Trophée Jules Verne
Geronimo deux fois plus vite que Sport Elec
mercredi 20 février 2002 –
A 14 heures (heure française) , soit un peu moins de 60 heures après son départ, Geronimo était à la latitude de Las Palmas, à l’intérieur des îles Canaries.
Une descente express vers l’équateur qui réjouit l’équipage du trimaran géant. « C’était une belle descente, dans des vents fournis de 30 à 37 nœuds, Geronimo marche entre 23 et 27 nœuds sans que nous tirions dessus » confiait Olivier de Kersauson à la vacation. « Nous allons attendre demain pour commencer à mettre plus de toile. Au bout de trois jours l’équipe sera bien organisée et plus performante, ça ne sert à rien de les stresser trop vite, il faut qu’ils trouvent leurs marques. En ce moment même, le quart Schneider Electric monte et le quart Cap Gemini Ernst & Young descend. Il y a un petit embouteillage, mais tout se passe dans la bonne humeur ». Une bonne humeur naturellement de mise si l’on compare les temps de passage de Geronimo et de Sport Elec en 97. Jusque là, Geronimo aura été deux fois plus rapide !
« Le bateau se comporte bien dans la brise, sa rapidité d’accélération nécessite un pilotage en finesse et de l’anticipation, il monte vite à 30 nœuds. Actuellement le vent rentre par bouffées à cause des îles et la mer n’est pas très bien rangée, mais nous avons une bonne glisse. La nuit dernière, le spectacle maritime était de toute beauté, baigné par la lune qui commence à monter. Il y a toujours quelque chose de fantastique et de prenant dans ces miroitements. A présent nous sommes dans une ambiance bleue iroise ensoleillée et il fait chaud » racontait, avec un émerveillement intact, le skipper de Geronimo.
« Les jours qui viennent vont être plus denses. Il y a déjà une course dans la course entre les deux quarts, chacun essayant de faire mieux que l’autre. Les calculs du moment donnent l’équipe de Yves Pouillaude (le quart Cap Gemini Ernst & Young) gagnante, avec 8 milles de mieux que le quart de Didier Ragot (Schneider Electric) » s’amusait Olivier de Kersauson dont la joie était palpable. « Il faut prendre ce qu’il y a à prendre maintenant » a-t-il lâché en guise de conclusion.
Information Rivacom pour Geronimo. A suivre sur http://www.grandsrecords.com