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Loïck Peyron : "il me tient à cœur de faire revivre ce trimaran de légende"
vendredi 20 juin 2014 –

Une jolie histoire Histoire #histoire associée à un défi incroyable que Loïck Peyron se lance : rallier Saint-Malo à Pointe à Pitre dans les conditions de navigation « quasi identiques » à celles rencontrées il y a 36 ans !
Après quelques semaines de navigation, de réglages, d’entraînements et un aller-retour à San Francisco sur le catamaran Artemis en vue de la prochaine America’s Cup America's Cup #AmericasCup . Loïck fera un pas incroyable du futur vers le passé. De la plus haute technologie aux systèmes anciens, le navigateur refait l’Histoire Histoire #histoire :
"en l’honneur de Mike Birch, mon maître JEDi, et de Walter Greene (architecte et constructeur américain). Et plus largement en hommage pour tous ces pionniers du multicoque ; il me tient à cœur de faire revivre ce trimaran de légende en naviguant avec les moyens et techniques de l’époque".
D’une rivière anglaise au golfe du Morbihan
Trouvé sur internet par Loïck, HAPPY a été ramené à Vannes d’une rivière près de Plymouth. Ce voilier, en bois de douze mètres de 1980, a ensuite passé quatre mois bien au chaud chez Multiplast, remis à neuf dans les règles de l’art par une équipe de copains. Sans partenaire financier, le navigateur impliqué depuis trente ans dans les évolutions technologiques les plus pointues de la voile moderne voit ici l’un de ses plus beaux rêves se réaliser : «
aujourd’hui, c’est un vrai bonheur partagé de voir ce petit trimaran dont les flotteurs bananés donnent le sourire », confie Loïck.
Quatre mois intensifs au chantier Multiplast
Le travail de l’équipe du chantier s’est fait en plusieurs étapes : démontage de l’accastillage, mise à nu de la demoiselle, ponçage intégral, découvrant les couches successives, jusqu’au jaune original :
« nous avons retrouvé les odeurs du bois assemblé avec soin il y a 34 ans par Walter et surtout sa femme Joan Greene, effectué pas mal de travail de menuiserie pour réparer quelques zones de bois vieillissants. Nous avons enchaîné sur un cycle laborieux : enduit ponçage enduit ponçage… Tout en réalisant le dessin des plans car nous avions peu d’originaux. Le choix de l’accastillage a été fait dans l’esprit de l’époque, c’est à dire simple », précise Loïck.
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