Transat Jacques Vabre

Un bilan de casses et records pour l’édition 2005

Jean Maurel : "17,5 nds de moyenne pour les trimarans, 15 nds pour les mono..."

samedi 26 novembre 2005Information Transat Jacques Vabre

Les vainqueurs des quatre classes de la Transat Jacques Vabre ont tous sensiblement amélioré le temps de référence sur ce parcours entre Le Havre et Salvador de Bahia. Deux raisons à ce bond en avant : des conditions météorologiques exceptionnellement favorables dès le Portugal et une pression entre coureurs telle, que tous ont dû pousser leur machine au maximum de leur potentiel.


Au départ du Havre, les trente-quatre duos qui se présentaient sur la ligne de départ (samedi 5 novembre pour les monocoques, dimanche 6 novembre pour les multicoques) savaient bien que la première difficulté serait la sortie de la Manche et la traversée d’une dépression très active au large du golfe de Gascogne. Rien que de très normal à cette période de l’année, surtout qu’une fois passée, cette perturbation laissait place à un flux soutenu de secteur Nord Ouest puis à des alizés de Nord Est. A cinq jours, les prévisions météorologiques étaient fiables. L’objectif des coureurs était donc de se positionner aux avant-postes dès les premiers milles pour aborder le gros temps le plus au Sud et le plus à l’Ouest possible pour limiter le temps de traversée et se retrouver loin du plateau continental, là où l’état de la mer était le moins violent.

La dépression a en fait traversé assez rapidement la flotte provoquant casses (Brossard, Sodebo, Orange Project) et chavirage (Foncia) parmi les trimarans Orma. A noter l’extrême efficacité des moyens de sécurité en mer qui sont intervenus très rapidement sur zone. La plupart des équipages affrontent toutefois ce mauvais temps sans trop de dégâts puisque seuls le monocoque Imoca Cheminées Poujoulat, le trimaran de 50 pieds Négocéane -Donneurs de vie-Branec et le monocoque 50 pieds Adecco-Etoile Horizon doivent jeter l’éponge à la suite de problèmes techniques importants. Ce qui n’empêchent pas d’autres duos d’avoir des soucis ensuite (démâtage du trimaran Acanthe Ingenierie, abandon de Défi Vendéen) mais dans une proportion tout à fait normale par rapport aux conditions météorologiques subies et vis-à-vis d’autres courses océaniques.

Plusieurs bateaux doivent faire escale pour réparer (Galileo, Gitana X, Groupama-2, Artforms) et repartent, qui quelques heures, qui plusieurs jours après. En revanche, les deux chavirages de Groupama-2 dans les alizés et de TIM-Progetto Italia dans le Pot au Noir rappellent que les trimarans Orma sont des engins extrêmement sollicitant qui ne pardonnent pas beaucoup de fautes de barre ou de réglage.

Tempo musclé, arrivées serrées

Avec un anticyclone des Açores gonflé et très étendu sur l’Atlantique, les alizés portugais puis canariens ont du coffre : 30 nœuds et plus, des grains, une mer dure et courte. Les tandems à bord ne doivent pas se relâcher et gérer avec précision le premier empannage au large du Portugal. En choisissant d’enclencher la manœuvre les derniers, c’est-à-dire les plus à l’Ouest, les deux monocoques Imoca Virbac-Paprec et Sill & Veolia font le break tandis que parmi les multicoques Orma, Banque Populaire s’échappe. Ces trois bateaux optent pour une courbe à l’extérieur de l’archipel des Canaries qui leur permet d’augmenter leur avance pendant que leurs poursuivants se voient contraints d’empanner pour s’écarter des dévents : les écarts se creusent. Chez les multicoques de 50 pieds, Crêpes Whaou ! domine de la tête et des épaules mais n’arrive pas à recoller sur les leaders de la flotte des monocoques de 60 pieds avant l’équateur, et parmi les monocoques de 50 pieds, Gryphon Solo a acquis un coussin d’avance suffisant pour gérer avec précision sa trajectoire vers le Pot au Noir.

Course de vitesse pure, la Transat Jacques Vabre impose un rythme très élevé aux duos qui cumulent beaucoup de fatigue et peu de repos : quelques coups de pompe, quelques avaries sans gravité, quelques sorties de route sans conséquence... Avec un Pot au Noir peu développé pour ceux qui font route directe vers Bahia (monocoques 50 et 60 pieds, multicoques 50 pieds), la course est presque jouée à la sortie de l’équateur mais la pression est tout de même très forte jusqu’à l’arrivée avec des écarts ridicules chez les monocoques Imoca (0,03 nœuds !).

