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Courrier de lecteur

La finale de la Louis Vuitton Cup vécue dans le club d’Alinghi

"Tout le monde entame : ’On est en finale, on est en finale...’"

lundi 20 janvier 2003Christophe Guigueno

Léonard Graz, supporter Helvète du team Alinghi, était samedi soir à la Société Nautique de Genève. Il y a assisté au dernier match de la finale de la Louis Vuitton Cup entre Alinghi et Oracle BMW Racing. Jusqu’à sept heures et demi du matin, les passionnés de voile du club suisse ont pu suivre la consécration de Bertarelli et Coutts. Ambiance !

Les supportrices suisses en Nouvelle Zélande célèbrent aussi la victoire d’Alinghi
Photo : F.Socha / www.francksocha.com

"Environs deux cents personnes s’agglutinent devant un écran géant et les quelques télévisions réparties dans la pièce. Après deux heures d’attente à ronger son frein (ce fichu vent ne voulait décidément pas se lever), la course a enfin pu partir. Visages souriants et applaudissements à l’annonce de la pénalité d’Oracle dans la phase de pré-départ : c’est pas gagné mais c’est déjà bien parti.

Mais la suite ne se déroule pas tout à fait comme prévu. Oracle prend jusqu’à 150 mètres d’avance et tout le monde se dit que s’il effectue sa pénalité à ce moment là, il risque fort de rester en tête. Cependant tout le monde reste confiant, car l’écart ne dépasse jamais 30 secondes.

Et puis, il y a ce moment fabuleux dans le deuxième bord de près : à l’approche de la troisième bouée, quand Alinghi croise en tête ! Tonnerre d’applaudissements, cris de joie et ruée sur le bar qui était délaissé depuis un petit moment. Brigitte, la célèbre tenancière, a du mal à suivre d’autant plus que ses croque-monsieurs ont un franc succès en cette heure matinale.

La suite de la régate s’annonce moins tendue et certains commencent à s’affaler gentiment. Pourtant, à l’approche de la ligne d’arrivée, l’écart se resserre et tout le monde craint que Chris Dickson n’arrive à infliger une pénalité à Russell Coutts. Mais la petite déchirure dans le spi d’Oracle laisse présager le meilleur pour Alinghi et c’est en vainqueur qu’il franchit la ligne d’arrivée.

Tout le monde hurle sa joie et entame un :"On est en finale, on est en finale, on est, on est, on est en finale..." devant les quelques journalistes encore présent. Les bouchons de champagne sautent et tout le monde se congratule. Certains vont se coucher, d’autres attendent qu’Alinghi soit rentré au port pour voir la remise de la coupe à Ernesto Bertarelli afin d’applaudir une dernière fois.

Cette fois il est sept heure et demi du matin un peu de sommeil ne pourra pas faire de mal...

Léo"



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