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Transat 650

Thomas Ruyant remporte la 2e étape

Le Dunkerquois devrait remporter la course au temps cumulé

jeudi 22 octobre 2009Christophe Guigueno, Information Transat 650

Thomas Ruyant, le skipper du proto Faber France N° 667 (l’ancien mini d’Isabelle Joschke), a franchi la ligne d’arrivée de la Charente-Maritime/Bahia Transat 650 à 9 heures 18 minutes et 34 secondes Temps Universel, soit 11 heures, 18 minutes et 34 secondes heure de Paris. Il remporte l’étape Funchal - Bahia. Son temps cumulé sur les deux étapes est 24 jours 23 heures et 38 minutes à la vitesse Vitesse #speedsailing moyenne de 7,14 nœuds.

Thomas Ruyant remporte ainsi la 2e étape de la "Mini". Il avait terminé la première étape à Funchal à 3 heures du vainqueur Bertrand Delesne et à 30 minutes du second, Henri-Paul Schipman.

C’est dans et à la sortie du Pot-Au-Noir que Ruyant a fait la différence. auteur d’une belle trajectoire, il a pu s’envoler vers les alizés plus tôt que ses concurrent pour créer un écart déterminant. Même si Schipman et Delesne lui ont repris des milles sur la route de Fernando da Noronha, Recife puis Bahia, les deux hommes ne devraient pas avoir assez accéléré pour l’empêcher de succéder à Yves Le Blévec.

A l’heure de l’arrivée de Thomas, HP et Bertrand étaient pointés entre 8 et 9 noeuds de vitesse Vitesse #speedsailing à 42 et 52 milles du vainqueur. Cela correspond entre 5 et 6 heures de navigation… Revenu à 10 milles de Schipman, le Briochin Delesne devrait monter sur la 2e marche du podium de la Transat 650 devant HP.

Ch.Guigueno

Thomas Ruyant : « Manger des fruits et dormir sur le ventre »

Quelques petits sauts de cabri, un chapeau du carnaval de Dunkerque sur le crâne, en larmes, Thomas Ruyant (Faber France) a fait une entrée remarquée dans la Marina de Bahia.

Devant la meute de journalistes dans un grand sourire il a commencé : « Je n’aime pas trop et ne sais pas parler dans ces moments là. Ce fut une immense émotion quand j’ai franchi la ligne d’arrivée. Un grand moment de bonheur. »

Une caïpirinha plus tard, Thomas toujours ému racontait sa course : « La différence ça fait deux ans qu’elle se fait. Deux ans de travail pour arriver à ce résultat. Nous sommes restés au contact avec Schipman et Delesne, ce fut vraiment sympa. On se parlait à la VHF. Mais qu’elle est dure cette transat. Traverser l’Atlantique sur de pareilles cagettes ce n’est vraiment pas évident. »

Et de confier : « Je parlais tous les jours à mon bateau. Je connaissais ses qualités et ses défauts. Il a répondu à toutes mes attentes. Je me suis vraiment mis dans le rouge dans le pot au Noir. J’étais sans cesse à la barre en me disant, après il y aura du près tu pourras te reposer. Je n’ai vraiment rien lâché. Je mettais parfois même sous les grains le spi. C’est là que petit à petit j’ai creusé l’écart. Ensuite, j’ai fait de la vitesse Vitesse #speedsailing en barrant un maximum. »

On lui apporte fruits et « caï ». Il déguste : « C’est ça qui manque. La nourriture. Que c’est bon. Là tout de suite j’ai envie de bien manger de retrouver la famille, les amis et... de dormir sur le ventre. »

- Info presse GPO / www.transat650.org


Voir en ligne : Photo ThMartinez/Sea&Co / www.thmartinez.com



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