Parmi les trimarans Orma, le tampon du Pot au Noir redistribue les cartes entre le trio de tête : Banque Populaire se fait rattraper par Gitana 11 plus à l’Est et par Géant plus à l’Ouest. Même s’il n’est pas trop violent, ni trop étendu, le Pot au Noir reste toujours aussi difficile à aborder côté Afrique, car les bateaux doivent ensuite aller contourner l’île d’Ascension, au près à 800 milles de l’équateur ! La hiérarchie est établie au passage de cette dernière marque de parcours, mais là encore, une rupture temporaire des alizés et la gestion des empannages avant le Brésil compressent les écarts à peau de chagrin à Bahia...

Records sur le parcours : temps de référence de la Transat Jacques Vabre

 Trimarans Orma : Banque Populaire (Pascal Bidégorry & Lionel Lemonchois) en 14 jours 01 heure 46 minutes 29 secondes soit 15,37 nœuds
 Monocoques Imoca : Virbac-Paprec (Jean-Pierre Dick & Loïck Peyron) en 13 jours 09 heures 19 minutes 02 secondes soit 13,51 nœuds
 Multicoques 50 pieds : Crêpes Whaou ! (Franck-Yves & Kevin Escoffier) en 12 jours 06 heures 13 minutes 59 secondes soit 14,75 nœuds
 Monocoques 50 pieds : Gryphon Solo (Joe Harris & Josh Hall) en 19 jours 09 heures 05 minutes 45 secondes soit 9,33 nœuds

Points de vue, images d’organisateurs

 Bruno Luisetti (Président de Kraft Food France) : « Ce fut une édition remarquable. Remarquable sur tous les plans : sportif, accueils, animations, communications. Sur le plan sportif avec du suspense, un tempo très élevé, des arrivées très serrées... Et des records de vitesse dans toutes les catégories ! Les coureurs ont pris du plaisir, ont donné tout d’eux-mêmes, ont apprécié le parcours et les conditions musclées de cette septième édition. Du côté accueil, Le Havre a permis, avec une semaine d’animations, avec le prologue des monocoques, avec les écrivains de la mer... de créer un évènement autour de la course. Nous sommes montés en puissance et la Transat Jacques Vabre est réellement devenue un évènement sportif et populaire français, mais aussi international.

Car il y avait tout de même huit nationalités représentées et d’importantes retombées à l’étranger grâce à la notoriété des coureurs mais aussi grâce au niveau de compétition atteint. Nous sommes évidemment ravis parce que les marins comme le public y ont pris du plaisir et que d’édition en édition, nous sommes arrivés à progresser tout en conservant les fondamentaux qui sont à l’origine de cette course.

Enfin, côté média, l’évolution est sensible puisque les premiers chiffres récoltés indiquent une nette progression par rapport à 2003 où il y avait déjà eu plus de cent heures de télévision, quarante heures de radio, des centaines de coupures de presse... La presse magazine est de plus en plus intéressée par cette épreuve, ce qui est bien pour la course, mais surtout pour les sponsors des bateaux. Je crois que nous avons rempli notre rôle au sein du calendrier sportif, aux côtés des marins avec une transat attractive et attrayante, avec nos partenaires comme Le Havre car la Transat Jacques Vabre est devenu un des plus gros évènements de la ville.

Nous avons encore à réfléchir pour la prochaine édition afin d’évoluer après un bilan précis. Mais depuis douze années que nous sommes présents, nous avons et nous voulons conserver un certain nombre de principes. En particulier, la diversité des classes présentes, le fait de donner des départs décalés pour que les coureurs se regroupent à l’arrivée, me paraissent importants. Il y aura des améliorations à faire mais nous sommes attachés à cette voie même s’il faut faire face à des critiques, que nous prenons bien sûr en compte. Mais il faut que les classes moins structurées, moins médiatiques puissent aussi progresser et mieux se faire connaître. Le grand public est aussi très intéressé par les hommes, par leurs histoires, par leurs aventures.

