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Trophée Jules Verne

Au large du Maroc, Geronimo peine en retard sur le timing d’Orange

mardi 11 mars 2003Redaction SSS [Source RP]

Au pointage de ce matin 03h00 TU, le trimaran aux couleurs de Cap Gemini et Schneider Electric n’avait parcouru que 278 milles, soit une moyenne de 11,60 nœuds de point à point. Olivier de Kersauson et ses 10 hommes d’équipage ont profité de cette nouvelle zone de calmes pour effectuer quelques réparations : « Nous avons refait une partie des chariots de grand-voile et coupé un bout de rail pour dégager les roulements. Didier a dirigé l’opération de main de maître. Lorsqu’il n’y a pas d’air, ce sont des interventions que l’on peut réaliser assez facilement », explique un skipper stoïque.

Heureusement, depuis le début de la matinée, Geronimo s’est arraché de cette zone de vents failbes et a repris de la vitesse Vitesse #speedsailing en accrochant le flanc Sud-Ouest de l’anticyclone vertical qui barre l’Atlantique de 25° à 55° Nord (de la latitude de la Mauritanie jusqu’à celle de la Norvège). Le vent circulant autour de cet anticyclone dans le sens des aiguilles d’une montre, et cette haute pression de déplaçant doucement vers l’Est, le trimaran devrait progresser convenablement dans les prochaines heures. La vitesse Vitesse #speedsailing moyenne de point à point est montée à plus de 16 nœuds depuis ce matin, avec 16 à 18 nœuds de vent de Nord-Ouest. Par ailleurs, une longue houle arrive du Nord, en plein dans l’axe de la route.

À 3 heures TU, le trimaran se trouvait à 540 milles du way-point 2, situé à 35° de latitude Nord et 36° de longitude Ouest. Dans son 59e jour de mer, Orange se trouvait à 445,57 milles de ce point, après une excellente journée de course avec 518 milles parcourus. Aujourd’hui, les hommes de Cap Gemini et Schneider Electric accusent donc un léger retard sur Bruno Peyron et son équipage, mais espèrent passer légèrement à l’intérieur de la route d’Orange. Les prévisions météorologiques évoluent radicalement chaque demi-journée, les analystes ayant du mal à anticiper les mouvements des trois anticyclones et des trois dépressions qui se partagent la scène Atlantique de façon assez erratique. Toujours impossible donc de formuler le moindre pronostic sur une date d’arrivée au pied du phare de Créac’h à Ouessant.

Information http://www.grandsrecords.com



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