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Transat Québec Saint-Malo

18 Class 40 ouvrent la voie dans le St Laurent

Départ de la 7e édition de la transatlantique vers la Bretagne

dimanche 20 juillet 2008Redaction SSS [Source RP]

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Avec à peine plus de 3 noeuds de vent orienté au Sud est, c’est bien le redouté courant du Saint-Laurent qui a dicté sa loi aux 18 Class 40 partis à 17 heures françaises et aux 6 trimarans Open 50 et 4 FICO lâchés au coup de canon de 17 heures 30, pour le départ de la 7e Transat Québec Saint-Malo.

Partis 30 minutes après les Class40 Class40 #Class40 , les multicoques et les Classes FICO se voyaient soumis au même régime. Genakers pour les multis et spis de tête pour les monocoques permettaient d’étaler le courant et d’emblée les favoris se portaient aux avant-postes. Pierre Antoine et son « Imagine » démontraient leur aisance dans les petits airs mais subissaient bientôt le retour de « Crêpe Whaou ! ». Un duel s’engageait bord à bord entre le plus performant des multicoques de 15,24 mètres et l’unique 60 pieds Imoca Imoca #IMOCA de la flotte, le Cervin ENR à Yannick Bestaven. Le « régional » de l’étape, le populaire Georges Leblanc ne décevait pas ses innombrables supporters en partant sous grand spi en 4e position, devançant les trimarans d’Hervé Cléris (Prince de Bretagne) et Victorien Erussard (Laiterie de Saint Malo). Les belges de « Ocean of smiles » fermaient alors la marche.

Du côté de la Classe 40’, l’expérimenté Italien Giovanni Soldini a bien failli se laisser surprendre par le courant, son Class40 Class40 #Class40 Telecom Italia poussé en marche arrière vers la ligne à seulement quelques secondes du départ. Avec ses 4 noeuds de poussée, le grand fleuve va ainsi et jusqu’à la renverse attendue en soirée, dicter sa loi aux coureurs. Patrice Carpentier et son « Entreprises Lorraines » avaient repoussé jusqu’au dernier moment l’envoi de son gennaker, et c’est lui qui franchissait dans la seconde la ligne de départ, laissant sous son vent la Britannique Miranda Merron (40 Degrees). Patrice Carpentier poussait son avantage vers la rive nord du fleuve tandis que le gros de la flotte choisissait la rive sud. Devant une foule compacte massée depuis la ligne de départ, près de 3 km en amont du fleuve, et jusqu’à la pointe du port, les voiliers plus dérivant que poussés par le vent, se déhalaient et déjà la flotte des 40 pieds semblaient s’étaler en travers de l’immense fleuve.

Info presse Mer & Media / www.quebecsaintmalo.com


- Hervé DeCarlan, « Delirium » : « Cette Transat est un peu une récompense pour tous ceux qui m’ont aidé à construire ce catamaran. Nous ne serons pas les plus rapides vers Saint-Malo, c’est certain, mais nous allons nous attacher à naviguer propre, afin de rallier la Bretagne dans les meilleurs délais et après avoir pris beaucoup de plaisirs. Mes deux enfants m’accompagnent, dont mon fils Joris qui fêtera dans deux jours son 20e anniversaire. »

- Jean-Edouard Criquioche, « Esprit large » : « Nous avons tous emmagasiné le maximum de sommeil et d’énergie. Nous sommes prêts pour bien négocier les premiers jours de course qui promettent d’être difficiles pour les airs avec une navigation au près dans du vent faible. Notre pari de partir à cinq devrait donc dès les premiers bords s’avérer intéressant puisque nous pourrons nous ménager, quand nos adversaires seront à fond sur les réglages et les multiples manœuvres… »

- Benoit Parnaudeau, « Prévoir Vie » : « Cette quinzaine Québécoise s’est déroulée comme dans un rêve. Le public et les organisateurs se sont montrés d’une grande disponibilité et d’une grande gentillesse à notre égard, anticipant nos moindres besoins. C’est un pays formidable où l’on a hâte de revenir en simple touriste… »

- Boris Hermann, « Beluga Shipping » : « La dernière nuit s’est bien passé et tout l’équipage est en pleine forme. Nous partons sans nervosité ni stress car la météo est particulièrement clémente. Nous pensons que les autorités canadiennes ont bien sécuriser le fleuve et nous allons uniquement nous préoccuper des courants afin de sortir au plus vite du Saint Laurent. »

- Cécile Poujol, « Destination Calais » : « Un grand merci aux québécois qui ont été formidables. Nous sommes déjà en course après avoir bien étudié le jeu des courants et les pièges de ce parcours fluvial. Avec cette petite dépression en formation dans l’Atlantique, il importe de ne pas traîner dans le Saint Laurent car le premier qui touchera le vent de Nord ouest fort pourrait partir très vite vers la France et creuser d’importants écarts… »


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