Quant à la ville d’arrivée, nous ne sommes pas focalisés comme nous l’avons démontré en allant à Carthagène, puis à Salvador de Bahia : il faut prendre en compte l’intérêt du parcours, le plaisir des marins, la progression dans la valorisation de l’évènement au niveau local. Nous avons prévu au premier trimestre 2006 une réunion qui permettra aussi de présenter à l’ensemble des intervenants, un bilan global de cette septième édition. »

 Pierre Bojic (Directeur Général de Pen Duick) : « En 2003, la course avait déjà franchi un cap en terme de couverture média. La Transat Jacques Vabre sur le plan sportif, communication, histoire, parcours, était devenue un évènement sportif majeur. L’édition 2005 a encore monté une marche et s’installe comme un moment fort du calendrier des courses océaniques. Les retombées médiatiques sont les plus importantes depuis la création de l’épreuve ; sur le plan sportif, cette transat a été passionnante et le principe d’origine de « dédoubler le double » s’avère excellent. La course avec deux types de bateaux (monos et multis) scindés en deux catégories (50 et 60 pieds) menés par des duos, avec deux départs et deux parcours spécifiques, a sa place et s’avère extrêmement captivante. Parce qu’il y a des histoires d’hommes et de femmes, de père et de fils, de couple...

Il y a eu aussi pour cette édition des conditions météorologiques inédites qui nous amènent bien sûr à réfléchir sur la suite mais en restant fidèle au concept d’origine, en conservant cette particularité du tandem et de sa déclinaison à tous les secteurs de l’épreuve (départ, parcours, classes, catégories...). Evoluer en se posant des questions mais pas en oubliant les fondations qui sont à l’origine de cette Transat Jacques Vabre. Nous sommes aussi ravis par les animations qui ont dynamisé le départ du Havre : de 150 000 visiteurs, nous sommes passés à 200 000 et il y a eu plus de 30% de couverture média en sus par rapport à 2003 ! La course s’est bien déroulée du point de vue de l’organisation générale : c’est un excellent cru, tant du point de vue sportif que média, du côté humain comme pour l’aspect technique, qui a plu et intéressé le grand public, et passionné les coureurs. »

 Jean Maurel (Directeur de course de la Transat Jacques Vabre) : « Ce fut une course assez unique car il y a eu beaucoup d’évènements qui se sont enchaînés, beaucoup de casses au départ, des opérations de sauvetage qui n’ont pas été évidentes. Il y aura des leçons à tirer justement de ces évènements, comme nous le faisons à chaque course. La transat a aussi été étonnante car le rythme a été très soutenu : 17,5 nœuds de moyenne sur l’eau pour les trimarans Orma, 15 nœuds pour les monocoques Imoca. C’est rarissime un tel tempo ! Les marins à l’arrivée sont vraiment heureux de s’être tirés la bourre pendant toute la traversée car rien n’était définitivement joué à une journée de Bahia...

L’objectif est atteint en terme d’intérêt sportif, de niveau de compétition. Reste les problèmes liés aux différents parcours et aux quatre classes de bateaux retenues : il faut y réfléchir à froid, en prenant le temps d’écouter tous les avis. Je m’y atèle pour en reparler avec Pen Duick et Jacques Vabre. Pour la Route du Rhum, l’avis de course est déjà clair en ce sens sur ce parcours historique : Saint Malo, un seul départ pour tous, la Guadeloupe à laisser à bâbord. Mais la Transat Jacques Vabre possède sa personnalité, son histoire avec déjà sept éditions...

Au niveau de l’organisation, j’ai beaucoup aimé ce mélange de professionnalisme et de système D, car je trouve qu’il ne faut pas non plus devenir trop aseptisé, trop formel, trop cadré. L’ambiance s’en ressent avec des arrivées sympathiques, festives sans que cela tourne au délire : il y a eu un bon équilibre après le stress de la préparation de la course. Les journalistes ont suivi avec passion mais aussi avec compréhension les différents évènements qui ont marqué l’épreuve. Avec les coureurs, les armateurs, les partenaires, les médias, j’ai trouvé que tout le monde était à l’écoute et cherchait à comprendre avant de prendre position. C’était très agréable ! »

 Sylvie Viant (Présidente du Comité de Course) : « Cette transat s’est particulièrement bien passée au niveau météo : ce fut une course très rapide avec un seul coup de vent pas trop fort, puis des alizés musclés. Les positions ont été établies tout de suite avec en sus un Pot au Noir minimaliste qui a fait que la hiérarchie était quasiment acquise au passage de l’équateur. Une des particularités reste l’arrivée du premier multicoque de 50 pieds, parti un jour après et qui n’arrive que quelques heures devant les premiers monocoques Imoca...

