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Louis Vuitton Cup

Demi-repêchage • J2 : Dickson s’impose d’un souffle

Oracle BMW Racing gagne de trois secondes

samedi 21 décembre 2002Information Louis Vuitton Cup

Les sports « mécaniques », dont paradoxalement la voile fait partie en raison de l’importance de la « machine » : les bateaux par rapport aux pilotes, deviennent passionnants lorsque les montures ont des performances comparables.

Aujourd’hui, ce n’est pas Oracle qui a gagné mais bel et bien son équipage qui a su maîtriser une extraordinaire attaque des hommes de OneWorld.


• USA-76 BAT ONEWORLD (USA-67) - DELTA 00:03
- Oracle mène par 2-0

Une fois n’est pas coutume. Cette fois, c’est Peter Holmberg à la barre du bateau de San Francisco qui a pris le meilleur départ sur James Spithill. Les deux bateaux étaient pourtant sur des bords différents et OneWorld revenait immédiatement au niveau d’Oracle sur l’ordinateur. Il a eu même jusqu’à deux longueurs d’avance sur son adversaire sous le vent et plus à gauche.

Chris Dickson prenait son mal en patience et au lieu d’entériner ce déficit a attendu que le vent manifeste une aimable ondulation vers la gauche en sa faveur. A l’approche de la marque, le Dieu Neptune lui faisait ce cadeau et Oracle virait de bord dans le refus pour passer plus de deux longueurs devant OneWorld. A partir de là, et un peu à l’image d’hier, l’équipage de Seattle a passé les deux heures suivantes à grappiller, comme il pouvait, seconde après seconde, pour ne virer la dernière bouée qu’avec seulement une longueur de retard.

Dans le dernier vent arrière avec spi symétrique et par un vent de 12 à 15 nœuds, OneWorld revenait au niveau d’Oracle, réussissant même à passer mais Dickson avait le dernier mot : de la position sous le vent et déventé, il se retrouvait, après le dernier empannage, au vent de OneWorld. Il coupait la ligne avec 3 secondes d’avance, l’écart le plus faible depuis le début de la Louis Vuitton Cup.

Le score est maintenant de 2 pour Oracle et … -1 pour OneWorld. La tâche de l’équipage de Seattle qui doit gagner 5 régates s’avère très difficile tandis que celui de San Francisco n’en a plus que 2 à obtenir pour accéder en finale.

L’équipage de OneWorld, certainement celui qui manœuvre le mieux, en a vu d’autres et ne doit pas encore être considéré comme sorti de cette Louis Vuitton Cup !!



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