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Louis Vuitton Cup
La finale : Dalts & Deano face à de Angelis et Spithill
Début des régates au meilleur des 9 matchs pour une 32e America’s Cup
vendredi 1er juin 2007 –
Ils étaient 11 challengers menés par BMW Oracle Racing, le « challenger of records » mené par Larry Ellison et Chris Dickson. Il n’en reste plus que deux. Suédois, Chinois, Français ou Allemands ont figuré. Les Espagnols se sont révélés en se qualifiant avec honneurs pour les demi-finales. Les Américains ont failli. Pour la première fois de l’histoire Histoire #histoire de la Cup, ils ne participeront à aucune des Cups. Exit en demi-finale pour la plus riche équipe des prétendants au match ultime. La Coupe n’ira pas, pour sa 33e édition en tout cas, aux Etats-Unis.
Des onze, il ne reste que deux. Deux teams qui avec l’Américain et le Suisse avaient largement dominé les Louis Vuitton Acts pendant les précédents mois. Si l’élimination prématurée des Américains est donc une surprise, il fallait bien qu’un de ces trois-là ne participe pas à la fête… De ce top 4, qui l’était déjà lors de la précédente Coupe de l’America (la 31e en Nouvelle-Zélande), voilà donc un trio Suisse, Kiwi et Italien. Le bon, la brute et le truand ?
Le plus impressionnant des trois est sans doute le défi italien Luna Rossa Challenge. Après diverses tentatives infructueuses, Patrizio Bertelli, le richissime propriétaire de la marque Prada a encore porté sa confiance en Francesco de Angelis. Mais cette fois-ci, l’Italien a choisi de ne pas prendre la barre. Celle-ci a été confiée à James Spithill, le talentueux Australien de 28 ans (à la fin du mois) révélé lors de la coupe édition 2000. Barreur en 2000 et 2002, vainqueur puis vaincu de la Louis Vuitton Cup, De Angelis est donc cette fois-ci skipper uniquement, mais a assuré une troisième participation d’affilée à la finale des challengers.
Face aux Italiens, les Kiwis sont un peu plus fébriles. La preuve ? Ils ont joué avec le feu en organisant une session d’entraînement avec le Defender. Un véritable outrage aux règles tacites qui font affronter le reste du monde à celui qui détient la Cup. Terry Hutchinson, le tacticien d’Emirates Team New Zealand s’en est vite justifié : "Notre stratégie est de préparer notre équipe à rencontrer Luna Rossa. Je crois qu’en demi-finales, Luna Rossa a peut-être été sous-estimé et nous n’allons pas faire la même erreur. Nous n’avons jamais sous-estimé notre adversaire. Notre préparation consiste à faire ce que nous jugeons le mieux pour remporter cette série de matches". Pillée par Ernesto Bertarelli pour sa campagne victorieuse de 2003, l’équipe qui a détenu la Coupe en 1995 (face à Luna Rossa) et 2000 (face à Alinghi) bénéficie en tout cas de la plus grande expérience. Et elle a déjà battu les deux autres teams lors de finales de la Coupe de l’America. Maintenant aux mains de Grant Dalton et skippée/barrée par Dean Barker, le successeur de Russel Coutts, l’équipe des Blacks se doit donc de revenir en finale.
Réponse en 5 matchs gagnants à compter de ce 1er juin pour décider de qui ira affronter Alinghi pour le plus vieux trophée sportif du monde.
Christophe Guigueno
Le face à la face de la Louis Vuitton Cup 2007
| Team | Luna Rossa Challenge | Emirates Team New Zealand |
| Yacht Club | Yacht Club Italiano | Royal New Zealand Yacht Squadron |
| Pays | Italie (ITA) | Nouvelle Zélande (NZL) |
| Date de création de l’équipe | 1997 | 1993 |
| N° de voile | ITA 86, ITA 94 | NZL 84, NZL 92 |
| Nom des Class America | Luna Rossa | Emirates Team New Zealand |
| Patron de l’équipe | Patrizio Bertelli | Grant Dalton |
| Directeur d’équipe | Kevin Shoebridge | |
| Skipper | Francesco de Angelis | Dean Barker |
| Architecte | Luna Rossa Design Team | Andy Claughton et ETNZ design team |
| Barreur | James Spithill | Dean Barker |
| Cellule arrière | Charlie McKee, Francesco Bruni, Michele Ivaldi, Andrew Horton, Philippe Presti, Tom Schnackenberg, Matteo Plazzi | Terry Hutchinson, Kevin Hall, Adam Beashall, Ray Davies |
| Sites | lunarossachallenge.com | emiratesteamnz.com |
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