Sea, Sail & Surf news

Du grand large à la plage : Toute l’actualité des sports de glisse depuis 2000

America’s Cup

8 - 3 : Oracle Team USA a saisi sa chance lors d’une 13e régate à rebondissements

James Spithill : "Les éléments ont joué en notre faveur aujourd’hui"

samedi 21 septembre 2013

Toutes les versions de cet article : [English] [français]

Le scénario de la dixième journée de la finale de de l’America’s Cup America's Cup #AmericasCup pourrait venir tout droit d’Hollywood. A la surprise générale, le defender américain a décroché sa 5e victoire et son 3e point suite à un 13e duel qui a été disputé à deux reprises.

Des conditions de vent exceptionnellement trop faibles - 8 à 10 nœuds -, en baie de San Francisco ont contraint le comité de course à abandonner la première tentative au bout des 40 minutes de temps réglementaire avec le challenger néo-zélandais en tête à près d’un mille de l’arrivée.

A la mi-temps, la frustration dominait dans le camp kiwi qui était largement en tête avec + de 2 minutes et 30 secondes d’avance sur l’avant-dernier bord – tandis que les Américains l’ont une fois de plus échappé belle !

Pour les équipages, cette première tentative fut une véritable guerre des nerfs, notamment pour les tacticiens, Ben Ainslie (ORACLE TEAM USA, GBR) et Ray Davies (Emirates Team New Zealand, NZL) qui ont joué un rôle crucial dans un duel très tactique qui aurait pu s’avérer décisif en mettant fin à la 34e édition.

En l’absence de Grant Dalton à bord d’Aotearoa, l’AC72 AC72 #AC72 néo-zélandais, le ‘porte-bonheur’ de l’équipe kiwi, cette course 13 s’est révélée être maudite pour le challenger. En effet, après l’avoir presque gagnée en devant s’arrêter net à moins de 1 mille de l’arrivée, le 13e match s’est finalement joué lors d’une pénalité sur le second bord. En sortie de virement, Emirates Team New Zealand a refusé la priorité à son adversaire et les Kiwis ont été contraints de ralentir momentanément. Les hommes de Jimmy Spithill en ont ensuite profité pour creuser l’écart et s’imposer avec 1 minute et 24 secondes d’écart à l’arrivée.

Grâce à cette cinquième victoire in extremis en terme de score, le defender américain obtient un nouveau un sursis quant à son titre et le trophée qu’il détient encore pour au moins 24h ! En effet, ORACLE TEAM USA doit toujours aligner six autres points pour remporter la 34e édition.

Ils ont dit :

- Ben Ainslie (GBR), tacticien à bord d’ ORACLE TEAM USA : [C’est comme au poker], « Mieux vaut être chanceux que bon. Ce fut le cas lors de cette 13e manche. Nous avons pris un bon départ et nous les avons marqués comme il faut, mais ils sont parvenus à prendre le dessus suite à un bel empannage. Notre ‘défaite’ s’est jouée à ce moment-là... ».

- Ray Davies (NZL), tacticien d’Emirates Team New Zealand : « Difficile de ne pas être frustré, mais ce n’était pas faisable en moins de 40 minutes. Nous sommes évidemment déçus. Les règles du jeu Jeu #jeu sont ainsi. Le côté positif est que nous sommes satisfaits de notre performance dans le petit temps ».

- Jimmy Spithill (AUS), skipper d’ORACLE TEAM USA : « Quelle course fantastique ! Ce fut une journée intense. Ben (Ainslie ) et Tommy (Slingsby) ont fait du bon boulot. Nous avons fait un super come-back. Nous avons beaucoup appris lors de la première ‘manche’ puis appliqué la leçon lors de la seconde ». « Que voulez-vous faire ? Les éléments ont joué en notre faveur aujourd’hui et ce n’est pas négligeable dans notre position actuelle ».

- Dean Barker (NZL), skipper d’Emirates Team New Zealand : « Ce fut une journée très frustrante pour être honnête. Nous étions en tête lors de la première ‘course’. C’est vraiment désolant d’être si près mais encore si loin du but ». « Parfois, le destin joue des tours. Ce n’était pas notre jour. Mais l’équipage n’a pas baissé les bras et ils ont repris le dessus très rapidement en prenant un second bon départ, puis nous avons malheureusement écopé de cette pénalité ». « L’équipage reste motivé. Nous savons que nous sommes capables de remporter la Coupe. Les conditions étaient instables, ce n’était pas évident ».

Qu’est-ce qu’il en dit Kiki ?



A la une