPEN 2022 : Près de 200 bateaux et planches ont participé de Brest à Crozon
samedi 28 mai 2022 –
Après trois jours de compétition, le Grand Prix de l’Ecole Navale s’est achevé dans des conditions idéales de vent et de soleil. Près de 200 bateaux ont participé au renouveau de ce grand rendez-vous disputé à Brest ainsi qu’en Presqu’île de Crozon. Trois titres de champions de France ont été décernés en J80, Open 5.70 ainsi que pour les spectaculaires Waszp.
J80 : Laouénan et son équipe au-dessus du lot
Dans la très disputée série des J80, Pierre Laouénan et son équipage s’imposent de manière indiscutable pour le titre de champions de France. Cet équipage de militaires, qui porte les couleurs de l’Ecole Navale, remporte quatre des onze courses disputées. « On est super contents de revenir ici. On a fait trois belles journées de course. C’est une super régate, on est content de notre performance car on est hyper régulier » se réjouit le skipper. L’équipage participera au championnat d’Europe, début juillet à Saint Cast.
Waszp : Nathan Sassy, premier champion de France
Les Waszp ont créé l’événement. Pour leur première participation au Grand Prix de l’Ecole Navale, ces dériveurs volants ont assuré le spectacle et la bataille sur l’eau a été épique puisque trois petits points séparent les trois premiers. A 23 ans, Nathan Sassy a réussi à s’imposer comme le premier champion de France de la discipline. Le marin de Carantec revient sur une journée compliquée : « C’était pas facile. Les conditions étaient dures. Ce matin, on avait pas de vent, on a attendu, ça a été annulé. Et, en fin de journée, c’était vraiment fort. C’était chaud, il y avait trois points d’écarts entre les trois premiers. » Pierre Leboucher, qui domine la hiérarchie française depuis quatre ans prend la deuxième place.
Open 5.70 : Les jeunes de Loguivy au sommet
C’est une belle historie de copains qui s’est écrite en Open 5.70. Le jeune équipage mené par Titouan Giannantoni vient sur le Grand Prix depuis 2016. Après des années d’apprentissage, les jeunes de Loguivy sont devenus des patrons de la discipline et s’emparent du titre de champion de France avec quatre points d’avance. Théo Masse, équipier à bord explique : « Ça s’est super bien passé. C’était de très belles conditions de course et on a eu la chance d’avoir un bon comité de course qui avait envie de nous faire courir. Nous venons au Grand Prix de l’École Navale depuis 2016. Au début, nous étions loin derrière mais nous avons progressé. Nous sommes supers contents d’avoir ce titre. »
MiniJi : Le sans faute d’Hervé Tourneux
Le Vannetais Hervé Tourneux ne laisse aucune chance à ses adversaires en MiniJi. Il remporte la quasi totalité des courses. Hervé Gourves prend la seconde place, suivi par Hervé Larhant. Chez les Néo 4.95, Bastien Séantier et Olivier Roudevitch s’imposent.
Wingfoil : Thibaut Valat s’impose, presqu’à domicile
Pour la deuxième année consécutive, le wingfoil est présent sur le Grand Prix de l’Ecole Navale. Thibaut Valat, licencié au CN Crozon Morgat s’impose d’une courte tête. Il a remporté les deux dernières courses aujourd’hui.
Windsurfer : Petitjean, grand patron
En Windsurfer, cette jolie planche à voile vintage, Hervé Petitean s’impose en patron. Le Brestois est un amoureux de la discipline : « La windsurfer et moi, c’est une grande histoire d’amour car j’ai commencé à naviguer dessus quand j’étais jeune. La boucle est bouclée ! L’intérêt, c’est qu’on a le même matériel. C’est une monotypie stricte et tout le monde est logé à la même enseigne. Le Grand Prix de l’École Navale est maintenant une des épreuves phares du calendrier. » La seconde place est occupée par Jean Calvet, venu de Marseille.
Diam24 : Victoire de Legloaec’h
Avec l’arrêt du Tour de France à la Voile, le Diam 24od se réinvente. Les équipages pros surentraînés laissent maintenant la place à des amateurs très motivés. L’équipage vainqueur a été monté pour le Grand Prix et les équipiers ne se connaissaient pas avant d’embarquer. Qu’importe, Louis Legloaec’h et son équipage ont vite trouvé leurs marques et remportent la quasi totalité des courses.
