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Vendée Globe
Michel Desjoyeaux : "c’était assez violent"
"J’ai la chance d’avoir un mât, des voiles et l’envie d’y retourner"
mardi 11 novembre 2008 –
La houle au large constatée à 18 heures ce lundi était de plus de 5,5 mètres de hauteur et les dernières prévisions annonçaient un vent de 65km/h avec des rafales à 100 km/h de Sud-Ouest, mer très forte, en milieu de nuit.
A partir de maintenant, c’est une véritable course contre la montre qui commence pour le team FONCIA : diagnostiquer tous les problèmes du bord (fuite ballast, faisceaux électriques du moteur) et entamer les réparations nécessaires pour que Michel Desjoyeaux et son monocoque de 60 pieds FONCIA puissent reprendre la mer le plus vite possible. Après avoir fait le point avec son équipe le skipper prend un repas chaud et dormira quelques heures.
Deux hypothèses de sortie sont envisageables : soit avant cinq heures du matin soit à la mi-journée.
Déclaration de Michel à l’arrivée : "Le tour du monde, c’est long, c’est dur. Certains en ont fait encore plus les frais que moi. Je ne suis pas surpris qu’il y ait eu de la casse car c’était assez violent. Mais les bateaux sont quand même faits pour tenir. J’ai la chance d’avoir un mât, des voiles et l’envie d’y retourner. Repartir avec deux jours de retard n’est pas génial, mais la route est longue."
Info presse Team Foncia www.teamfoncia.com
Photo ThMartinez/Sea&Co / www.thmartinez.com
Mise à jour : Ce mardi matin 11 novembre vers 6h00, après un pit-stop éclair digne d’une écurie de Formule 1, Michel Desjoyeaux, à peine rentré au port des Sables d’Olonne quelques heures auparavant, est déjà reparti en mer. Son équipe a travaillé d’arrache pied pour effectuer les réparations décelées (fuite d’une trappe de ballast entraînant un problème du faisceau électrique du moteur) hier matin alors que son option dans l’Ouest semblait payante.
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