C’est à l’âge de 8 ans qu’Henry-Paul et Pierre font leurs premières armes en Optimist à Douarnenez Douarnenez #Douarnenez . Ils se croisent sur les plans d’eau. Tandis que l’un se dirige vers le 420, l’autre choisit plutôt de régater en Laser. Ils apprennent à mieux se connaître en régatant ensemble sur First Class 8 puis c’est la victoire au Championnat de France Espoir en 2001. Entre 2001 et 2007, ils enchaînent les régates en équipage sur le même bateau, en First Class 8 puis en Melges 24. Henry-Paul intègre l’équipe technique et l’équipage du trimaran Bonduelle de Jean le Cam.

Architecte naval dans le cabinet de Marc Lombard depuis 2003, Henry-Paul découvre le Mini 6.50 aux côtés des skippers qui les consultent. Il rencontre Yves le Blevec, le virus de ce petit bateau « incroyable, aux sensations extraordinaires » est transmis. Henri-Pau dessine le prototype sur lequel Yves remportera la Transat 6.50 en 2007. Henry-Paul construit son propre proto sur les mêmes plans, pour courir la Transat deux ans plus tard. Le plan Lombard connaît une nouvelle fois le succès. Henry-Paul termine sur la 3è marche du podium en 2009.

Pierre passe 6 années au Pôle France de Brest Brest #brest en Laser Standard. IL fait le choix de ses études de médecine sans toutefois arrêter de naviguer en First Class 8, Dragon, Melges 24, Farr 30 Farr 30 #farr30 , match racing en 2004 auprès de régatiers et figaristes comme Benoît Petit, Thierry Chabagny, Corentin Douguet. A la fin de ses études, il part naviguer durant un an avec ses anciens copains de Médecine. Il en revient enthousiaste, autant pour son nouveau métier que pour sa passion pour la mer.

Au gré de ses rencontres, Henry-Paul fait la connaissance des dirigeants de Maisons de l’Avenir et d’Urbatys en 2001. Le courant passe, le constructeur et le promoteur-lotisseur décident de donner régulièrement un coup de pouce au jeune régatier. Ils sont toujours à ses côtés en 2009, sur la Transat 6.50, et sont bluffés par les résultats de leur skipper. La simplicité du personnage, sa capacité à se remettre en cause, sa ténacité et son sens du partage et du défi sont autant de points communs avec les deux entreprises bretonnes. Devant le nouveau challenge proposé par leur skipper dans la Transat AG2R La Mondiale, Maisons de l’Avenir et Urbatys décident de le soutenir de nouveau.

Pour Henry-Paul, la Transat AG2R La Mondiale peut être une bonne transition entre une Transat 6.50 et une participation à la Solitaire du Figaro Solitaire du Figaro #LaSolitaire . Pour Pierre, elle revêt forcément un caractère sportif. Mais pour tous les deux, elle est un très beau moyen de pérenniser leur amitié parce qu’ils se sont toujours entendus comme les deux doigts de la main sur un bateau et qu’ils sont parfaitement complémentaires ; Pierre, tacticien, Henry-Paul, plus à l’aise sur la plage avant et en tête de mât que son co-skipper ...

Lorsqu’on demande à l’un et à l’autre quel est leur atout, ils répondent « Etre amateurs ! » S’ils sont un peu moins affûtés que d’autres duos, le duo de Maisons de l’Avenir - Urbatys n’a aucune pression, ni plan de carrière. Ils courent pour le plaisir et pensent pouvoir jouer quelques coups sur la durée de la course.

A 10 jours du grand départ, les deux compères ont le ton de voix vif et enthousiaste. Ils ne sont pas inquiets de leur préparation parce que « Ce n’est pas un projet aussi lourd qu’un projet Mini. Nous partageons pas mal de choses, nous discutons beaucoup entre nous, nous nous complétons, pour l’instant ce n’est que du bonheur ! »

 Henry-Paul Schipman : « J’ai découvert la voile en classe de mer et j’ai vite abandonné le foot pour la voile ! Je n’étais pas très à l’aise en solitaire, je préférais le double et j’ai choisi le 420 après l’Optimist. J’ai vraiment commencé à m’amuser en First Class 8. Ado, Pierre m’impressionnait. C’est certainement l’un des meilleurs français en Laser et en Optimist. Puis j’ai découvert le Mini. C’est un bateau incroyable, j’aime les sensations. J’ai eu la chance de naviguer sur le trimaran Bonduelle de Jean le Cam. Ces bateaux sont des engins hallucinants pour des marins formidables. Les sensations en Mini s’en rapprochent. On va vite, on est au raz de l’eau. Architecte naval, il me paraissait cohérent de dessiner, construire et naviguer. Lorsque j’ai dessiné le Mini 6.50 d’Yves le Blevec, j’ai décidé de construire le même pour moi. (...) Sans être des spécialistes du Figaro, nous aurons peut-être des coups à jouer avec Pierre sur cette Transat AG2R. En stratégie générale, routage, météo, nous sommes passionnés et totalement interchangeables. Courir une transat en double en Figaro, c’est une bonne transition entre le Mini et une éventuelle Solitaire du Figaro Solitaire du Figaro #LaSolitaire ... »

 Pierre Canevet : « Mon objectif serait aujourd’hui de passer deux tiers de mon temps à naviguer et un tiers à pratiquer la médecine. Cette Transat va me permettre de concrétiser mes 10 années d’expérience en course avec Henri-Paul et de continuer à apprendre à ses côtés. Grâce au Laser, j’ai plus de vécu en stratégie et en tactique. Henri-Paul est très bon en tête de mât et moi, ... je suis très mauvais sur la plage avant ! J’aimerais aussi mettre le pied à l’étrier pour préparer une ou deux saisons Figaro. J’aimerais arriver à Saint-Barth au niveau de mes copains comme Eric Peron ou Sébastien Picault ... ! »

 Info presse Kaori