Un Anoplogaster exposé à Océanopolis

Le programme culturel d’Océanopolis est décliné autour d’une thématique nouvelle chaque année. A l’occasion du centenaire de la mort de Jules Verne, l’année 2005 est consacrée à l’écrivain, créateur d’un nouveau genre de littérature, la géographie romanesque, et plus précisément à son roman « Vingt mille lieues sous les mers ». Le successeur de Jacques-Yves Cousteau à l’Académie Française, Erik Orsena, est le parrain de l’exposition Exposition #Exposition .

« Vingt mille lieues sous les mers » est un roman qui, en 1869, narre l’invraisemblable expédition du Nautilus dans un élément alors inaccessible à l’homme. Œuvre d’imagination, elle fourmille aussi de descriptions scientifiques. La science ainsi projetée dans l’avenir (que l’on retrouve également chez Léonard de Vinci), annonce la science-fiction.

L’insatiable curiosité de l’auteur pour les sciences, et notamment pour l’histoire Histoire #histoire naturelle, relaye les grandes questions de l’époque sur les sciences et les technologies qui résonnent aujourd’hui à travers nos réflexions sur l’homme et la science.

C’est cette thématique qu’Océanopolis a choisi d’explorer à partir du 9 avril 2005. L’exposition Exposition #Exposition permet de s’interroger sur le côté visionnaire de l’oeuvre de Jules Verne, en évoquant les connaissances d’une époque où la révolution industrielle provoque des mutations rapides.

L’exposition est déclinée au travers des trois pavillons, tempéré, tropical et polaire. L’immersion dans l’univers du roman se fait tout au long de la visite du parc de découverte des océans.

Dans le pavillon tempéré, le Capitaine Nemo accueille le public et présente son extraordinaire bateau sous-marin : le Nautilus. C’est une évocation du voyage de l’homme sous la mer qui entraîne les visiteurs dans une simulation de plongée durant laquelle ils sont confrontés au combat titanesque entre un calamar géant et un cachalot.

Des scaphandres prolongent la visite, orientée par les gravures de « Vingt mille lieues sous les mers », en référence aux animaux présentés dans les aquariums et à l’actualité scientifique. Les céphalopodes (poulpes, seiches, nautiles ...) font l’objet d’une exposition spécifique et sont observables, bien vivants, dans les aquariums. Le niveau supérieur du pavillon est consacré à la découverte de la genèse de l’œuvre de Jules Verne.

Le voyage de « Vingt mille lieues sous les mers » se poursuit dans le pavillon tropical, au fil de l’observation des aquariums, sur les thèmes des requins, du corail et des poissons des océans tropicaux, sans oublier le bénitier géant avec la fameuse perle...

Le pavillon polaire est consacré au voyage du Nautilus au Pôle Sud. On y évoque le Mont Érébus, les oiseaux, les phoques, les icebergs, la beauté des glaces et, bien entendu, la banquise. Océanopolis rétablit ainsi quelques vérités : Jules Verne décrit des pingouins dans cette partie du monde où ne vivent que des manchots ; De la même manière, il y rencontre des morses, animaux du Pôle Nord, alors que le Capitaine Nemo explore le Pôle Sud.

La diversité des espèces circumpolaires arctiques ne sera pas pour autant oubliée. Trois nouveaux aquariums d’un volume total de 15 000 litres, accueilleront des crabes géants, des étoiles de mer et des anémones de tailles impressionnantes et d’étranges poissons...

Avec Cyana, voyage au centre de la mer

Océanopolis, un projecteur sur 20 000 lieues sous les mer

Dans « Vingt mille lieues sous les mers », Jules Verne fait plonger le Nautilus au plus profond des océans (et même au-delà...). Depuis, les technologies, développées notamment par l’Ifremer, ont permis d’explorer les grands fonds. Le parcours se déroule dans un chapiteau de 500 m², autour de Cyana, le fameux submersible de l’Ifremer.

La visite entraîne les visiteurs dans cette formidable aventure Aventure scientifique :
 Une base sous-marine Marine Marine nationale imaginaire pour revivre l’exploration des océans profonds au travers de films en 2D et en 3D ;
 Cyana, remis en situation dans une reconstitution de site hydrothermal profond, permet de découvrir ce paradoxal foisonnement de vie que sont les « oasis sous-marines », dans l’obscurité glaciale, par 3 000 m de profondeur.

Pour les enfants

Dans le forum, un espace d’exposition, dédié aux enfants de 6 à 10 ans, propose de pénétrer à l’intérieur de quatre livres géants, représentant chacun un océan. La scénographie interactive et ludique (énigmes, surprises...) les invite à partager quelques moments forts du voyage du Nautilus.

En exclusivité, « Monstres des Abysses »

Un film en relief et images de synthèse, « Monstres des Abysses », sera projeté dans l’auditorium, en avant-première et en exclusivité pendant deux mois à Océanopolis. Il offre pour la première fois les clés des abysses, par une immersion dans un monde extraordinaire, inconnu du public... Un monde bien réel cependant. Signé Pascal Vuong et Ronan Chapalain, ce film spectaculaire de 12 minutes présente la vie des grands fonds marins, que seuls quelques rares scientifiques ont eu jusqu’ici la chance d’observer dans son milieu naturel.

Les animaux présentés dans ce film ont été réalisés en image virtuelle, très précisément, à partir des descriptions communiquées par les spécialistes de ces milieux. Pour la première fois, le grand public, mais aussi les scientifiques, pourront les observer, en mouvement et totalement fidèles à la réalité.

Deux années de recherches auront été nécessaires à la réalisation de ce film coproduit notamment par Virtuosity, Océanopolis-Brest Brest #brest , l’aquarium de Gènes et la Cité des Sciences et de l’Industrie.

Info RivaCom / Océanopolis