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Solitaire du Figaro

Le cru 2013 de la Solitaire du Figaro s’est élancé de Pauillac

Paul Meilhat en tête sur la Gironde à la pointe du Verdon

dimanche 2 juin 2013Information Solitaire du Figaro

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En lançant le départ de la première étape de La Solitaire du Figaro Solitaire du Figaro #LaSolitaire -Eric Bompard cachemire devant le port de Pauillac, il fallait s’attendre à quelques rebondissements dès les premiers milles de cette longue descente (536 milles) vers Porto. Si Jérémie Beyou (Maître Coq) prenait le meilleur départ, le leadership était contesté en permanence sur cet aller-retour sur la Garonne, prélude à la sortie de l’estuaire de la Gironde.

Ils ont dit...

Armel Le Cléac’h (Banque Populaire)

« Le départ devant Pauillac va être sympa mais il reste le stress des troncs d’arbre qui descendent la Garonne… C’est la nouveauté depuis deux jours à cause de la crue du fleuve en amont. Il ne faudra pas casser du matériel. Ça va aller vite dans le golfe de Gascogne mais la transition espagnole sera compliquée : je ne suis pas sûr que le virage après le cap Finisterre s’annonce aussi simple qu’annoncé ! Comme souvent, il n’y aura pas de position d’attente dès le coup de canon ; il faut être dans le groupe de tête pour profiter du renforcement du vent par devant jusqu’au virage… »

Thierry Chabagny (Gedimat)

« On va transpirer un peu au début, avec pas mal de virements, beaucoup de courant, des bouts de bois, des concurrents dans un espace réduit. Ça va monter en pression sur la ligne de départ. Avec les hélicos, on ne va rien entendre donc, un moment assez intense. Le palpitant va bien monter. Après, ce sera le jeu Jeu #jeu de la régate : un petit bord de près, un petit bord sous spi, puis à nouveau du près. Il faut vraiment être concentré sur la première partie, il y a beaucoup de bouées à respecter. »

Frédéric Duthil (Sepalumic)

« Déjà, on part avec du beau temps, sous le soleil. Et ça, c’est bien ! Traverser le golfe de Gascogne au portant, c’est quand même exceptionnel aussi. Je pense qu’il y aura un resserrement de la flotte au cap Finisterre et à partir de là, des options qui vont se dessiner : raser la côte ou faire le tour de cette petite bulle dépressionnaire qui nous amène du vent faible. La question n’est pas simple, car faire le tour nécessite un gros investissement en termes de milles. Mais ça va être intéressant et au final ça peut générer des écarts non négligeables. Car on termine dans peu de vent. »

Xavier Macaire (Skipper Hérault)

« On va avoir une première partie stressante, un peu difficile avant d’être lâchés dans le golfe de Gascogne. Là, la pression va s’envoler et on va se sentir bien en mer. On va être sous spi, dans de super conditions, avant une fin de parcours compliquée qui nous attend, avec des risques de rebondissement. Il faudra bien suivre l’évolution météo et avoir du feeling. Il y a une petite partie que je vais apprécier, je pense : ce sera dans le vent fort, sous spi au cap Finisterre. J’aime bien ça quand ça va vite, quand il faut bien gérer le bateau et le bonhomme. »



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