Geronimo est repassé devant son adversaire virtuel au pointage de ce matin. En effet, à 3 heures TU, Il se trouvait à 1503 milles du way-point situé à 35° de latitude Nord et 36° de longitude Ouest (Sud-Ouest des Açores), alors qu’au même jour Orange se trouvait à 1590 milles de ce même point. Soit 87 milles d’avance théorique.
Le trimaran aux couleurs de Cap Gemini et Schneider Electric était également positionné 38 milles plus au Nord et plus de 350 milles plus à l’Ouest.
Olivier de Kersauson et ses 10 hommes d’équipage devront poursuivre leurs efforts dans les jours à venir car Orange avait engrangé de belles journées lors de ses 58e, 59e et 60e jours de mer : 475 milles de moyenne par jour.
Actuellement, l’alizé reste relativement faible. Les hommes de Cap Gemini et Schneider Electric cherchent le meilleur point d’accroche pour prendre une dépression et rentrer sur Brest le plus rapidement possible.
« A bord, il y a un certain mélange de séreinité et d’anxiété. Chacun est préocupé par la même question : va t-on réussir à passer vers le nord ? Dans chaque quart, heure par heure, les hommes veillent au gain vers le Nord. C’est ce qui nous a sorti de la zone de l’Equateur et du pot au noir. D’ailleurs, on l’a échapé belle, celui-ci a encore gagné 60 milles vers le Nord après que nous en soyons sortis.
Pour nous, c’était limite. On le voit bien d’ailleurs : l’alizé au dessus de nous n’est pas très contruit. Néanmois, il est réel, dieu merci, et donc on progresse. Toutefois, avec un bateau moins rapide que Geronimo dans les petits airs, il y avait de quoi se faire pièger pour encore 24 ou 48 heures. Même si l’alizé est mollason, nous aurons toujours de quoi monter vers le Nord. D’ici à un ou deux jours, nous allons nous approcher de la zone anticyclonique des Açores…
C’est aussi la beauté de ce Trophée Jules Verne. Rien n’est écrit sur la page. Tout est à découvrir chaque jour. L’Atlantique Nord bouge beaucoup. Impossible de savoir quel type de schéma météo exact nous allons avoir. Il va falloir attendre pour savoir si ça passe. Nerveusement, c’est très stressant mais il faut d’abord penser à rejoindre le Nord. Après on verra bien… »
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