35e America’s Cup

Grant Dalton : "Je préfèrerais un monocoque plus petit ou un multicoque très rapide"

La vision du patron d’Emirates Team New Zealand sur une Cup à Auckland

mardi 17 septembre 2013Christophe Guigueno

Vous avez pu remarquer qu’à bord d’Emirates Team New Zealand, Grant Dalton, le patron de l’écurie, était à l’embraque. Le Kiwi de 56 ans n’a quasiment pas laissé sa place à d’autres marins pour participer aux régates de la Coupe de l’America face au Defender américain. Avec 7 points contre 1, le boss pense déjà à l’après Cup. Avec en vue une 35e Coupe de l’America... en monocoque ou en multicoque ?


Interrogé par le site américain Scuttlebutt, Grant Dalton a expliqué sa présence à bord du catamaran kiwi :

"Il y a forcément plus de muscles chez d’autres que chez moi. Mais en raison du développement continue de ces bateaux et, à titre personnel, pour ma propre motivation, je ne vois pas comment j’aurais pu diriger l’équipe sans être à bord. J’aime naviguer et, de toute façon, c’est Deano (Dean Barker) qui a le dernier mot à bord."

En ce qui concerne le futur de la Coupe de l’America, Dalton a confirmé que, pour lui, cette 34e Coupe de l’America serait la première et la dernière disputée en AC72. Pour se justifier, il a comparé les AC72 à des Concordes :

"N’avez vous jamais attendu un avion dans un aéroport et vu un Concorde décoller ? Vous vous disiez alors que c’était incroyable ! Ces AC72 sont comme cela. Ils sont incroyables mais ingérables ! Ce n’est pas seulement une question de coût. Si vous ne les concevez pas parfaitement, ils peuvent se détruire comme un château de cartes. Et ils ne sont pas accessibles pour des syndicats normaux. On le voit sur cette Coupe, seules les deux plus grandes équipes du monde ont pu relever le défi."

En ce qui concerne ses préférences, Dalton a dit hésiter entre un monocoque plus petit ou un multicoque très rapide. Et il a été très clair sur son organisation si son équipe remporte la Coupe de l’America.

"Nous consulterons en grand pour savoir ce que tout le monde souhaite. Le problème actuel tient du fait que nous avons dû suivre des décisions dictatoriales. En contrepartie, s’il y avait une décision démocratique, ont n’aurait pas forcément eu un consensus mais je veux savoir ce que les vrais syndicats souhaitent."

Et d’ajouter que ces vrais syndicats,

"ceux qui sont intéressés pour naviguer à Auckland", sont "Luna Rossa, Ernesto Bertarelli et une sérieuse équipe américaine qui n’est pas Oracle".


Voir en ligne : La version anglaise intégrale est à lire ici

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