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The Transat 2016 : Louis Duc s’offre la 2e place des Class40

"C’était vraiment une transat atypique. C’était une remise en question stratégique permanente ! "

vendredi 20 mai 2016Redaction SSS [Source RP]

4e en 2008 de cette transat anglaise, sa première en Class40 Class40 #Class40 sur un bateau qu’il découvrait, le skipper Carac confirme son talent en signant une 2e place forgée sur de l’intelligence et de l’audace stratégique associé à un sens marin aiguisé, le tout à la barre d’un bateau de l’ancienne génération.

Qu’est-ce qui t’a le plus marqué sur cette transat ?

Louis Duc, Class40 Class40 #Class40 Carac : « Ce matin ! Il faisait grand beau, le bateau glissait sous gennaker et, pile au moment où je suis sorti dans le cockpit une baleine a fait un saut ! Je l’ai vue, hors de l’eau, complètement, comme dans les films ! Absolument incroyable ! Ca faisait longtemps que je rêvais de voir ça un jour, c’est fait ! Et je ne suis pas prêt de l’oublier ! »

Tu as très régulièrement parlé de la gestion du matériel, c’était un maître mot de ta stratégie ?

Louis Duc : « C’était la base de tout. Thibaut, Phil, Robin, Edouard, et malheureusement Isabelle... Tout le monde a eu beaucoup de casse. Chaque problème coûte des places, voire la victoire. On connaît tous les trajectoires idéales qui permettent de gagner, mais il faut savoir calmer le jeu Jeu #jeu au bon moment pour arriver entier.

La mer était vraiment très hachée, courte, casse-bateau et cela n’a pas duré qu’une demi-journée, mais une semaine ! Les avaries annoncées au cours des derniers jours ne m ’étonnent pas beaucoup.

En tous cas, j’étais soulagé quand j’ai vu qu’Isabelle était arrivée à St Pierre et Miquelon, on avait échangé un peu par mail, elle a dû être bien accueillie là bas. »

Tu disais hier que c’était une course passionnante : à quel niveau ?

Louis Duc : « Le courant d’abord, même si cela m’a bien vexé de ne pas pouvoir exploiter les fichiers et surtout la stratégie que j’avais mise en place. C’est passionnant d’essayer de comprendre comment ça fonctionne. On a des cartes ultra-précises, mais qui sont complètement fausses ! Je vais creuser le sujet jusqu’à ce que je comprenne d’où ça vient !

Le deuxième point c’est la météo. C’était vraiment une transat atypique. C’était une remise en question stratégique permanente ! Ca aussi c’était passionnant ! La météo est déjà quelque chose de très intéressant à travailler, mais en mer c’est encore plus riche puisqu’on est confronté au réel en permanence. Là aussi, il y a beaucoup à creuser encore...

En tous cas, ça donne vraiment envie de la refaire cette Transat ! »

On te sent en pleine forme ! Content de cette deuxième place ?

Louis Duc : « Je suis en pleine forme ! Je n’ai rien fait moi, c’est le bateau qui a travaillé ! Et content, oui bien sûr. Je suis heureux d’avoir amené le bateau et la Carac ici, de l’autre côté, à New York. Mais j’aurais bien aimé la gagner... Ce sera pour la prochaine ! »



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