
Transat
10e édition de la Transquadra : Le duo Racine/Sénéchal a fait le break chez les doubles
lundi 7 février 2022 –
Le gros de la flotte de la Transquadra Transquadra #Transquadra Madère Martinique est en passe de contourner sa deuxième zone de basses pressions depuis Madère. Ce système météo glisse enfin vers le sud-ouest. Une bien mauvaise nouvelle pour Caroline Petit et Emmanuelle Blivet (Moogli), les seules partisanes d’une option très sud, car ce tourbillon dépressionnaire poursuit son inévitable aspiration des alizés, générant des calmes persistants sur leur route…
Course de vitesse Vitesse #speedsailing
Pour la majorité de la flotte en revanche, l’ascension de ces fronts dépressionnaires se termine. Ils vont pouvoir bientôt glisser vers l’arc antillais. Le soleil devrait faire son grand retour, la houle se ranger, la brise se caler au nord-est puis à l’est en se renforçant.
Plus de casse-tête stratégique pour cette deuxième partie de transat, place à un long sprint de vitesse Vitesse #speedsailing entre nordistes et partisans de la route médiane, tout en composant avec les spis restants (il y aurait pas mal de voiles déchirées semble-t-il) et la fatigue, inévitable, après cette première semaine de course éprouvante.
Qui des extrémistes ou des modérés ?
A 1300 milles du but, une intéressante course est engagée, chez les doubles Atlantique entre Noël Racine/Ludovic Sénéchal (Foggy Dew) très nord avec plus de 90 milles d’avance sur la paire Bernard Mallaret/Denis Infante (Eurovoiles) qui ont fait une jolie cuiller par le nord ces jours-ci pour revenir dans le top trois, et le duo Gérard Quenot/Jérôme Apolda (Blue Skies) en pointe des partisans de la route médiane depuis le début.
Le duo de Foggy Dew a un beau matelas d’avance, ils vont vite au bon endroit… mais les écarts latéraux sont conséquents et la route encore longue, comme on dit.
Collés-serrés, les Méditerranéens
Le match est serré depuis le début au sein de la flotte Méditerranéenne. Après 9 jours de course, le top 5 se tient en 25 petits milles ! Les frères Lacombe (Bidibulle) mènent la danse depuis 3 jours, talonnés par Bruno Maerteen/Olivier Guillerot (Shamrock V) à moins de 2 milles et les Italiens Isidoro Santecca/Roberto Rovito (Alquimia) à 18 milles. La flotte est restée groupée, mis à part deux partisans de la première heure d’une route directe.
Là aussi, une intéressante course de vitesse et de rating est lancée pour cette grande descente vers Le Marin !
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1 fauteuil pour 9 ?
Chez les solitaires, Alex Ozon (Sapristi), en tête depuis le départ de Madère, partisan, après le premier front, d’une route nord-modérée est finalement parti contrôler ses menaçants camarades de l’extrême nord : Pierrick Penven (Zéphyrin) et Paolo Mangione (Ciao Ciao).
Ce trio-là devance d’une 20aine de milles le reste du top 9 des solos. Tous alignés comme pour un nouveau départ sur un axe nord-ouest/sud-est de 150 milles de long environ. Cette dizaine de concurrents se tient en moins de 100 milles, à 1200 milles du but. Tout est possible, même si on connait les ressources et la capacité d’Alex Ozon à pousser avec un plaisir non dissimulé son Sapristi à son maximum. Là encore, l’état des voiles, des tangons et des marins fera aussi la différence sur cette dernière ligne sans doute pas très droite vers la Martinique.
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