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#TourVoile #Diam24

Mathilde Géron : "si nous pouvons aller chercher un Top 10 sur le Tour Voile, nous serons ravies"

samedi 27 avril 2019Redaction SSS [Source RP]

Après sa belle performance au Grand Prix Atlantique à Pornichet il y a un peu plus de deux semaines, (6e place), le Team La Boulangère a repris le chemin de la compétition ce week-end Pascal pour disputer le Spi Ouest Spi Ouest #SpiOuest France à la Trinité sur Mer. L’équipage 100% féminin devait en découdre face à 27 autres Diam 24 Diam 24 #Diam24 od. Il se classe finalement 11e de la régate avec Mathilde Géron aux commandes, accompagnée de Louise Acker, Nathalie Brugger et Amélie Riou.

Et si l’année 2018 a été pour le Team La Boulangère, l’année de la découverte du Diam 24 Diam 24 #Diam24 , c’est un équipage plus solide, mieux préparé et plus confiant qui aborde cette nouvelle saison. Amélie Riou et Louise Acker ont intégré le Team en remplacement d’Elodie Jane Mettraux. Sophie de Turckheim, l’un des piliers de la saison 2018 a pour priorité actuellement ses études de kinésithérapeute et devrait rejoindre l’équipage sur le Tour Voile. Mathilde Géron, skipper du Team La Boulangère revient sur l’expérience acquise l’an passé, dresse un premier bilan de ce début d’année de compétition et évoque les ambitions de son équipage pour cette saison 2019.

Mathilde, comment se sont passées ces premières régates (Spi Ouest Spi Ouest #SpiOuest France et Grand Prix Atlantique) ?

« Globalement, je suis satisfaite de notre résultat sur ces deux régates. Nous avons fait une belle performance à Pornichet. Nous étions très contentes. Sur le Spi Ouest Spi Ouest #SpiOuest France, la concurrence était rude. Comme à Pornichet, nous avons fait tourner l’équipage même si nous avons fait pas mal naviguer Louise. Sur le Spi Ouest France, nous avons fait de grandes manches qui peuvent s’apparenter à de petits côtiers. Or, comme l’an passé, nous rencontrons encore quelques difficultés sur ce type de parcours. C’est notre point faible. Nous devons vraiment travailler la navigation sur ces parcours, gagner en assurance et cesser de faire des erreurs comme rater un empannage par exemple. En revanche, nous avons bien progressé dans le vent fort. »

Quelle expérience tires-tu de la saison 2018 ?

« La saison 2018 a été une expérience enrichissante sur plusieurs points. En ce qui me concerne, j’ai appris le fonctionnement du multicoque et je suis désormais meilleure à mon poste. Nathalie qui était également présente l’an passé continue, elle aussi, de progresser. Le fait d’avoir navigué une saison en Diam 24 Diam 24 #Diam24 et d’avoir déjà fait un Tour Voile, nous permet de retransmettre rapidement notre savoir aux nouvelles (Louise et Amélie ndlr). L’an passé, nous apprenions toutes ensemble. Nous étions plus fortes sur les stadiums que sur les côtiers. Et là, ça se vérifie encore. Nous l’avons vu notamment à Pornichet, nous arrivons à faire des manches en finale de 2 ou de 4 et ce, même avec les meilleurs concurrents. Nous sommes donc assez contentes de ce résultat d’autant qu’il y avait du vent (entre 15 et 18 nœuds). Ce sont des conditions qui ne sont pas faciles pour nous mais pour autant nous avons réussi à tirer notre épingle du jeu Jeu #jeu . C’est la grande différence avec l’année dernière où dans ces mêmes conditions, nous explosions en vol car c’était physiquement difficile. Cet hiver, nous avons eu la chance de nous entraîner dans du vent fort, ce qui nous a fait énormément progresser. Et ça se vérifie aujourd’hui en régate. Malgré nos petits bras, nous arrivons à nous mesurer aux équipages plus aguerris. »

Justement, en quoi votre préparation a été différente cette année ?

« L’an passé, nous avons « dégrossi ». Cette année, nous allons davantage dans le détail avec notre coach, Fred Guillemin qui continue de nous accompagner. Nous avons compris comment le Diam 24 fonctionnait. Globalement, notre planning d’entraînement est quasi le même que l’an passé. La seule différence, c’est qu’en 2018, nous n’avions commencé à naviguer qu’en janvier. Là, nous étions sur l’eau dès le mois d’octobre. C’est un véritable plus d’autant qu’il a fallu apprendre à Amélie (Riou) qui vient du petit bateau, comment tout cela fonctionnait. »

Quelles sont vos ambitions pour 2019 ?

« Globalement le Tour Voile 2018 s’est bien passé et, pour une première nous n’avons pas à rougir de notre résultat final (13e ndlr). Nous avons fait de jolies choses sur certaines étapes. Cette année, il nous faut poursuivre nos efforts et corriger nos défauts. Nous devons être plus régulières et réussir à structurer nos départs pour arriver à faire des supers finales et de beaux côtiers. On ne va pas se le cacher, nous sommes toutes des compétitrices qui n’aimons pas perdre donc si nous pouvons aller chercher un Top 10 sur le Tour Voile, nous serons ravies. »

- Info presse Effets Mer



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