Trophée Jules Verne
De kersauson patiente sous les orages
Geronimo collé à 200 milles de l’équateur
lundi 25 février 2002 –
Et comme si l’absence de vent ne suffisait pas, de violents orages gênent également la progression du grand multicoque gris dans sa tentative de battre le Trophée Jules Verne. « Le ciel, il ne faut pas trop le regarder, sinon en va faire une dépression nerveuse, lâche dans un grand éclat de rire Kersauson qui précise plus sérieusement : on est dans un système mou et entouré par des éclairs qui zébrent l’horizon. La moitié du temps, on est obligé de couper toute l’alimentation électrique du bateau. On doit alors naviguer sans girouette, sans électronique et sans communication Communication #Communication . On n’a pas envie de prendre un coup de foudre qui ferait tout griller. »
Malgré ces conditions toujours aussi délicates à négocier, Olivier de Kersauson et son équipage ne baissent pas les bras, n’hésitant pas à manœuvrer en permanence afin de tenter de profiter de la moindre risée. Un travail fatiguant effectué cependant dans la bonne humeur par le quart Cap Gemini Ernst & Young et le quart Schneider Electric qui se succèdent toutes les six heures sur le pont. « La solution du problème auquel nous sommes confronté réside dans notre capacité à sortir de cette zone sans vent. Quand cela va-t-il arriver ? Je ne peux pas vous le dire pour l’instant. Tout ce que je sais, c’est que Geronimo ne se laisse pas abattre ! »
Information Rivacom pour Geronimo. A suivre sur http://www.grandsrecords.com
Voir la carte du tour du monde : Geronimo vs Orange
Dans la même rubrique
Trophée Jules-Verne : Geronimo peine au près vers l’équateur
Trophée Jules Verne : De Kersauson fait le Grosdos !
Trophée Jules-Verne : « Geronimo et l’équipage tournent comme une horloge »
Trophée Jules Verne : Geronimo à 22,6 noeuds de moyenne
Affalage du solent au large de la Mauritanie le 21 février. Photo : Cap Gemini Ernest & Young - Schneider Electric http://www.grandsrecords.com