Le parcours était en revanche moins ouvert tactiquement cette année à cause de ces conditions très stables qui ne donnaient que très peu d’opportunités de se démarquer et de faire des coups stratégiques. Les jeux ont été presque faits aux Canaries. Pour les trimarans, le contournement de l’île d’Ascension est toujours très dur parce qu’après plus de 2000 milles de course, il faut faire près de 900 milles contre le vent ! La venue de Jean Maurel comme Directeur de Course a été très agréable, car efficace, calme, serein, sans doute parce qu’il connaît bien les problèmes de ces bateaux et les coureurs. »

 Jean-Yves Chauve (médecin de la course) : « Les coureurs à l’arrivée étaient tous très fatigués. La particularité de cette Transat Jacques Vabre a été son rythme très élevé et son taux d’humidité ! Beaucoup de marins ont conservé leur ciré pendant presque toute la course, ce qui a provoqué des irritations mais aussi des infections au niveau des poignées, du cou, du fessier. Avec l’utilisation des combinaisons sèches, les manchons en latex accumulent l’eau, le sel et chaque mouvement crée un frottement qui enlève progressivement le vernis de la peau : les microbes peuvent entrer sous la peau, en particulier les staphylocoques qui provoquent des furoncles. Comme les Terre-neuvas des temps anciens... avec en sus, le fait d’être à deux ce qui crée une contamination plus rapide de l’équipage. Beaucoup d’infections cutanées donc, rapidement résolues à terre par de la pommade antibiotique et un séchage de la peau, avec une guérison en quelques jours. Il faudrait imaginer des manchons jetables, un peu comme les bracelets des tennismen, pour éviter ce phénomène.

Problèmes de dos aussi car les cockpits des monocoques du Vendée Globe en particulier, ne sont pas adaptés à des heures prolongées à la barre car il naviguent habituellement en solitaire beaucoup sous pilote automatique. Il faut donc revoir l’ergonomie du poste de barre pour éviter les contractures et les torsions de la colonne vertébrale. Enfin, des traumatismes dus aux chavirages avec Damian Foxall et Franck Proffit : des accidents qui auraient pu être plus graves mais qui ont été résolus par la proximité de la terre et la rapidité des secours. Mais il faudra réfléchir pour imaginer des cockpits plus englobants sur les trimarans afin de limiter le risque de traumatismes graves loin de la terre. »

D. Bourgeois

Le podium des monocoques 50 pieds

A l’heure où nous bouclons ces lignes le podium des monocoques 50 pieds vient de se confirmer à Salvador de Bahia : vainqueurs Joe Harris et Josh Hall sur Gryphon Solo (lire flash précédent), 2e Artforms de Kip Stone et Merfyn Owen et 3e le Vedettes de Bréhat de Servane Escoffier et Bertrand de Broc qui vient tout juste de couper la ligne à 17h52’02’’TU.

Joe Harris et Josh Hall sur Gryphon Solo, ont remporté la nuit dernière la Transat Jacques Vabre dans la catégorie des monocoques de 50 pieds Gryphon Solo a coupé la ligne d’arrivée à Salvador de Bahia à 23 h 05 minutes et 45 secondes T.U. jeudi, soit 00h05’45’’vendredi 25 novembre en heure française. L’Américain Joe Harris et son co-skipper anglais Josh Hall remportent ainsi la Transat Jacques Vabre dans la catégorie des monocoques 50 pieds en 19 jours 9 heures 5 minutes et 45 secondes, soit une moyenne de 9,33 noeuds. Ils ont relégué leurs principaux adversaires à plus de 200 milles.

Kip Stone et Merfyn Owen sur Artforms, eux, viennent de franchir la ligne d’arrivée à Salvador de Bahia, à 16h 46 minutes 51 secondes (TU) ce vendredi 25 novembre au terme de 20 jours 2 heures 46 minutes et 51 secondes de course, à la moyenne de 8,99 nœuds. Au terme d’une magnifique remontée et d’une grande option à l’Ouest après leur escale technique de Lorient (où ils se sont arrêtés deux jours et deux nuits pour réparer leur grand voile entre le 7 et le 9 novembre) ils prennent la deuxième place du classement des monocoques de 50 pieds, un peu plus de 17 heures et 41 minutes après le vainqueur.

Servane Escoffier et Bertrand de Broc sur Vedettes de Bréhat, eux, viennent tout juste de couper la ligne d’arrivée à 17h52’02 TU. Ils prennent la troisième place des monos 50’ dans cette 7e Transat Jacques Vabre.