Gibsea + :
En Gibsea + c’est le Fouesnantais François Mouchel qui s’impose à bord de Gavroche. Cette classe dynamique cherche aujourd’hui à remettre des bateaux en circulation pour poursuivre son développement.
Flying Fifteen :
Dans cette série très présente près de Saint Malo, c’est le Dinardais Michel Pelegrin qui s’impose devant Jean-François Poirier.
Corsaire :
En Corsaire, c’est l’équipage de Jacques Levy qui remporte l’édition 2022 du Grand Prix de l’Ecole Navale. Cet habitué de l’épreuve et des podiums avait bien débuté avant de connaitre une journée plus difficile le 2e jour. Finalement, l’équipage résiste bien au retour de Boutin Herve et de son équipage qui avaient les yeux dans le rétroviseur puisqu’ils sauvent leur 2e place d’un point devant le Corsaire AR JOG BIHAN.
First 18 et 24 Seascape :
Loïc Moisan s’impose en First Seascape 18 alors que Margot Riou remporte l’épreuve en First Seascape 24.
INTERVIEWS
Pierre Laouenan (Champion de France de J80) :
« Ça fait du bien de revenir à L’Ecole Navale parce que ça faisait depuis 2019 que l’on n’avait pas pu naviguer en raison des évènements sanitaires. On est super contents de revenir ici. On a fait trois belles journées de course. C’est une super régate, on est content de notre performance car on est hyper régulier. Notre moins bonne performance, c’est une 5e place, c’est génial d’être aussi régulier. C’est la dernière régate avant l’Européen donc c’est très positif. C’est l’objectif de la saison. »
Nathan Sassy (Whaszp) :
« C’est le premier championnat de France, donc je suis le premier champion de France. C’était pas facile. Les conditions étaient dures. Ce matin, on avait pas de vent, on a attendu, ça a été annulé. Et, en fin de journée, c’était vraiment fort. C’était chaud, il ay avait trois points d’écarts entre les trois premiers. On est allés s’entraîner à l’Européen. Il fallait ça pour aller chercher Pierre (Leboucher) qui domine depuis 4 ans. Il fallait le rattraper. »
Théo Masse (Open 5.70) :
« Ça s’est super bien passé. C’était de très belles conditions de course et on a eu la chance d’avoir un bon comité de course qui avait envie de nous faire courir. Nous venons au Grand Prix de l’École Navale depuis 2016. Au début, nous étions loin derrière mais nous avons progressé. Nous sommes supers contents d’avoir ce titre. »
Hervé Petitjean (Windsurfer) :
« Nous avons fait trois belles journées avec de très belles courses. Nous aurions aimé avoir un tout petit peu plus de vent mis c’est comme ça ! La windsurfer, c’est une grande histoire d’amour car j’ai commencé à naviguer dessus quand j’étais jeune. La boucle est bouclée ! L’intérêt, c’est qu’on a le même matériel. C’est une monotypie stricte et tout le monde est logé à la même enseigne. Le Grand Prix de l’École Navale est maintenant une des épreuves phares du calendrier. »
Louis Legloaec’h (Diam 24 oD) :
« On s’en est plutôt bien sorti. C’est un tout nouvel équipage, on ne se connaissait pas avant la régate. Nous avons été mis en contact grâce à Vianney Ancelin, du chantier Diam 24oD. »
Corentin Guinot - - Tonsuso (Diam24od)
« On découvre le Diam 24 en course. C’est un bateau que Vianney nous a prêté pour le Tour des Îles de Bretagne et le Grand Prix de l’Ecole Navale. On a un bateau au Lac de la Forêt d’Orient sur lequel on s’entraîne et nous voulons l’emmener sur les régates dès l’année prochaine. C’est la deuxième fois que l’on navigue en mer. Nous nous sommes toujours entraîné sur notre lac. On essaie de monter un équipage de club. C’est une super course avec des conditions idéales, du soleil et du vent. »
Voir en ligne : www.gpen.fr