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Transat BPE
Gildas Morvan : "Je suis d’attaque !"
"Je suis très satisfait d’être devant pour le sprint final"
lundi 20 avril 2009 –
Audace sportive, clairvoyance stratégique, finesse tactique, vitesse Vitesse #speedsailing au top, trajectoire parfaite : le Champion de France de Course au Large en titre donne toute la mesure de son art et ne fait pas mentir son statut de – grand ! – favori. A moins de 1000 milles de l’arrivée, Gildas imprime sa marque. Dans son sillage, le vert reste la couleur des plus beaux espoirs de victoire…
Gildas, te voilà bien installé en tête, c’est bon pour le moral, non ?
« Oui, le moral est au beau fixe. Les dernières 24 heures
24 heures
Record de distance parcourue sur 24 heures
, nous avons encore eu des conditions très changeantes : il fallait barrer et régler en permanence. C’était même un peu l’enfer, mais cela fait partie du jeu
Jeu
#jeu
. Cette nuit, je me suis bien reposé et je suis bien d’attaque pour cette journée qui s’annonce importante dans la mesure où il risque d’y avoir une petite période plus molle avant que l’alizé ne se réinstalle à nouveau. Pour l’instant, il y a du vent, Cercle Vert glisse bien sur les vagues. Je suis d’attaque ! »
On te sent particulièrement à l’aise et très confiant…
« Je suis effectivement très satisfait d’être devant pour le sprint final. Vous pouvez d’ailleurs dire aux autres que ce n’est pas la peine qu’ils s’énervent, je ne rendrai pas les commandes de la course ! Plus sérieusement, je sais que je n’ai pas le droit à l’erreur d’autant que je les connais assez pour savoir qu’aucun d’entre eux - que ce soit Nicolas Troussel, Gérald Veniard ou encore Thierry Chabagny - ne me fera de cadeau. Mais, j’ai l’avantage d’avoir un peu d’avance alors que nous avons des trajectoires suffisamment proches dorénavant pour continuer de jouer la course sur toutes ces petites choses comme barrer, border, choquer, brasser, débrasser au rythme des grains et des petites bascules qu’on va encore négocier. Le rythme s’annonce très soutenu jusqu’au bout, mais ce n’est pas pour me déplaire. A moi de ne pas faire de bêtise jusqu’à l’arrivée, mais j’y travaille et ne m’ennuie pas une seconde ! »
On devine en effet un vrai plaisir à être en mer et à disputer cette transat…
« C’est vrai, après deux semaines de course, j’ai l’impression d’être parti il y a trois jours ! Je me demandais cette nuit, alors que dehors ils avaient encore éteint la lumière pour nous laisser dans le noir le plus total, comment se fait-il que je m’amuse autant ? Sans doute parce que cette transat a des airs de Solitaire du Figaro
Solitaire du Figaro
#LaSolitaire
avec une grande variété de systèmes météo à franchir. Cette course se révèle hyper intéressante et exige que l’on soit tout le temps dessus avec suffisamment de vent pour tenir de belles moyennes et aller vite. Ce n’est que du bonheur ! »
Info presse Mer& Média / www.cerclevert.fr
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