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Tour du monde en solitaire

Vitesse monstre pour Joyon en Tasmanie

Idec a 800 milles de la Nouvelle Zélande

vendredi 26 décembre 2003Redaction SSS [Source RP]

Francis Joyon a attaqué aujourd’hui son 34e jour de mer en choisissant, comme il l’envisageait mercredi, d’orienter sérieusement sa route vers le grand sud. Le trimaran IDEC se trouvait à 8h15 ce matin par 44°44 de latitude sud et 148°31 de longitude Est. Le bateau a donc franchi la Tasmanie et se dirigeait vers le sud de la Nouvelle-Zélande. Les conditions de mer sont bonnes et les vents de l’ordre de 30 nœuds permettent à Francis de faire une route plus directe vers le Pacifique Sud et la Nouvelle-Zélande dont il se trouve à quelques 800 milles nautiques et qu’il devrait atteindre dans deux jours. Francis a passé son premier Noël dans le grand sud, déçu da n’avoir pas pu établir de contact avec sa famille.

Joyon a passé la Taasmanie à son 34e jour de mer
Photo : F.Joyon / trimaran Idec

« C’était un Noël maritime, ... J’ai été un peu contrarié de n’avoir pu joindre ma famille, mes enfants. Enfin je n’étais pas perdu, j’a i reçu des mails et j’ai trouvé une petite boîte avec des cadeaux, qui avait été cachée par ma femme à bord. J’ai pu décorer un peu le bateau avec des petites branches de sapin et des pommes de pin, ambiance noël à bord d’IDEC ! Je navigue en ce moment dans des vents de 30 noeuds avec des pointes à 40 dans les grains, mais la mer n’est pas dangereuse. Cela va mieux qu’hier, je suis bien portant et j’arrive à faire ma route en direction de la Nouvelle-Zélande avec des vagues qui viennent de l’arrière et dans cette très grande houle. La mer déferle pas mal et c’est assez impressionnant quand le bateau part en surf Surf #Surf jusqu’à aller taper dans le bas de la vague. Il y a une belle lumière autour de moi et même du soleil entre les grains, c’est assez beau. Je navigue sous trois ris et tourmentin, donc tout va bien. Je devrais garder ces conditions jusqu’à la Nouvelle-Zélande et ça ne devrait pas forcir plus que cela. Ensuite, je dois récupérer une nouvelle dépression située au sud de la Nouvelle-Zélande qui devrait me permettre de continuer ma route. Du côté de la faune, ce ne sont plus du tout les mêmes oiseaux qui m’accompagnent. J’ai perdu les grands albatros et ce sont de tout petits oiseaux de mer qui sont à pêcher autour du bateau. J’arrive à dormir grâce à la fatigue car il en faut une bonne dose pour oublier les chocs de la mer et les « plantés » du bateau en bas de la vague. J’essaie de concentrer mon sommeil sur une petite période la nuit et je prends un ris de plus pour être tranquille et pouvoir dormir à l’intérieur du bateau. Après, je renvoie la toile et je refais des petits sommes d’un quart d’heure dans la journée... ».

Information Mer & Media / www.trimaran-idec.com



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