Le monocoque 60 pieds brésilien Galileo skippé par Walter Antuns et Raphaël Coldefy, les a suivis en coupant la ligne d’arrivée à 18h17’31 TU, il boucle le classement de cette catégorie, en 11e et dernière position,

B.Ménard


Classement Transat Jacques Vabre 2005

• Trimarans Orma

 1-Banque Populaire (Pascal Bidégorry & Lionel Lemonchois) en 14 jours 01 heure 46 minutes 29 secondes soit 15,37 nœuds
 2-Gitana 11 (Frédéric Le Peutrec & Yann Guichard) en 14 jours 04 heures 50 minutes 15 secondes soit 15,23 nœuds, à 3 heures 03 minutes 46 secondes du premier
 3-Géant (Michel Desjoyeaux & Hugues Destremau) en 14 jours 05 heures 27 minutes 44 secondes soit 15,20 nœuds, à 3 heures 41 minutes 15 secondes du premier
 4-Gitana X (Thierry Duprey du Vorsent & Erwan Le Roux) en 17jours 11 heures 06 minutes 33 secondes soit 12,38 nœuds, à 3 jours 09 heures 20 minutes 04 secondes du premier

• Monocoques Imoca

 1-Virbac-Paprec (Jean-Pierre Dick & Loïck Peyron) en 13 jours 09 heures 19 minutes 02 secondes soit 13,51 nœuds
 2-Sill & Veolia (Roland Jourdain & Ellen MacArthur) en 13 jours 09 heures 54 minutes 03 secondes soit 13,48 nœuds, à 35 minutes 01 seconde du premier
 3-Bonduelle (Jean Le Cam & Kito de Pavant) en 13 jours 19 heures 29 minutes 52 secondes soit 13,09 nœuds, à 10 heures 10 minutes 50 secondes du premier
 4-Ecover (Mike Golding & Dominique Wavre) en 14 jours 00 heure 46 minutes 25 secondes soit 12,89 nœuds, à 15 heures 27 minutes 23 secondes
 5-Skandia (Brian Thompson & Will Oxley) en 14 jours 01 heure 14 minutes 11 secondes soit 12,87 nœuds, à 15 heures 55 minutes 19 secondes
 6-Proform (Marc Thiercelin & Eric Drouglazet) en 14 jours 03 heures 5 minutes 06 secondes soit 12,77 nœuds, à 18 heures 35 minutes 06 secondes du premier
 7-UUDS (Hervé Laurent & Laurent Massot) en 15 jours 20 heures 14 minutes 22 secondes soit 11,41 nœuds, à 2 jours 10 heurs 55 minutes 20 secondes du premier
 8-Roxy (Anne Liardet & Miranda Merron) en 16 jours 07 heures 17 minutes 42 secondes soit 11,09 noeuds, à 2 jours 21 heures 58 minutes 40 secondes du premier
 9-Mare Verticale (Joe Seeten & Ceciia Carreri) en 17 jours 16 heures 16 minutes 08 secondes soit 10,23 nœuds, à 4 jours 06 heures 57 minutes 06 secondes du premier
 10-Maisonneuve-Région Basse Normandie (Jean-Baptiste Dejeanty & Alexandre Toulorge) en 19 jours 05 heures 20 minutes 47 secondes soit 9,47 nœuds, à 5 jours 20 heures 01 minutes 45 secondes du premier
 11 - Galileo (Walter Antuns & Raphaël Coldefy) en 20 jours 04 heures 17 minutes 31 secondes soit 8,96 nœuds, à 6 jours 18 heures 58 minutes 29 secondes

• Multicoques 50 pieds

 1-Crêpes Whaou ! (Franck-Yves & Kevin Escoffier) en 12 jours 06 heures 13 minutes 59 secondes soit 14,75 nœuds

• Monocoques 50 pieds

 1-Gryphon Solo (Joe Harris & Josh Hall) en 19 jours 09 heures 05 minutes 45 secondes soit 9,33 nœuds
 2-Artforms (Kip Stone & Merfyn Owen) en 20 jours 2 heures 46 minutes 51 secondes soit 8,99 nœuds, à 17 heures 41 minutes 06 secondes du premier
 3-Vedettes de Bréhat (Servane Escoffier & Bertrand de Broc) en 20 jours 03 heures 52 minutes 02 secondes soit 8,97 nœuds, à 18 heures 46 minutes 17 secondes du premier.

• Cinq bateaux encore en course

Il restera 5 bateaux en course dans cette Transat Jacques Vabre : Trois multicoques 50 pieds, dont le premier, Jean Stalaven était à 265 milles de l’arrivée, devant Gifi et, très loin derrière à plus de 1700 milles le catamaran Victorinox. Enfin deux monocoques 50 pieds, tous deux à un peu moins de 700 milles de l’arrivée : Top 50 Guadeloupe et Polarity Solo.



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